Emmanuel Macron rend hommage à Jeanne d'Arc "qui a su rassembler la France"

Son discours était particulièrement attendu et beaucoup guettaient des signes d'une ambition présidentielle. Emmanuel Macon était à Orléans ce dimanche, pour présider les fêtes commémoratives de la libération de la ville par Jeanne d’Arc, à l'occasion des 587e fêtes johanniques. Le ministre de l'Economie n'a pas tari d'éloges sur le personnage historique. "Jeanne d’Arc, comme notre hymne et notre drapeau, ce sont nos héritages, notre histoire commune, ce qui nous a fait et nous tient ensemble" a-t-il déclaré. "Elle a su rassembler la France pour la défendre, dans un mouvement que rien n'imposait. Et alors même que la France n'y croyait pas, se divisait contre elle-même, elle a eu l'intuition de son unité, de son rassemblement" a ajouté l'ancien banqui d'affaires, dans des allusions à peines voilées à sa propre trajectoire politique.

Le ministre de l’Economie, a célébré celle qui "fend le système et brusque l’injustice que devait l’enfermer". Il a défini un "triptyque Jeanne d’Arc" : la justice, incarnée par l’égalité des chances, de l’énergie (à travers la capacité de réforme) et du rassemblement grâce à l’unité de la Nation.

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Le patron de Bercy a une fois de plus fait fi du clivage droite-gauche, déclarant, à l’adresse du maire Les Républicains d’Orléans, Olivier Carré : "Nous n’appartenons pas au même bord politique, parait-il ? Notre vision de la France nous oppose-t-elle pour autant ? Je ne crois pas. Nous savons qu’à certains moments de l’histoire, il faut savoir rassembler les énergies. Nous savons tous, ici, pourquoi nous aimons la France : parce que quand d’aucuns la croyaient prisonnière de la catastrophe, elle a su se redresser."

Son message final ressemble à s'y méprendre à un discours présidentiel. "Il ne suffit pas d'aimer les gens pour réussir, ni même de se faire aimer d’eux : il faut leur faire confiance. Cette même leçon d’unité a tenu ensemble les soldats de Valmy, les tirailleurs sénégalais ou les résistants. La France réussira si elle parvient à réconcilier "les France", ponctué d'un "Vive Orléans, vive la République, vive la France".