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19 mars 1962 : Pour François Hollande, "ce n'était pas encore la paix, c'était le début de la sortie de la guerre"
©REUTERS / Enrique Marcarian

A plat ventre

Le président de la République a justifié son choix de commémorer le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie, malgré les massacres qui l'ont suivi.

Malgré la polémique, François Hollande a décidé de commémorer ce samedi le cessez-le-feu du 19 mars 1962 en Algérie. Pour lui, cette date "n'était pas encore la paix, c'était le début de la sortie de la guerre, dont l'histoire nous apprend qu'elle est bien souvent la source de violence, ce qui fut tragiquement le cas en Algérie avec des représailles, des vengeances, des attentats, des massacres".

Devant le mémorial aux victimes de la guerre d'Algérie et des combats en Tunisie et au Maroc, le président a estimé que même "s'il y a une plaie qui ne s'est jamais vraiment refermée", il s'agit aujourd'hui de "convoquer l'histoire, non pas pour nous diviser mais pour nous réunir".

"Alimenter la guerre des mémoires, c'est rester prisonnier du passé, faire la paix des mémoires c'est regarder vers l'avenir. C'est ce message d'unité et de paix, de rassemblement aussi que j'entendais aujourd'hui en ce 19 mars délivrer devant vous", a-t-il dit. 

Des propos qui n'apaiseront sans doute pas les nombreuses associations d'anciens combattants et de pieds-noirs qui se sont déclarées choquées par l'initiative présidentielle. Le 19 mars marque en effet le début de l'exil et du massacre de civils et des harkis, Algériens anciens supplétifs de l'armée française. Les seuls harkis désarmés sur instruction de Paris et massacrés seraient 60.000 à 80.000. Des soldats français, présents sur place, ont aussi été tués jusqu'au 2 juillet.

Lu sur Challenges

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