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Michelle Bachmann
s’arrête là
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Bâchée

Celle qui fut l’égérie du Tea Party met un terme à sa candidature à la Maison Blanche, après sa défaite cuisante dans l’Iowa.

Réaliser un très faible score électoral sur ses propres terres est mauvais signe, et Michelle Bachmann l’a visiblement bien compris. Au caucus républicain de l’Iowa, Etat où elle est née, la représentante du Minnesota,  Etat voisin au nord, n’a obtenu que 5% des voix. Elle a donc décidé de jeter l’éponge et ne poursuivra pas la course à l’investiture républicaine.

"Les habitants de l’Iowa ont parlé d’une voix très claire, et j’ai décidé de me mettre de côté", a-t-elle déclaré. C’est la fin d’une aventure qui avait pourtant commencé sur les chapeaux de roue pour Michelle Bachmann. En tête, au moment de sa fondation, du mouvement ultraconservateur du Tea Party qui prône un minimum d’Etat, d’impôts et de dépenses sociales, relativement jeune, le regard bleu pétillant, elle apparaissait pour beaucoup comme une nouvelle Sarah Palin. Certains la voyaient devenir la première femme présidente des Etats-Unis et elle inquiétait déjà en Europe. D’ailleurs, une primaire fictive dans l’Iowa en août 2011 la plaçait en tête face à ses rivaux républicains. Son avance a finalement fondu dans les sondages, jusqu’à son échec cuisant mardi. Autre facteur qui peut expliquer l’abandon de Bachmann :  le manque d’argent, alors que les campagnes électorales aux Etats-Unis coûtent extrêmement cher. Le vainqueur, sur le fil, de la primaire de l’Iowa, Mitt Romney, est d’ailleurs millionnaire.

Michelle Bachmann a défrayé à plusieurs reprises la chronique au cours de la campagne, en tenant des propos très contestés. Elle souhaitait notamment faire "soigner" les homosexuels, qu’elle considérait comme des malades, dans des centres spécialisés. Elle estimait également que le vaccin contre le VPH pouvait provoquer une forme de retard mental. Et n’excluait pas de bombarder l’Iran. Michelle Bachmann n’a exprimé aucun regret, estimant qu’elle pouvait être fière de ne pas avoir fait campagne sur "ce que les sondages voulaient entendre" . Elle n’aura en tout cas pas su convaincre la frange plus modérée du parti républicain

Lu sur The New York Times

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