Pour Patrick Buisson, Nicolas Sarkozy "fut un bon candidat, mais un mauvais président"<!-- --> | Atlantico.fr
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"On est au pouvoir, il faut agir, en finir avec la communication politique" estime Patrick Buisson.
"On est au pouvoir, il faut agir, en finir avec la communication politique" estime Patrick Buisson.
©Reuters

Critique

L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, qui avait secrètement enregistré leurs conversations privées, juge sévèrement le quinquennat de son ancien patron.

Dans un entretien accordé à la revue Élément, Patrick Buisson critique sévèrement l'ancien chef de l'Etat. Après avoir contribué à l'élection de Nicolas Sarkozy en 2007, puis inspiré sa droitière campagne de 2012, le conseiller avait été remercié pour avoir enregistré leurs conversations privées à son insu.

L'ex-conseiller de Nicolas Sarkozy, qui avait secrètement enregistré leurs conversations privées, juge sévèrement le quinquennat de son ancien patron : "La force de Sarkozy, c'est qu'il fut un bon candidat, mais un mauvais président. Il aurait pu renverser le rapport de force s'il s'y était pris plus tôt. Ce ne fut pas le cas. Il aura cependant permis de retrouver des marqueurs idéologiques, à commencer par le thème de l'identité, même si cela n'a pas été suivi de la mise en application d'une politique. Il a créé un ministère de l'Identité nationale, sans contenu, certes, mais, les mythes politiques étant ce qu'ils sont, plus puissants que tout, on ose de nouveau employer le terme. Par là, on a réveillé symboliquement un fond immémorial qui parle à l'imaginaire collectif."

Patrick Buisson salue toutefois les choix thématiques de Nicolas Sarkozy lors de la campagne de 2012, comme par exemple l'identité, mais estime que l'ancien président est resté trop frileux :  

"J'étais radicalement contre le discours de Grenoble. On est au pouvoir, il faut agir, en finir avec la communication politique. Cette question de l'immigration ne peut plus être réglée par voie parlementaire. Consultons par référendum les Français. Les questions sont très simples : les critères d'attribution des prestations sociales ; le droit du sol ; le regroupement familial ; le droit d'asile ; les accords de Schengen. J'ai encouragé Sarkozy à les poser. Il n'a jamais voulu."

Lu sur Le Point

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