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Manuel Valls : "le défi est celui de la survie d'Air France"
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Analyse

Le Premier ministre était l'invité de RTL ce mercredi matin. Il est revenu sur le cas Air France.

Taxe sur le diesel

"Rapprocher la taxation du diesel et de l'essence est un débat légitime sans que cela soit un danger pour l'industire automobile, ni pour les consommateurs. Je vais évoquer des solutions cette semaine avec les ministres. Il faut le faire intelligemment".

La situation à Air France

"Les faits qui ont crééent un choc partout en France et dans le monde, cette volonté d'humilier, relève du pénal même pour des salariés protégés. Ils ont été humiliés. Des sanctions devront suivre. Laissons faire les enquêteurs et la justice. J'espère la plus grande sévérité. Il faut des réformes mais il faut aussi un dialogue social. Les pilotes doivent prendre leur responsabilité. (...) Le défi est celui de la survie d'Air France. L'Etat joue son rôle en soutenant la direction. Cela passe par un effort des pilotes. Sans cela, il n'y aura pas de bonnes réformes. Je suis convaincu que tout le monde reviendra à la table des négociations. Nous soutenons la direction, je le redis. Cela doit se faire désormais dans le dialogue social". 

"Il y a des syndicats responsables en France, qui signent des accords. Certains dans le dossier Air France, savent qu'il faut une réforme. (...)  J'assume mes responsabilités. Le pays a besoin de réformes mais pas de rupture. La chienlit de Nicolas Sarkozy, c'est l'affaissement du débat public. Il ne respecte pas les acteurs de la société en disant cela. Cette rupture met à mal le pays". 

Le policier grièvement blessé

"Notre société doit être basée sur le dialogue, l'autorité et la vérité. Il y a eu une aplication de la loi. Il faut une rigueur absolue. Il faut revoir la législation sur certains points. Cela soulève une autre question : celle de l'application. Au cas par cas quand il s'agit d'individu dangereux, il y a aussi la responsablité du juge".

Sa situation à Matignon

"Je ne crois pas être prisonnier de ma fonction. Nous continuons à réformer. Il y aura des résultats. Les Français doivent avoir confiance. Je ne veux pas de région qui bascule vers le Front national. Je ne veux pas de cette image".

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