Fin de partie
UberPop reste interdit après décision du Conseil constitutionnel
L'application de chauffeurs privés ne peut donc être utilisée, conformément aux récentes décisions judiciaires.
Uber s'y attendait. Echec après échec, l'entreprise américaine de VTC savait que son application UberPop qui met en relation des clients et des chauffeurs particuliers allait subir l'interdiction du Conseil constitutionnel. La société avait en fait soumis aux Sages une question prioritaire de constitutionnalité (QPC) à l'encontre de la loi Thevenoud qui interdit "à tout particulier de percevoir une rémunération pour une activité de chauffeur." L'idée était surtout de gagner du temps car l'objectif d'Uber est avant tout d'imposer son modèle, tant que la justice lui laisse du temps pour forcer la législation française à s'adapter à son système, jugé favorable aux consommateurs. Dans cette tactique, Uber vient de griller une de ses dernières cartouches.
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