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Nucléaire : la fermeture de la centrale de Fessenheim reportée à 2018, selon Ségolène Royal
©Reuters

Adieu Fessenheim, bonjour Flamanville

Une fermeture conditionnée à l'ouverture de l'EPR de Flamanville, dont la mise en route a déjà été repoussé à quatre reprises.

La centrale nucléaire de Fessenheim, doyenne des cantrales françaises, cessera toute activité en 2018. En déplacement à Strasbourg, Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie a implicitement confirmé que la centrale nucléaire du Haut-Rhin ne fermerait pas d'ici la fin du quinquennat de François Hollande, comme le chef de l'Etat s'y était engagé. Elle fermera donc ses portes au moment où l'EPR de Flamanville ouvrira.

La loi sur la transition énergétique, adoptée en juillet, prévoit le plafonnement de la production d'énergie nucléaire à son niveau actuel, ce qui imposera la mise à l'arrêt d'une centrale - a priori la centrale alsacienne - lors du lancement de l'EPR de Flamanville.Or EDF a annoncé la semaine dernière que la mise en service de Flamanville n'interviendrait pas avant 2018, mettant à mal la promesse de François Hollande de fermer Fessenheim d'ici 2017.

"Il y a l'application de la loi, donc c'est assez simple maintenant puisqu'il y a un plafonnement de la production d'énergie nucléaire à 63,2 gigawatts, ce qui veut dire que quand Flamanville ouvrira, Fessenheim devra fermer", a dit Ségolène Royal. La semaine dernière, EDF avait repoussé au quatrième trimestre 2018 le démarrage de l'EPR de Flamanville (Manche), alors que plusieurs anomalies techniques ont été révélées ces derniers mois. C'est la quatrième fois qu'EDF repousse la mise en service du réacteur de 3e génération, l'un des plus puissants du monde (1.650 mégawatts), qui devait initialement être livré en 2012 pour un budget de 3,3 milliards d'euros.

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