La Terre a perdu près de la moitié de ses arbres depuis l'apparition de l'homme<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon l'ONU, la disparition des arbres est responsable de près de 20% des émissions de gaz à effet de serre.
Selon l'ONU, la disparition des arbres est responsable de près de 20% des émissions de gaz à effet de serre.
©Reuters

L'arbre qui cache la forêt

La revue scientifique Nature a comptabilisé pour la première fois plus de 3000 milliards d'arbres sur Terre mais ce nombre reste très insuffisant pour compenser l'impact du réchauffement climatique.

La forêt amazonienne, considérée comme le "poumon de la planète" est en danger. La revue scientifique Nature a publié ce mercredi 2 septembre une étude selon laquelle la Terre aurait perdu la moitié de ses arbres (soit 46%) depuis le début de l'humanité. Selon l'étude, la planète bleue compterait pas moins de 3000 milliards d'arbres : précisément  3 041 173 150 000 arbres. Ce chiffre très précis a été obtenu à partir d'une analyse de plus de 400 000 relevés de terrain, des images satellites et un algorithme par ordinateur selon cette méthode :

Depuis l'arrivée de l'homme sur Terre, les arbres ont donc diminué de moitié, ce qui représente une destruction de 15 milliards d’arbres par an. Les chercheurs sont arrivés à la conclusion qu'il y avait près de 422 arbres par habitant. Ce chiffre peut paraître élevé mais pourtant le nombre d'arbres reste très insuffisant pour résoudre le problème du réchauffement climatique lié à l'activité humaine. L'agriculture et l'exploitation intensive des ressources minières sont grandement responsables de la déforestation.

Selon l'ONU, la disparition des arbres est responsable de près de 20% des émissions de gaz à effet de serre. Les forêts tropicales restent particulièrement touchées par ce phénomène. Ces mauvaises nouvelles s’ajoutent au fait que le 13 août dernier la Terre avait déjà épuisé toutes ses ressources naturelles, ce qui montre que le "Jour du dépassement" tombe chaque année de plus en plus tôt. 

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