Julian Assange sera bien extradé vers la Suède <!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
International
Julian Assange va être extradé vers la Suède afin d'être interrogé sur des accusations de viol et d'agression sexuelle.
Julian Assange va être extradé vers la Suède afin d'être interrogé sur des accusations de viol et d'agression sexuelle.
©

Justice

Le fondateur de Wikileaks est accusé par deux Suédoises d'avoir eu des relations contraintes et non protégées en août 2010.

Il a perdu. Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, va bien être extradé vers la Suède dans le cadre d'enquêtes pour viol et agression sexuelle. Les juges de la Haute cour de Londres, l'ont confirmé ce mercredi 2 novembre.

L’Australien de 40 ans est accusé par deux Suédoises d’avoir eu des relations sexuelles contraintes et non protégées en août 2010. "Je suis peut-être un phallocrate mais pas un violeur (…) Ces deux femmes ont eu des relations sexuelles avec moi pleinement consenties", martèle-t-il depuis le début.

Pour le moment, la justice suédoise ne l'a pas formellement inculpé dans cette affaire : son nom a seulement fuité dans un tabloïd suédois. La défense de Julian Assange comptait d'ailleurs sur ce point pour annuler une extradition qu'elle considère "injuste et contraire à la loi".

L’énigmatique fondateur de Wikileaks, assigné à résidence en Grande-Bretagne dans l’attente de la décision de justice, vit dans le manoir d’un ami, à deux heures de Londres. Il est soumis à un couvre-feu et porte un bracelet électronique.

Ce jugement survient après 11 mois de bataille juridique. L'avocat de Julian Assange a affirmé qu'il ferait appel de cette décision auprès de la cour suprême, la plus haute institution juridique britannique. Toutefois la saisine de la cour suprême ne peut porter que sur un point de droit concernant l'intérêt public général.

Wikileaks et Julian Assange ont accédé à la célébrité à partir de novembre 2010, avec la publication de milliers de télégrammes diplomatiques américains, faisant du site et de son fondateur la bête noire des Etats-Unis.

Cette décision est un nouveau coup dur pour le site spécialisé dans la publication de documents confidentiels. Outre les déboires judiciaires de son cofondateur, le site affirme être empêtré dans d'importantes difficultés financières. Selon Julian Assange, le"blocus financier arbitraire et illégal", imposé depuis décembre 2010 par Bank of America, Visa, Mastercard, Paypal et Western Union, "a détruit 95% de nos revenus".

Lu sur The New York Times

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !