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Accusé de soutenir le terrorisme, le Qatar affirme être la "victime collatérale de l'anti-sarkozysme"
©Reuters

Stratégie

Pointé du doigt pour des financements supposés au groupe Etat islamique, le petit Etat se défend.

L'arrivée de François Hollande au pouvoir n'a pas forcément été une bonne nouvelle pour le Qatar, partenaire fidèle de Nicolas Sarkozy lorsque ce dernier était président. Ciblé pour son hégémonie en France mais aussi pour les liens supposés avec les terroristes de l'Etat islamique, l'émirat tape du poing sur la table.

"Aucun gouvernement, aucune agence de renseignements ne disposent d'éléments de preuve concernant un financement d'activités terroristes par le Qatar", explique  Meshaal al-Thani, son ambassadeur en France au Point.

Depuis l'année dernière, de nombreux rapports américains pointent du doigt des financements occultes, en provenance du Qatar, dont disposeraient les terroristes. Certains travaillaient même pour le gouvernement. "Il s'agissait d'individus vite repérés et rapidement exclus de toute structure gouvernementale" tranchent les autorités qui acceptent de moins en moins les accusations reprises dans la presse en France.

"Les médias français nous enferment dans une polémique sur le terrorisme stérile et dénuée de tout fondement, uniquement parce que nous avons de bonnes relations avec Nicolas Sarkozy" se plaint au Point le chef de la communication de l'Emirat. "Nous sommes des victimes collatérales de l'anti-sarkozysme de la presse."

Reste à savoir si l'intéressé prendra fait et cause pour un pays qu'il visite régulièrement, notamment en décembre dernier, lors d'une discrète conférence grassement rémunérée. 

Lu sur Le Point

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