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Marion Maréchal-Le Pen prend ses distances avec Jean-Marie Le Pen : "Le totalitarisme, le racisme, ce n'est pas moi"
©Reuters

A des années lumière

Dans une interview publiée ce mardi par la Provence, la députée indique "ne pas être la marionnette" de son grand-père ou de Marine Le Pen.

Marion Maréchal-Le Pen s'émancipe encore un peu. Dans une interview publiée ce mardi dans La Provence, la députée revient sur la crise politique au Front national provoquée par Jean-Marie Le Pen. Longtemps silencieuse, la jeune femme a décidé de réagir désormais sans prendre partie pour sonn grand-père ou sa tante. "J'ose espérer ne pas être la marionnette de l'un ou de l'autre. Je suis dans le FN de Marine Le Pen. Je ne suis pas d'accord sur tout, c'est normal, mais je suis entrée pour les mêmes motivations qu'elle" justifie-t-elle assurant avoir une grande liberté au sein du parti. 

Malgré tout, la prise de distance avec le président d'honneur du parti est claire. "J'ai un immense respect pour Jean-Marie Le Pen. Je lui dois énormément. Mais je ne me trompe pas de combat. Je ne me sens pas une femme d'extrême droite. Le totalitarisme, le racisme, ce n'est pas moi" lance-t-elle.

"Je ne serai pas une candidate sous tutelle. Il m'a dit qu'il n'y aurait pas d'ingérence de sa part" assure encore Marion Maréchal-Le Pen qui a indiqué lundi au Figaro qu'elle ne souhaitait pas faire un "ticket" avec Bruno Gollnisch pour les futures élections régionales en Paca. Enfin, la benjamine de l'Assemblée nationale confirme qu'elle démissionnera de son mandat de députée si elle est élue présidente de région. "Je travaillerai en équipe. Je ne veux pas cannibaliser la parole. Je ferai émerger de nouveaux cadres. Je suis consciente de l'horizon indépassable de mes 25 ans" finit-elle.

lu sur La Provence

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