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Viols sur mineurs : le directeur d'école accusé reconnaît les faits
©Reuters

Insoutenable

L'homme organisait un "atelier du goût" où les enfants devaient reconnaître, les yeux bandés, les aliments qu'il leur proposait.

Ce sont des scènes à peine imaginables qui se seraient déroulées dans une école primaire de Villefontaine, en Isère. Le directeur (et instituteur) a été mis en examen pour des soupçons de viols sur deux enfants.  

Selon le procureur de la République, l'homme a reconnu les faits ce mardi en fin d'après-midi. Dans un communiqué, la ministre de l'Éducation nationale Najat Vallaud-Belkacem annonce avoir "immédiatement diligenté une enquête administrative confiée à l'inspection générale de l'administration de l'Éducation nationale et de la Recherche (...) Afin de faire toute la lumière sur cette affaire et sans préjudice de l'enquête judiciaire placée sous l'autorité du parquet".

Selon les faits, l'homme de 45 ans aurait organisé pour les classes de CP des "ateliers du goût" où le but était de masquer les yeux des enfants et de les faire sentir et goûter des aliments divers, cachés derrière un paravent, au fond de la classe. "Les deux petites filles auraient décrit quelque chose qui pourrait s'apparenter à un sexe" a expliqué Matthieu Bourrette, procureur de la République au micro de BFMTV.

Les parents ont immédiatement prévenu la police et le directeur a été interpellé à son domicile, où une clé USB contenant des films et des photos pédopornographiques a été retrouvée.

Il n'était d'ailleurs pas inconnu des services de police puisque son casier judiciaire affiche une condamnation à 6 mois de prison avec sursis pour "recel d'images à caractère pédopornographique", avec obligation de soins et mise à l'épreuve en 2008. Interrogée par BFMTV, l'académie affirme  qu'elle ignorait l'existence d'une telle peine lorsque le professeur a été nommé, juste après sa condamnation. "Il a demandé sa mutation trois fois. Il avait parfois des relations difficiles avec les parents d'élèves, mais rien qui ait pu éveiller des soupçons" raconte Dominique Fis, la directrice de l'académie.

"Ce n'était pas quelqu'un de soupçonnable, de connu pour tel ou tel penchant. Rien ne laissait présager de tels soupçons" affirme à BFMTV Raymond Feyssaguet, le maire de la commune.

Lu sur BFMTV

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