Manuel Valls à propos de la loi Macron sur TF1 : "Ce texte va poursuivre son chemin" <!-- --> | Atlantico.fr
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Manuel Valls est l'invité du 20H de TF1 ce mardi 17 février.
Manuel Valls est l'invité du 20H de TF1 ce mardi 17 février.
©Reuters

Intervention

Invité du 20H de TF1 ce mardi 17 février, le Premier ministre a une nouvelle fois évoqué l'intérêt de la loi Macron, qui "nous permettrait d'avoir plus de souplesse dans le pays", et a défendu le recours à l'article 9-3.

  • ​Mardi 17 février, Manuel Valls a annoncé le recours à l'article 49-3 de la Constitution pour faire passer en force la loi Macron
  • Ce dispositif permet de faire adopter un texte sans vote tout en s'exposant à l'éventualité d'une motion de censure dans les 48 heures
  • L'UMP a déposé une motion de censure, l'UDI et le Front de gauche devraient s'y associer
  • De Jean-Luc Mélenchon à Marine Le Pen en passant par Nicolas Sarkozy, de nombreux politiques se sont insurgés contre le recours au 49-3
  • Invité au 20H de TF1 après une journée de polémiques, le Premier ministre a défendu la loi Macron et le recours à l'article 49-3

La loi Macron

"Nous avons besoin d 'autorité pour redresser le pays. La loi Macron nous permettrait d'avoir plus de souplesse pour le pays. Avec la crise économique que nous connaissons nous avons besoin de tous les moyens possibles. Je ne pouvais pas me permettre qu'il y ait un échec ce soir. L'échec ça aurait été que ce texte qui est utile pour les Français ne soit pas adopté. Il va poursuivre son chemin. Les réformes vont se poursuivre. Nous avons une mission. Vous croyez que je vais perdre du temps avec ceux qui n'ont rien à voir avec l'intérêt général ? J'ai en charge le destin de ce pays. Il n'y a pas d'autres alternatives, ma mission c'est de réformer le pays, ma très grande détermination c'est de porusuivre les réformes, il y va de l'intérêt du pays. 

Le 49.3 "dégainé aujourd'hui"

Quel était le risque ce soir ? A gauche, à droite, au centre, beaucoup voulaient voter ce texe, faire en sorte que les commerces de la capitale soient ouverts le dimanche , c'est bon pour le tourisme, l'emploi, l'activité. C'est là où il n'y a pas d'échec. Au fond, ce que les Français demandent c'est d'être rassemblés, pas diviser, l'opposition aurait pu se grandir, être au niveau de ce qu'attendent le Français. 

Il ya un gouvernement, une majorité. Beaucoup de nos textes ont déjà été adoptés, d'autres le seront en s'appuyant sur les demandes des Français, en étant proches d'eux. Ce qu'ils nous demandent c'est d'être à la hauteur. En faisant passer cette loi nous le sommes. Avec le contexte de crainte que nous subissons en ce moment, moi j'ai du carburant pour continuer et personne ne peut douter de ma determination, de celle du président de la République et du gouvernement. 

La réforme territoriale

Je rencontre les partenaires sociaux jeudi et nous allons continuer les réformes pour éviter l'immobilisme, le blocage, les conservatismes. 

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