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Sénatoriales : la division a conduit au recul de la droite
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Aveux de faiblesse

Le nombre de représentants de la gauche au Sénat atteint 177, soit deux de plus que la majorité absolue.

[Mis à jour le 26 septembre à 14h07]

La Sénatrice PS, Catherine Tasca a annoncé ce lundi sur France Inter sa candidature à la présidence du Sénat. La sénatrice a assuré qu'elle réfléchissait à cette candidature depuis plusieurs mois. En lice pour la présidence de la haute assemblée, Jean-Pierre Bel ne sera donc pas le seul candidat pour les socialistes qui devront faire un choix. L’élection du président du Sénat se tiendra le 1er Octobre.

[Mis à jour le 26 septembre à 13h07]

Chantal Jouanno actuelle ministre des Sports annonce sa démission du gouvernement. Elle été élue dimanche sénatrice de Paris.

[Mis à jour le 26 septembre à 08h05]

Selon Roger Karoutchi, candidat UMP élu dimanche dès le premier tour des sénatoriales dans les Hauts-de-Seine, le recul de la droite au Sénat était notamment dû à la "dispersion" et à la "division" sur les listes du parti de droite, a-t-il déclaré lundi matin au micro d'Europe1.

" Nous savions que c'était très juste. En 2008, nous avons perdu beaucoup de communes. Et la division sur beaucoup de nos listes n'a pas aidé à obtenir la majorité des sièges que nous aurions souhaité ", a annoncé l'ancien secrétaire d'État chargé des Relations avec le Parlement. Il ne s'agit d'une énorme surprise selon Roger Karoutchi. Il reconnait cependant que c'est " regrettable. " 

Roger Karoutchi estime que l'UMP doit maintenant " faire un énorme effort de réimplantation dans les collectivités territoriales" mais également travailler sur " l'unité ". Il faut " faire en sorte que les intérêts personnels ne nuisent pas à l’intérêt général de la droite", a-t-il souhaité.

[Mis à jour le 26 septembre à 06h15]

Un décompte encore partiel indique que l'UMP compte 127 sénateurs, le PS 122. Il y a 17 sénateurs divers droite, 8 divers gauche, 10 écologistes, 21 élus PCF, 1 élu MRC (chevènementiste), 9 Nouveau Centre, 10 radicaux de gauche, 4 MoDem, 4 radicaux valoisiens (parti de Jean-Louis Borloo ), 7 Alliance centriste, 1 MPF (villiériste), 1 Gauche moderne.

Au total donc, et sans décompter les 4 sénateurs MoDem, on dénombre à droite 166 sénateurs, tandis que la gauche en compte 172 au Sénat.

"Pour la première fois, le Sénat connaît l'alternance", a déclaré Jean-Pierre Bel, président du groupe socialiste au Sénat. Bien que l'ensemble des résultats n'étaient pas encore parvenus, il a annoncé que la gauche avait déjà "175 sénateurs, c'est-à-dire au delà de la majorité absolue". Il a par ailleurs ajouté que "Le changement est en marche".

Par ailleurs, la gauche guadeloupénne vit également un moment historique :  pour la première fois elle a remporté dimanche les trois sièges de sénateurs de la Guadeloupe avec la réélection au premier tour du sortant Jacques Gillot (app. PS) et l'élection au second tour d'un PS, Félix Desplan, et d'un DVG, Jacques Cornano. Lucette Michaux-Chevry (UMP) était la seule des trois sénateurs sortants à ne pas se représenter.

[Mis à jour le 25 septembre]

Jean-Pierre Bel, le président du groupe socialiste au Sénat l'a annoncé ce soir : ce dimanche a vu la gauche remporter pour la première fois suffisamment de sièges pour obtenir la majorité absolue au sein de la haute assemblée du palais du Luxembourg. M. Bel a dressé ce qui pourrait devenir son programme à la tête du Sénat s'il y est élu le 1er octobre prochain en appelant de ses voeux "un Sénat plus moderne, plus proche des territoires, davantage en phase avec la France d'aujourd'hui, un Sénat qui prenne toute sa place dans le processus législatif, un Sénat qui cessera d'être aux ordres et injonctions".

Les déclarations se succèdent à gauche pour se féliciter d'une victoire perçue comme historique et comme le premier pas pour une victoire de l'opposition en 2012.

A droite, on s'efforce de minimiser la portée de ce résultat en soulignant que la gauche n'aura qu'un siège d'avance et que les grands électeurs ne sont pas nécessairement représentatifs de l'état de l'opinion des Français. 

Pour Jean-François Copé, il s'agit "d'une déception mais pas une surprise". Le président de l'UMP a souligné que le résultat de l'élection n'était que la "conséquence des défaites locales successives enregistrées depuis 2004, municipales, cantonales". Argumentaire employé également dans un communiqué de l'Elysée.  

Pour M. Copé, "il ne faut pas se méprendre sur l'interprétation à donner à ce scrutin, qui n'est en rien un désavoeu de la politique gouvernementale puisque le corps électoral qui s'est exprimé aujourd'hui est figé depuis 2008".

A Matignon, François Fillon a suivi pour sa part une ligne de communication sensiblement différente en confirmant une poussée de la gauche et en déclarant que la bataille pour 2012 avait bien commencé. 

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