Jean-Marie Le Pen voit en sa fille une responsable "du gabarit de Mme Merkel ou de Mme Thatcher"<!-- --> | Atlantico.fr
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Jean-Marie Le Pen dresse des éloges à sa fille Marine
Jean-Marie Le Pen dresse des éloges à sa fille Marine
©REUTERS/Jean-Paul Pelissier

Confidences

A deux jours du Congrès du FN à Lyon, le président d'honneur du parti s'est confié au Parisien et a répété qu'un changement de nom ne s'imposait pas.

A 87 ans, Jean-Marie Le Pen va bien, ne vous inquiétez pas pour lui. "Je fais encore cinquante pompes tous les matins, et je bois un verre de vin chaque midi" confie-t-il au Parisien ce vendredi.A deux jours du Congrès du FN à Lyon, le président d'honneur du parti a dit qu'il avait encore "la capacité", a parlé de sa fille, mais aussi d'un possible changement du parti.

Et pour lui, cette possibilité est une erreur. "Soyons clairs, personne n'a demandé au Front national de changement de nom, strictement personne ! Ce questionnaire comportera cent questions pour nous informer sur ce que pensent et souhaitent les membres du parti. Mais la question du nom ne doit pas se poser" explique-t-il ajoutant que le FN est "une marque qui permet encore de gagner, qui dure. Cette longévité est une garantie de sécurité". 

Jean-Marie Le Pen reste donc sur sa ligne sur ce sujet, son seul point de désaccord réél avec Marine Le Pen. Car sur les autres sujets, le président d'honneur du parti encense sa fille. "Elle a démontré dans cette période qu’elle avait tout à fait la capacité d’assumer l’écrasante tâche de présidente de notre mouvement. Mais c’est un peu dans les gènes… (...) Elle est du gabarit de Mme Merkel ou de Mme Thatcher. Elle est solide" affirme-t-il quand on lui pose la question de savoir si elle peut être chef de l'Etat. 

S'il dresse des éloges à Marine Le Pen, il lance une petite pique à Florian Philippot qui se revendique gaulliste. "Dans le Front national, il peut y avoir de tout. M. Philippot a le droit d'avoir ses propres dilections, mais ça n'a pas plus d'implication. La référence au général de Gaulle est d'ailleurs un peu hors de temps. Il est quand même parti en 1969 !" tance-t-il. Mais Jean-Marie Le Pen garde ses vraies critiques à Nicolas Sarkozy qui "n'a pas changé" selon lui et qu'il ne craint pas pour 2017. Enfin, le président d'honneur du FN tacle son vieux rival Jacques Chirac. "Il a fait beaucoup de mal à la France. Et puis j’ai la conviction que son refus d’envisager un succès avec moi à la présidentielle de 1988 procédait d’un accord tacite avec François Mitterrand. Il m’a fait l’honneur de faire de moi son ennemi personnel. J’ai accepté le rôle" conclut-il. 

Lu sur Le Parisien

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