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Georges Ibrahim Abdallah ne sera pas libéré
L’ancien chef des FARL (Forces armées révolutionnaires libanaises) a été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, pour complicité dans l’assassinat en 1982 de deux diplomates.
Ainsi donc, la neuvième fois n’a pas été la bonne : le Tribunal de l’application des peines (TAP) qui s’était réuni pour examiner le cas de Georges Ibrahim Abdallah, le 30 septembre dernier a rendu son verdict ce mercredi 5 novembre : c’est non. L’ancien chef des FARL (Forces armées révolutionnaires libanaises), condamné à la réclusion criminelle à perpétuité en 1987, pour complicité dans l’assassinat en 1982 de deux diplomates, l’un américain, l’autre israélien, restera détenu à la centrale de Lannemezan dans le Tarn.
Le Tribunal a estimé que la demande était irrecevable puisque le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, contrairement à ce qu’avait souhaité Me Jean-Louis Chalanset, l’avocat d’Abdallah, n’avait pas pris d’arrêté d’expulsion. Me Chalanset avait proposé au Tribunal une autre solution : que Georges Ibrahim Abdallah, détenu depuis plus de 30 ans, bénéficie d’une libération conditionnelle, mais dans une autre prison. "Refusé"a répondu la juridiction : "M. Abdallah n’ a pas de projet". Incontestablement, la résurgence du terrorisme dans le monde et bien sûr en France a joué contre la libération de l’ancien instituteur libanais.
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