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Mort de Marina : l'Etat mis hors de cause
©Reuters

Justice

La fillette de six ans est décédée en 2009 après une courte vie de calvaires infligés par ses parents.

Un fait divers sordide. En août 2009, la petite Marina décédait après une ultime nuit de coups, de privation, de tortures et autres sévices infligés par ses parents. Son corps, un temps placé dans un congélateur, avait été retrouvé quelques semaines plus tard. Les parents, qui avaient simulés un enlèvement, ont été condamnés à 30 ans de réclusion par la cour d'assises de la Sarthe en 2012. Une condamnation suivie de deux pourvois auprès de la Cour de cassation émanant d'associations de défense qui dénonçaient des dysfonctionnements au sein des services de l'Etat qui auraient pu causer la mort de 'lenfant.

Mercredi, la plus haute juridiction dans l'ordre judiciaire français a mis hors de cause l'Etat dans cette affaire. Lors de l'audience, l'avocat général avait estimé que "la charge de la preuve" de ces dysfonctionnements n'avait pu être établie. Après la décision de la Cour de cassation, l'une des associations plaignante, Enfance et partage, a déclaré envisager "la possibilité de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme".  

Les associations Enfance et partage et Innocence en danger estiment que la mort de la fillette a été favorisée par des dysfonctionnements des services de l'Etat. Parmi ces erreurs, elles dénonçaient le classement sans suite par le parquet de signalements d'enseignants concernant l'état de la fillette. Elles pointaient du doigt également les manquements des services de gendarmerie qui n'avaient entendu ni les enseignants, ni la directrice d'école, ni le médecin scolaire qui avait examiné le corps de la fillette avant ce signalement. 

Lu sur RTL

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