Alain Juppé à Des paroles et des actes : les moments forts de l'émission<!-- --> | Atlantico.fr
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Alain Juppé, candidat aux primaires de l'UMP, est l'invité de David Pujadas ce jeudi 2 octobre dans l'émission "Des Paroles et des actes" sur France 2.
Alain Juppé, candidat aux primaires de l'UMP, est l'invité de David Pujadas ce jeudi 2 octobre dans l'émission "Des Paroles et des actes" sur France 2.
©Reuters

Prestation

Le candidat à la primaire UMP était l'invité de David Pujadas ce jeudi 2 octobre. Il a rappelé ses ambitions mais a lancé un appel au calme aux luttes à l'intérieur de son parti.

  • Alain Juppé, candidat à la primaire UMP, était l'invité de David Pujadas dans l'émission "Des paroles et des actes" sur France 2 ce jeudi 2 octobre au soir.
  • Le maire de Bordeaux en a profité pour rappeler " les grandes lignes du projet auquel [il] travaille pour l’alternance".
  • Un sondage sur Alain Juppé a été publié en début d'émission. Il a été réalisé une nouvelle fois à la fin. 56% des Français ont été convaincus par la prestation de l'ex-Premier ministre et 61% d'entre eux pensent qu'il ferait un bon président. 

Alain Juppé, meneur d'hommes 

"Chacun est libre de me juger comme il veut". "Qu'on dise que je suis mou prouve vraiment que le regard porté sur moi a changé. Avant on disait que j'étais "droit dans mes bottes". Quant à mon âge, ça peut aider à la sagesse et à l'expérience mais n'entrave en rien l'audace". 

Le soutien de Jacques Chirac

"J'ai gardé avec lui un lien très fort, d'estime et d'affection. On parle très régulièrement, de nos familles et de politique bien sûr. Mais je n'ai pas demandé ce soutien, il l'a fait spontanément". 

Bernadette Chirac dit qu'il n'attire pas les gens

"Je ne vais pas polémiquer avec elle. Elle dit que je n'attire pas les gens mais en ce moment j'ai du mal à protéger ma solitude, tous les gens viennent vers mois dans la rue pour me dire "bon courage". " Si j'ai fait 61% aux dernières élections municipales à Bordeaux cela veut dire que je sais transporter les gens". "Vous avez déjà assisté à des meetings dans lesquels je me suis exprimé ? Je suis pour la réflexion pas pour la fébrilité. Mais ce n'est pas une attaque envers Sarkozy, il n'est pas mon adversaire. Je combats l'expérience socialiste". 

La dépense publique

"J'arrive en tête avec François Fillon dans le gouvernement qui a le moins dépensé". "La situation des finances publiques était calamiteuse et d'ailleurs cela a provoqué beaucoup de tensions, j'ai du redresser la situation, les résultats n'ont pas été si mauvais. A chaque fois que je suis allé au gouvernement, la croissance a repris après. Ne dites pas que c'est la météo économique. Mais je ne suis pas venu ici pour parler de 95, où l'euro n'existait pas. Je ne suis pas là pour parler d'il y a vingt ans. Aujourd'hui la dette a franchi le cap des 200 milliards d'euros. Ce constat de faillite, ce n'est pas moi qui le dresse. Le jour même de la publication du budget, le haut conseil de finance publique flingue le budget, c'est la première fois qu'une telle chose arrive."

Les réformes 

"J'ai parlé de la réforme de l'Europe, de l'éducation nationale, je suis un homme de réformes et je ferai des réformes. Ca sera long et difficile. Il faut d'abord restaurer la confiance. Il faut sortir du carcan des 35 heures. Je propose qu'on laisse plus de libertés de négociations. Ce carcan est dépassé."

La fiscalité

"Nous sommes le seul pays à avoir encore un impôt sur la fortune, je pense qu'il est injuste et négatif. Il n'y pas que des gens riches qui épargnent. Je pense qu'il faudra pour harmoniser notre système fiscal avec l'Allemagne supprimer l'ISF". En 1995 devant le caractère calamiteux des finances, j'ai augmenté les impôts et j'ai déplafonné l'ISF, j'ai fait une bétise, je ne la referai pas deux fois

Les allocations chômages

"Le budget de la protection sociale représente 50% du poids total des dépenses publiques. Il faudra changer ce système des allocations sur un an en tenant compte de la situation générale de l'emploi et de la qualification du niveau des demandeurs d'emploi."

La gratuité des soins pour les étrangers 

"Il faut vérifier s'il n'existe pas un traitement équivalent dans le pays d'origine. S'il n'existe pas, au nom de la solidarité, il faut soigner la personne." 

Les dépenses publiques 

"Aujourd'hui, 57% de dépenses publiques par rapport au PIB, c'est très au dessus des pays voisins, il faut revenir à 50%. Pour ça, il faut agir sur tous les postes de dépenses, l'Etat (30% de la dépense publiques), les municipalités, la protection sociale. Le gouvernement ne prend pas les décisions qui s'imposent. Il faut s'attaquer à la fonction publique. Aujourd'hui, il y a 88 emplois publics pour 100 en France. Il faut reprendre le "un sur deux" ou le "deux sur trois". Il faut une action sur la durée du travail et sur la performence des fonctionnaires. Un exemple : les enseignants sont certes moins payés ici qu'en Allemagne mais ils sont moins présents." 

Le gaz de schiste

"On a arrêté l'exploitation et toute espèce de recherche. Aux Etats-Unis, ils prennent de l'avance et nous nous avons tout bloqué. Mais si nous repronnons le gaz de schiste, il faut faire attention aux enjeux environnmentaux. Il ne faut donc pas basculer du rien dans le tout et il faudra installer un site pilote où on vérifira qu'il n'y a zéro impact sur l'environnement. Si ça fonctionne, on y va, sinon on arrête tout à nouveau. Il faut développer les énergies renouvelables."

L'éducation

"Je voudrais saluer le métier d'enseignant, difficile et essentiel. L'éducation nationale est au coeur de l'économie, de l'emploi, de la cohésion sociale, de l'égalité des chances, qui ne marche pas aujourd'hui. Nous sommes les derniers de la classe de ce niveau là. Je ne suis pas sûr qu'il faille augmenter les moyens. Je crois qu'il faut donner plus de responsabilités aux chefs d'établissements. Il faut personnaliser les programmes pour les élèves, chaque enfant est différent. Pour cela les enseignants doivent être plus présents. Enfin, il faut intégrer la révolution numérique dans l'école. A Bordeaux, les enfants ont désormais des tablettes individuelles. 

Le duel avec le secrétaire d'Etat chargé des Relations avec le Parlement, Jean-Marie Le Guen (PS)

Alain Juppé : "On est souvent trop injuste sur le quinquennant de Nicolas Sarkozy, oubliant qu'il a fait face à une crise économique sans précédent. Quand j'entends dire que la droite allemande et française sont responsables de la politique d'austérité, les bras m'en tombent. En Allemagne, il y a une coalition. Quant à Monsieur Hollande, est-ce qu'il a renoncé ? Manuel Valls a récemment expliqué que nous ne changions pas de cap à Angela Merkel. S'il y a  cette politique là, vous l'avez poursuivi. Par ailleurs, nous avons à plusieurs reprises souhaité que l'Europe s'investisse d'avantage. " 

Jean-Marie Le Guen : "On ne fera pas avancer la France en démolissant le modèle social. Mais aujourd'hui la droite ne fait que se radicaliser".

Alain Juppé : "Si j'ai bien compris pour vous on ne doit toucher à rien ? Ce que vous avez fait sur les retraites c'est une réformette et il va falloir y revenir. Le déficit structurel de la France est insuffisant car vous ne faites pas de réformes de structure, qu'est-ce que vous allez-faire pour remettre notre protection sociale dans la bonne direction? Vous ne proposez aucune réforme réaliste. Les dépenses de santé nécessitent aussi des réformes importantes."

En tant qu'homme blanc, privilégié, si éloigné des quartiers populaires, comment pouvez-vous oser prétendre être garant de la République et de ses valeurs, demande Nathalie Saint Cricq.

Alain Juppé : "J'ai le plus grand respect pour ce que vous faites. Je ne peux pas vous répondre, j'ai forcément tort, vous ne me croirez pas, vous me traitez de bourreaux mais c'est injuste. Je peux vous répondre que je passe des heures entières dans les quartiers difficiles de Bordeaux, venez avec moi, je vous invite mais je ne vais pas convoquer les caméras de télévisions quand je fais ça. On va dans les squats de Roms pour les intégrer à l'école. J'essaye de faire en sorte que ça change. Je ne vis pas ça comme vous mais je connais. Oui il existe bien un racisme structurel en France. Mais il n'y pas de racisme institutionnel chez les dirigeants en France. Moi je milite depuis bien longtemps à la Licra". 

Dominique de Villepin veut stopper la militarisation au Moyen Orient

Alain Juppé : "Le péril du Daech est majeur. D'abord sur la région, mais aussi pour nous. Ils sont des barbares qui n'ont rien n'avoir avec l'Islam. Cela va durer. C'est une guerre de religion entre sunnites et chiites et les enjeux sont économiques. Nous avons tout essayé pour faire lâcher prise à Bachar Al Assad, il a tout refusé".

Les révolutions arabes

Alain Juppé : "Je ne regrette pas Ben Ali, je ne regrette pas Kadhafi et je regrette que Bachar Al Assad soit toujours là. Même si ça a mal tourné en Syrie".

Nicolas Sarkozy

Alain Juppé : "Nous sommes des amis avec ce que ça peut conforter parfois d'incompréhension. Entre amis on se fritte parfois. Mais je parlais d'ami politique."

Le nouveau Sarko, le nouveau Juppé 

Alain Juppé : "Une chose n'a pas changé, l'état de mon cuir chevelu. Sinon bien sûr on prend de la bouteille, surtout à Bordeaux. Je parle aux Français, ils me jugent, c'est leur droit."

Bygmalion et la transparence

Alain Juppé : "Moi je n'ai pas été exemplaire dans ma vie, j'ai subi une condamnation pénale. J'ai été le seul à assumer, je pensais que c'était mon devoir. Par ailleurs, je rappelle que la cour d'appel à noté que je ne m'étais jamais enrichi personnellement. Je n'ai aucune responsabilité dans l'affaire Bygmalion, je n'ai aucune idée sur ce qui s'est passé et je ne veux pas m'en mêler. "

Peut-on être candidat à la présidence quand on a été condamné

Alain Juppé : "Moi j'ai purgé ma peine. On a peut-être droit à l'oubli pour quelque chose qui s'est passé il y a dix ans. "

La solitude

Alain Juppé : "Mon problème de solitude c'est l'inverse de ce que vous imaginez. Parfois j'ai envie d'être seul mais je ne le suis jamais. Partout où je vais, dans la rue, sur les réseaux sociaux, on me souhaite "bonne chance". "

La primaire

Alain Juppé : "Je ne suis pas méfiant. Je suis rassuré par les déclarations de Nicolas Sarkozy, on va les faire. Maintenant il faut avancer. Bruno Le Maire a rédigé une charte des primaires que je trouve excellente. Je veux m'adresser à tous les électeurs qui ne veulent pas continuer l'expérience socialiste et qui réalisent le manque de crédibilité du Front national. Il faut que tous puissent participer aux primaires".

Son tempérament

Alain Juppé : "Je peux être un peu immodeste ? J'ai eu le prix de l'humour politique mardi dernier."

Le mariage homosexuel

"Je n'ai jamais stigmatisé les membres de la manif pour tous. Ils expriment des convictions profondes et ils méritent le respect. Il y a même des gens de gauche dans cette manifestation. Il faut respecter les autres. En France, l'homophobie a été très répandue. Aujourd'hui, on accepte qu'un homme et un autre homme aient des sentiments l'un  pour l'autre et de même entre une femme et une femme. Il faut donc leur donner un statut. On leur a donné le mariage. J'aurais souhaité qu'on appelle ça différemment. Mais je ne souhaite pas revenir dessus. La GPA c'est différent, c'est le marchandage du corps. Sur la PMA c'est encore autre chose. En France cette pratique est réservée aux couples hétérosexuels en situation de stérilité physique, je souhaite que cela reste tel quel. "

Le duel avec la députée Marion Maréchal Le Pen

L'immigration

Marion Maréchal Le Pen : "Il faut que vous m'expliquiez le racisme structurel dont vous parliez plus tôt. J'ai lu votre livre, vous reniez l'assimilation et vous admirez le multiculturalisme dont on déplore aujourd'hui les échecs dans les pays voisins. On voit également cet échec chez les Français qui partent faire le djihad. Je crois que l'égalité des droits ne suffit pas pour le bon vivre ensemble".

Alain Juppé : "J'ai dit que les Français n'étaient pas racistes, j'ai simplement dit qu'il existait du racisme en France. Ce n'est pas structurel, je reviens sur le mot de la personne qui m'a interrogé. L'assimilation me parait un mauvais concept, c'est impossible de rompre avec ses attaches. Impossible rien qu'à cause des réseaux sociaux et c'est moralement mauvais. Je veux l'immigration à condition que les nouveaux arrivants s'intègrent la nation française, ils doivent connaitre l'histoire française, sa culture et sa langue. Je leur demande des efforts, comme avec le contrat d'accueil et d'intégration."

Marion Maréchal Le Pen : "Je ne suis pas d'accord avec vous, l'assimilation a marché au 19ème siècle et au 20ème. Je veux que les nouveaux arrivants ne se contentent pas de réciter l'histoire de France mais de les rejoindre. Il faut abandonner une partie de sa culture pour se fondre dans la culture française pour se fondre dans ses mœurs. C'est un sacrifice énorme mais la France offre beaucoup et c'est la moindre des choses que d'adopter ses règles. Aujourd'hui deux jeunesses différentes se regardent en chien de faïence, nous avons les mêmes droits  mais cela ne suffit pas. Vous encouragez les revendications de culture, de rites, de traditions dans la sphère française, c'est irresponsable.

Alain Juppé : "Je ne demande pas aux arrivants de se fondre mais de s'intégrer, c'est différent. Quand on fond on disparait. "Fusion", c'est très sensible. Est-ce que vous souhaitez demander à ceux qui arrivent de l'extérieur de renoncer à leur religion ?

Marion Maréchal Le Pen : "Non, je vous parle de la sphère publique, ça n'a rien à voir".  

Alain Juppé : "La laïcité ce n'est pas la guerre aux religions. Il faut que l'Islam accepte la conception de la laïcité et je crois que beaucoup de musulmans sont prêts à le faire."

Marion Maréchal Le Pen : "Vous avez dit que vous alliez aider à financer la mosquée de Bordeaux. Je trouve ça critiquable, cela va contre la loi de 1905."

Alain Juppé : "Les catholiques ont des églises, les juifs ont des synagogues, il est normal que les musulmans aient des lieux de culte. Le voile et la burqa,  je ne crois pas m'être exprimé contre la loi d'interdiction. "

Marion Maréchal Le Pen : " Ce serait aux pouvoirs publics de restaurer l'égalitarisme entre les religions, c'est une conception biaisée selon moi. Pour l'immigration, je ne comprends pas pourquoi vous parlez de quotas européens aors que vous voulez défendre l'espace Schengen. "

Alain Juppé : "L'immigration zéro ça n'existe pas. Il faut lutter contre l'immigration clandestine qui est un fléau.  Mais l'immigration professionnelle est une compétence française, je demande des quotas. Le regroupement familial, il faut l'encadrer d'avantage. Le droit d'asile, aujourd'hui c'est une passoire. Aujourd'hui 80% des demandeurs d'asile sont déboutés car leurs demandes ne sont pas recevables mais ils restent sur le territoire national dans une zone de non droit. Il faut renforcer la restriction. Enfin, quand quelqu'un est dans une situation illégale et qu'il a commit des délits, c'est encore différent. Les infractions ne sont jamais sanctionnées. Cela doit changer."

Marion Maréchal Le Pen : "L'Europe, pour laquelle vous avez signée, nous empêche justement d'être souverains dans le domaine de l'immigration". 

Droit de suite 

Carole Barjon : "Vous voulez des primaires ouvertes. Il se trouve qu'hier François Bayrou s'est dit moins enthousiaste, qu'est ce qui se passe s'il se retire ? "

Alain Juppé : "Si l'UMPest seule, cela poserait un problème. Il faudrait au minimum que l'une des formations du centre soit présente."

Franz-Olivier Giesbert : "Vous avez dit que la crise avait commencé en 2008 mais elle est arrivé en 2007. Or à ce moment-là Nicolas Sarkozy lançait une politique de relance comme si la France était seule au monde. Cette relance débile nous a couté 600 milliards d'euros supplémentaires sur les 2000 milliards d'aujourd'hui. " "Vous parlez de réforme ou d'apaisement. Mais il parait qu'on ne réforme vraiment que dans les 100 premiers jours, après c'est le statut quo. Quand vous dites que vous allez faire toutes vos réformes en cinq ans, vous ne présumez pas un peu trop de vos forces ?"

Alain Juppé : "J'annoncerai la couleur dès le départ mais cela prendra du temps, l'important c'est de marquer le cap".  

Carole Barjon : "Vous considérez qu'un seul président de l'UMP devrait donner des conférences à l'étranger en étant rémunéré ? "

Alain Juppé : "C'est une question d'éthique personnelle. Chacun fait comme il veut dans ses affaires là". 

"Comment l'avez-vous trouvé ?", demande David Pujadas aux journalistes 

Carole Barjon : "Il est cohérent, d'une étonnante décontraction. Quand on le compare à Nicolas Sarkozy, loin de s'énerver, il blague. Je pense qu'il a réussi à séduire les français. Mais on ne sait pas exactement ce qui conduit vraiment Alain Juppé à vouloir diriger la France. "

Franz Olivier-Giesbert : "On est là pour gratter là où ça fait mal et vous nous facilitez pas le boulot, Monsieur Juppé. Classe, élégant et même marrant, on ne pensait pas. Vous ressemblez au Juppé d'avant, décidé, responsable, volontariste et vous m'avez rappelé l'époque où Jacques Chirac disait : "C'est le meilleur d'entre nous", et François Mitterrand : "Ouais, c'est un homme d'Etat".  Cela ne s'est pas passé comme ça mais cela est peu-être sur le point de chanegr. Aujourd'hui, Jupper ne fait plus la tête. Il tacle sans en avoir l'air mais sait aussi séduire. Le numéro avec Marion Maréchal Le Pen va rester dans les annales". 

Le sondage Harris Interactive après la prestation Juppé

Jean-Daniel Lévy : "A la question "Alain Juppé vous a-t-il convaincu ? ", 56% de Français répondent oui. "Est-ce qu’Alain Juppé comprend bien les préoccupations des Français ?" Ils 49% à répondre à l'affirmative avant l'émission, 63% maintenant. Son capital sympathie, lui, est passé de 54 à 72%. Par ailleurs, si 60% des Français avaient une bonne opinion d'Alain Juppé quelques heures auparavant, ils sont désormais 68%. Enfin à la question : "Alain Juppé ferait-il un bon président?", 61% des Français répondent oui. En conclusion, le regard global à l'égard sur Alain Juppé a évolué positivement. En général, les évolutions sont moins nettes. Mais est-ce que cette évolution va durer ? S'agit-il d'une image fugace ou non ?" 

Ce qu'il faut savoir avant l'émission

Alors que l'UMP est en pleine guerre des chefs, Jacques Chirac a officialisé ce jeudi son soutien à Alain Juppé "J'ai toujours su qu'Alain Juppé serait au rendez-vous de son destin et de celui de la France. Peu de choses pouvaient me faire plus plaisir pour moi-même, pour lui et surtout pour notre pays", a déclaré l'ancien président lors d'une interview au Figaro. 

Il y a quelques jours, l'ancien Premier ministre de Jacques Chirac résumait son projet en ces termes : "apaiser, rassembler, réformer", en évitant " les clivages inutiles " (comme le droit de vote des étrangers ou encore la famille). " Je ne crois pas aux ruptures brutales et aux révolutions, cela se finit toujours mal et souvent par des retours en arrière, a également fait valoir Alain Juppé devant la Fondation Concorde. "Ce qui m’intéresse, c’est la méthode", martèle l'homme qui prône des "réformes profondes"- de l’Education nationale, du système fiscal, de la dépense publique, de la protection sociale ou des politiques d’immigration. Toutefois, insiste-t-il, ces réformes doivent être "co-construites avec les Français".

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