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Coca-Cola lâche 
du lest en France
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Vengeance

Le groupe est revenu sur la suspension de ses investissements, destinée à protester contre la taxe sur les sodas et boissons sucrés.

[Mise à jour vendredi 9, 11h]

Coca-Cola Enterprises est revenu sur l'annonce d'hier selon laquelle le groupe allait réévaluer ses investissements en France dans le but de dénoncer la taxe sur les sodas et boissons sucrés prévue dans le plan anti-déficit du gouvernement.

Le président du groupe pour l’Europe, Hubert Patricot, a évoqué une "erreur de communication" et affirmé que Coca continuerait à "investir en France".

Le groupe devait en fait mettre en place deux mesures de rétorsion : l'annulation de la venue de son président, John Brock, pour les 40 ans de l'usine des Pennes-Mirabeau, dans les Bouches-du-Rhône, et la suspension d'un investissement de 17 millions d'euros prévu en 2012 sur ce site, qui devait justement être annoncé pendant les célébrations.

"Celui-ci n'est pas annulé mais il doit être réévalué dans le contexte d'incertitude créé par la taxe", a expliqué la marque, qui souhaitait conditionner le maintien de cet investissement au résultat du vote de la mesure au Parlement. "Nous entendons ainsi protester symboliquement contre une taxe qui sanctionne notre entreprise et stigmatise nos produits".

La taxe, qui sera discutée dans les semaines à venir dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale et pourrait entrer en vigueur début 2012, devrait rapporter 120 millions d'euros à l’État. Elle devrait renchérir le prix de la canette d'un centime d'euro en moyenne, selon les industriels du secteur.

L'Association nationale des industries alimentaires a apporté son soutien à Coca-Cola et affirmé et s'attendre à d'autres actions du même ordre.

Lu sur Libération.fr

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