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Manifestation pro-palestinienne interdite : prison avec sursis pour 3 émeutiers
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Premier verdict

Lors des premiers procès en lien avec la manifestation interdite samedi dernier à Paris, trois peines de prison avec sursis et une relâche ont été prononcées ce lundi soir.

La manifestation de soutien aux populations palestiniennes, qui avait été organisée samedi malgré son interdiction par les forces de l'ordre, a donné lieu à dix-neuf gardes à vues. La peine la plus conséquente a été prononcée contre un père de famille, condamné à 10 mois de prison avec sursis pour avoir fait preuve de rébellion après avoir participé à un attroupement malgré les ordres de se disperser. Six mois de prison ferme avaient été initialement demandés par le procureur de la République à l'égard de cet homme, un ingénieur de 33 ans au casier judiciaire vierge.

4 mois de prison avec sursis ont ensuite été prononcés contre un autre homme de 33 ans, pour les mêmes délits ainsi que pour avoir caché son visage lors de la manifestation. Père de 3 enfants, cet informaticien à été condamné à verser 1150 euros à un policier qui avait été blessé après son interpellation.

Enfin, une femme de 31 ans a été condamnée à six mois de prison avec sursis et 105 de travaux d'intérêt général par la chambre 23-1 du tribunal correctionnel. Motif : violence et outrage à agent après avoir lancé une bombe lacrymogène. Cette femme sans emploi s'est défendu de son geste : "Les policiers lançaient des bombes lacrymogènes. J'en ai vu une atterir à mes pieds. Le premier réflexe que j'ai eu c'est de la ramasser et de la lancer devant moi. Je ne fais partie d'aucun groupe politique. Je suis juste venue manifester avec une amie pour soutenir la Palestine", s'est-elle justifiée.

La relâche a été accordée à une dernière personne de 26 ans, arrêtée sur la place de la Bastille alors que la manifestation suivait son cours dans le quartier de Barbès. Le tribunal correctionnel de Paris va également juger, en comparution immédiate, ce mardi, sept autres personnes placées en garde à vue, pour des motifs de violence. 

lu sur Le Parisien

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