François Hollande sur BFMTV et RMC : Valls demande du respect pour le président, la droite le juge "fébrile", "surréaliste" et "impuissant"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande à la télévision et à la radio ce mardi matin
François Hollande à la télévision et à la radio ce mardi matin
©Capture d'écran

SAV

Manuel Valls a défendu le chef de l'Etat et a demandé du "respect" à son égard.

  • François Hollande fête ses deux ans comme président en ce 6 mai
  • Le président a effectué sa première matinale depuis le début de son quinquennat
  • Dans la foulée de l'émission, il s'est rendu à Villiers-le-Bel pour une visite hautement symbolique dans cette ville marquée par des émeutes urbaines en 2007
  • "J'ai toujours des regrets. J'aurais pu aller plus vite, j'aurais alerté les Français davantage sur la situation" a-t-il concédé


20h50 : Pour Jean-Luc Mélenchon, "François Hollande est dangereux"'

Le coprésident du Parti de gauche était l’invité de l’émission "Preuves Par Trois" sur Public Sénat. Il a notamment dénoncé le "vocabulaire de la droite" employé par François Hollande.

20h30 : Cécile Duflot "s'opposera fortement quand le gouvernement fera des erreurs"

Pour sa première prise de parole publique depuis son départ du gouvernement, la nouvelle députée de Paris a dit sa détermination à s'exprimer librement, sur le plateau du 20h de France 2. Elle a notamment confirmé qu'elle n'aurait pas voté le plan de rigueur présenté par Manuel Valls.

19h30 : L'impitoyable réquisitoire de la députée UMP Claude Greff

La députée d'Indre-et-Loire est revenue sur le "triste anniversaire entre impopularité, échec et regret" du mandat de François Hollande : "il a dit ce matin qu'il n'avait rien à perdre. Si lui, n'a rien à perdre, c'est la France aujourd'hui qui perd tout" a-t-elle regretté, avant de souligner : "Votre seul et unique argument se résume toujours à l'héritage de votre prédécesseur. C'est la force des faibles".

18h30 : L'UMP continue de charger le bilan de Hollande

Après Georges Fenech, député UMP du Rhône, qui lance au gouvernement que l'on ne peut "que constater les ravages de (sa) politique en matière de sécurité", au tour de Pierre Morel-A-L'Huissier, député UMP de Lozère, d'estimer que "cela fait deux longues années que, mois après mois, nous ne pouvons constater les ravages de (sa) poltique sur l'Education nationale".

17h30 : Manuel Valls a rendu hommage à son prédécesseur Jean-Marc Ayrault

"Soyons fiers de ce que nous avons entrepris depuis deux ans, soyons fiers du choix que les Français ont fait le 6 mai 2012" a expliqué le Premier ministre lors de la séance de questions au gouvernement. "Soyons fiers aussi de ce que nous devons engager dans les trois ans parce que nous ne le faisons pas pour nous-mêmes, nous le faisons pour les Français, pour la France."

16h55 : Claude Bartolone exclut toute dissolution de l'Assemblée nationale

"Tout est en place pour nous permettre de relever la mission historique de ce quinquennat : rendre à la France son rang et offrir aux Français une vie plus juste" note le président de l'Assemblée nationale sur son site personnel : "Il figure notre volonté collective que ce quinquennat laisse une trace profitable au pays et à tous nos compatriotes, singulièrement les plus humbles".

16h05 : Difficile séance de questions au gouvernement pour l'exécutif

Le député UMP de la Drôme Hervé Mariton a ironisé sur l'intervention de ce mardi matin de François Hollande : "Le président a été lucide ce matin. Il a reconnu qu'il n'avait pas été élu pour la qualité de son programme".

15h45 : Manuel Valls demande du "respect" pour François Hollande

Manuel Valls a commenté l'intervention de François Hollande. "S'il y a une leçon que je tire de ces dernières années et de mon expérience parlementaire, c'est que nous devons davantage nous respecter et davantage respecter le chef de l'Etat. Si François Hollande a été élu en mai 2012, c'est parce que les Français voulaient un changement et ne voulait plus de la politique de Nicolas Sarkozy. Le cap est fixé" a terminé le Premier ministre à l'Assemblée nationale. 


15h10 : Jean-Vincent Placé regrette la faible place de l'Europe dans l'interview

"Sur la forme je l'ai trouvé très grave et déterminé. Je m'en réjouis. Mais je regrette juste qu'on ai pas parlé plus d'Europe" a-t-il commenté sur BFMTV.

14h30 : La France "va dans le mur" selon Florian Philippot

François Hollande "nous a dit qu’il veut aller encore plus vite mais s’il veut aller plus vite dans la même direction, il va nous conduire dans le mur encore plus rapidement et je crois que ce n’est pas une bonne chose pour la France et les Français. Quand est-ce qu’on va admettre ses erreurs, changer de politique?" a dit le vice-président du FN.

13h45 : "François Hollande a peur du peuple", selon Valérie Pécresse

La députée des Yvelines estime sur I-Télé que le report potentiel des élections régionales traduit "une peur des Français" et que le chef de l'Etat veut "supprimer les élections locales".

13h25 : Henri Guaino se questionne sur la communication présidentielle

"Le sujet n'est pas pour le président de la République d'être le commentateur de ses propres défaillances ou de ses propres échecs, c'est d'en tirer les leçons" s'est demandé le député UMP.

13h00 : Nicolas Dupont-Aignan juge que François Hollande "condamne notre pays à stagner"

Le député souverainiste de l'Essonne et président de Debout La République (DLR) estime dans un communiqué que le chef de l’Etat "n’a retenu aucune leçon de ses échecs successifs". L’élu souligne que François Hollande "condamne notre pays à stagner (…). Il n'a toujours pas compris qu'en se soumettant à l'Union européenne de Bruxelles et au diktat d'Angela Merkel, il bloque la croissance".

12h45 : Christian Jacob : "C'est 1 naufrage de la fonction présidentielle. Il a été affligeant et consternant"

Le chef de file des députés UMP n'a pas eu de mots assez durs à l'encontre du président, sur le plateau de LCP.

12h34 : Un député PS est "surpris" par la teneur du discours de François Hollande

Laurent Baumel est "surpris" par la teneur du discours de François Hollande. L'un des 41 députés socialistes "frondeurs" lors du vote du pacte de stabilité a exprimé son désaccord disant que les réformes en cours étaient trop favorables aux entreprises et que les électeurs de gauche ont sanctionnée.  "L'important pour le président de la République, c'est d'ouvrir un débat public sur l'opportunité d'une baisse de charge de 40 milliards d'euros accordée aux entreprises, sans garantie de création d'emplois en contrepartie" a-t-il indiqué à BFMTV.

12h15 : Jean-Pierre Raffarin trouve que les "socialistes sont spectateurs" de la crise

"Les socialistes sont spectateurs de la politique française. François Hollande devrait mesurer que l'inquiétude des Français c'est le chômage. J'ai l'impression que les socialistes font l'impasse sur la force de la crise qui frappe la France" a déclaré l'ancien Premier ministre. 

12h00 : Brice Hortefeux "stupéfait" de voir "l'impuissance" de François Hollande

"Cette intervention est le signe d’une grande fébrilité après l’échec des municipales" a expliqué le vice-président de l'UMP. "Je suis stupéfait que l'on n'ait pas parlé d’Europe, un enjeu majeur qui concerne l’ensemble de notre continent dans quelques semaines à peine et ça aurait dû être un des axes et l’occasion d’écrire un cap et ça n’a absolument pas été le cas. Ce que l’on retient surtout, c’est un témoignage d’impuissance".

11h55 : Laurent Wauquiez très sévère

Le député UMP a dénoncé "le report des élections" évoqué par François Hollande. "Je trouve surréaliste , alors que les Français sont préoccupés par le chômage et le pouvoir d'achat, que le président de la République n'annonce que le report des élections prévues en 2015. Mais sur quelle planète vit-il?".

11h47 : Emmanuelle Cosse (EELV) est "perplexe" après l'intervention de François Hollande

La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les verts n'a pas franchement adhéré au discours du président. "Le problème c'est que cette pédagogie se fait sur les vieilles recettes comme la sempiternelle annonce sur la baisse du coût du travail. Il n'y a rien eu sur l'écologie, rien sur la transition énergétique alors que cela est porteur de solutions en termes de création et maintien de l'emploi de meilleure qualité de vie et de réduction des dépenses de santé" a-t-elle affirmé.

11h40 : Une "formidable démonstration d'impuissance" selon Marine Le Pen

Marine Le Pen a critiqué l'intervention de François Hollande à BFMTV/RMC. Pour elle, il s'agissait d'un "exercice inutile qui a contribué à abaisser encore un peu plus la fonction présidentielle. (...) Les mêmes incantations ridicules sur la croissance et le chômage, François Hollande voyant même le signe d'un 'retournement économique' dans le fait d'avoir les prévisions de croissance les plus faibles du continent. Aucune nouvelle annonce, en aucun domaine, n'a été faite, hormis le très probable recul des élections régionales en 2016. François Hollande entend ainsi priver nos concitoyens de leur parole et imposer par la force une réforme territoriale majeure sans consulter les Français", a-t-elle indiqué.

Sur le dossier Alstom, elle a expliqué avoir vu une "formidable démonstration d'impuissance. (...) Pour François Hollande, le rôle de l'Etat n'est pas d'agir et de sauver un fleuron industriel rentable par une entrée de l'Etat dans le capital (hypothèse balayée d'un revers de main), mais 'd'améliorer les offres' allemande et américaine", d'après elle".

11h20 : Pierre Laurent du PCF dénonce un nouveau virage social-démocrate

"Le président s'est livré à un laborieux service après vente de sa politique. Il en rajoute une couche lorsqu'il annonce de nouvelles exonérations sociales pour les entreprises alors que cela ne donne aucun résultat. (...) Quand on enlève des cotisations sociales aux salariés, on ne leur donne pas de pouvoir d'achat en plus puisqu'elles servent à financer leurs retraites."

11h05 : Henri Guaino critique

"Je me pose une question : était-il vraiment à sa place ? Est-ce le rôle d’un président de la République de communiquer de cette façon ?" a réagi le député

10h45 : Jean-François Copé : "Le président de la République est déconnecté des réalités"

Sur le report des élections régionales et cantonales à 2016, Jean-François Copé demande "un référendum" sur la réforme institutionnelle. "Je suis abasourdi de voir que le président de la République ait pu consacrer une interview sur les deux premières années de son quinquennat à parler de tripatouillage électoral et de report d'élections cantonales et régionales à 2016. Cela sous-entendrait donc que ces élections, il aurait peur de les perdre en 2015 et qu'il préfère les décaler à 2016. Voilà ce que l'on entend du chef de l'Etat aujourd'hui. C'est d'autant plus désolant, choquant, qu'il s'agit en réalité d'une grande réflexion institutionnelle que l'on doit avoir". 

"On nous parle d'un big bang institutionnel. Pourquoi pas, mais alors ça doit être avec à la clé un référendum, ça doit être à la clé avec la consultation de tous les Français. C'est l'avenir de nos institutions qui est en jeu et pas simplement un bout de loi", a-t-il insisté.

10h30 : Marine Le Pen "affligée" par l'intervention

La présidente du Front national note également les "lapsus ravageurs" du président, après que celui-ci ait parlé de Leonarda Dibrani en disant qu’elle avait été "enlevée".

10h15 : Eric Ciotti revient sur le "bilan" de Hollande

10h05 : Nadine Morano ironise après l'intervention de François Hollande

9h50 : Thierry Mandon, porte-parole des députés PS à l'Assemblée, défend le président

"Le président a mis en place quelques ajustements salutaires pour la suite de son quinquennat. (...) Je pense qu'il a fait le choix de renforcer les entreprises du pays. Il a aussi essayé pendant deux ans de maîtriser la finance. Puis il a essayé de redonner la confiance aux classes moyennes. Il veut que les Français aient plus de pouvoir d'achat et que les impôts touchent moins les plus faibles".

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