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Conseil des ministres : Manuel Valls et François Hollande pour une "nouvelle étape" du quinquennat
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Tout le monde sur le banc

Ce premier Conseil des ministres avec un gouvernement "de combat" a eu lieu ce vendredi matin, à 10h, avec une feuille de route très précise, et sans les Verts.

François Hollande a présidé ce vendredi à l'Élysée le premier conseil des ministres du nouveau gouvernement mené par Manuel Valls. Le chef de l'Etat entend lancer "une nouvelle étape" de son quinquennat, après la débâcle des municipales.

Le président de la République a donné, selon l'Élysée, sa "feuille de route" et le Premier ministre sa "méthode de travail" à l'équipe "resserrée" de seize ministres qui se sont retrouvés autour de la grande table du salon Murat, où se déroulent traditionnellement les conseils des ministres. A 9h30, Manuel Valls a eu, comme il est de coutume, un entretien avec François Hollande d'une durée de 30 minutes. Conformément à l'article 49-1 de la Constitution, ce premier conseil autorisera le Premier ministre à engager la responsabilité de son gouvernement mardi prochain devant l'Assemblée sur une déclaration de politique générale. 


Deux nouveaux visages apparaîtront sur la photo du nouvel exécutif : François Rebsamen, nommé ministre du Travail, de l'Emploi et du Dialogue social, et Ségolène Royal. Situation totalement inédite, l'ex-candidate à la présidentielle fait son grand retour sur la scène politique comme numéro trois du nouveau gouvernement de François Hollande, à la tête d'un grand ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie. L'ancienne candidate à l'élection présidentielle de 2007 a marqué son entrée au gouvernement avec un sortie fracassante sur la nécessaire -selon elle- remise à plat de l'écotaxe. Les ministres, qu'ils soient entrant ou anciens, sont arrivés au compte-goutte à l'Elysée, pour la plupart à pied et non pas en voiture. 

Premiers couacs

Alors que le président de la République a promis "une équipe resserrée, cohérente et soudée", celle-ci, à peine constituée mercredi, a connu un premier "couac" autour de l'attribution du portefeuille du Commerce extérieur que se disputaient le chef de la diplomatie Laurent Fabius et le ministre de l'Économie Arnaud Montebourg. Après plus d'une journée de tergiversations, Matignon a fini par annoncer jeudi soir que ce dossier reviendrait au ministre des Affaires étrangères et numéro deux du gouvernement qui depuis 2012, a fait de "la diplomatie économique" une priorité de son action au Quai d'Orsay.

EELV dans le rétroviseur

L'absence des Verts dans ce nouveau gouvernement le laissera personne indifférent. Europe Écologie-Les Verts (EELV), qui détenait deux portefeuilles dans le gouvernement Ayrault - Cécile Duflot (Logement) et Pascal Canfin (Développement) -, a refusé d'intégrer l'équipe Valls, estimant qu'elle ne constituait "pas la réponse adéquate aux problèmes des Français". Le nouveau Premier ministre leur avait pourtant fait des propositions alléchantes, s'engageant sur "la transition énergétique", des actions en faveur de la "justice sociale" et de la "décentralisation", trois thèmes chers aux écologistes. Les parlementaires écologistes - 17 à l'Assemblée, 10 au Sénat - ont prévenu qu'ils réservaient leur réponse à l'engagement de responsabilité du gouvernement. "Il n'y a ni défiance automatique ni confiance absolue", a déclaré leur chef de file à la Haute Assemblée, Jean-Vincent Placé.

La semaine prochaine, "une dizaine de secrétaires d'État" doivent venir compléter ce nouveau gouvernement. 

Lu sur le Point

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