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Municipales 2014 : UMP, PS, FN, les négociations se poursuivent
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Tractations

Les tractations pour la constitution des listes ont débuté ce lundi, au lendemain d'un premier tour marqué par l'abstention, le recul du PS et la percée du Front National.

A Paris, le PS et EELV ont décidé ce lundi de fusionner leurs listes au terme d'un accord qui prévoit 18 postes de conseillers de Paris aux écologistes. Concernant le Parti de gauche, les discussions avec le PS ont en revanche tourné court. Nathalie Kosciusko-Morizet a de son côté engagé des négociations pour réintégrer des dissidents UMP ou DVD.

Des triangulaires dans une centaine de villes pour le FN

Le FN  peut déjà imposer des triangulaires au second tour dans une centaine de villes de plus de 30.000 habitants. "Nous avons déjà 472 conseillers municipaux rien qu'après le premier tour, 102 conseillers communautaires et nous serons présents dans 315 seconds tours dimanche. C'est plus qu'un pari réussi", a estimé lundi le vice-président du FN, Florian Philippot, avant la réunion du bureau exécutif . Le nombre définitif de ces triangulaires ne sera connu que mardi après 18H00, date limite du dépôt des candidatures au second tour. Dans 77 villes de plus de 30.000 habitants, quatre candidats peuvent même se maintenir. A Bagnolet, six listes peuvent être présentes.

La gauche mise sur la remobilisation

A gauche, le PS a appelé les électeurs à faire barrage au FN. Harlem Désir, le premier secrétaire du PS, a affirmé que son parti, Europe Ecologie-Les Verts et le PCF avaient "décidé du rassemblement le plus large" possible pour le second tour. Le porte-parole du PS David Assouline a averti que les listes qui ne se retireraient pas en cas de menace FN n'auront pas l'investiture du PS. Pierre Laurent, numéro un du PCF, a de son côté demandé "la fusion des listes de gauche" pour "barrer la route" au FN tandis que deux syndicats, la CFDT et l'Unsa, ont appelé à "faire barrage" au FN.

De son côté, Jean-François Copé estime que l'UMP "est en train de renaître après deux années difficiles". A l'issue de la réunion du bureau politique de son parti, il a prévenu que "l'UMP se maintiendra(it) dans toutes les villes" le 30 mars. Il a exclu toute alliance avec le FN, menaçant d'exclusion ceux qui passeraient outre et tout appel à voter PS, "allié à l'extrême gauche qui n'a rien à envier à l'extrême droite". Une stratégie qui va à l'encontre de celle de son alliée, l'UDI qui a pris "une décision sans ambiguïté" demandant au PS et à l'UMP de se retirer dans plusieurs villes pour contrer le FN, comme Forbach, Carpentras ou Saint-Gilles.

Lu sur Le Nouvel Obs

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