Bhoutan, Mongolie, les trésors cachés de l'Asie...<!-- --> | Atlantico.fr
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A l’inverse de la majorité des nations de par le monde, le Bhoutan ne cherche pas à attirer chaque année le maximum de touristes
A l’inverse de la majorité des nations de par le monde, le Bhoutan ne cherche pas à attirer chaque année le maximum de touristes
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... mais aussi lancez-vous dans le tour du monde des animaux en voie de disparition, à commencer par l'Afrique.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

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Le Bhoutan, une destination de luxe

Le Bhoutan est un pays à part. A l’inverse de la majorité des nations de par le monde, le Bhoutan ne cherche pas à attirer chaque année le maximum de touristes. Très attaché à ses valeurs, à sa culture et à son environnement, le Bhoutan tient plus que tout à ne pas voir débarquer des hordes de touristes sur ses terres. C’est pourquoi la découverte de ce petit royaume, situé à l’est de l’Himalaya, est un vrai voyage de luxe, réservé à de très rares privilégiés. Et l’expérience en vaut réellement la peine. Les voyageurs se plongent dans un royaume qui a su, au fil des siècles, se protéger de l’influence extérieure et ainsi chérir sa culture, ses rites et ses coutumes ancestrales. Le Bhoutan demeure un royaume presque médiéval à l’intérieur duquel les moines bouddhistes continuent à prospérer à l’intérieur de leurs énormes forteresses, les Dzongs.

Thimphu, la capitale, est une ville typique du Bhoutan. En pleine expansion, elle parvient à allier la tradition à une certaine modernité. Le National Memorial Chorten, bâti dans les années 70, rappelle à chacun que le Bhoutan est le seul royaume bouddhiste du monde et que son jeune souverain, Jigme Khesar Namgyel Wangchuck, y est particulièrement révéré. La Bibliothèque Nationale permet de s’immerger dans la littérature du royaume et l’hébergement, de très grande qualité, assure un séjour de rêve dans la capitale du royaume. Nombre de temples et de monastères plus surprenants les uns que les autres sont également à voir pour une première étape des plus prometteuses. Tout comme le Trashi Chhoe Dzong, le siège du gouvernement ou Pangri Zampa, deux bâtisses du XVIe siècle, désormais transformées en école d’astrologie.


Mais le Bhoutan c’est aussi un grand nombre de petits villages, tous plus authentiques les uns que les autres. Paro, situé à X heures de Thimpu, s’est développé dans les années 80, autour de son Dzong. Les monastères et le Musée National, abrité dans l’ancienne tour de guet datant de 1650, sont incontournables. Reconnu comme un passage obligatoire au Bhoutan lorsque l’on découvre le pays, Paro et sa région offrent par ailleurs des ballades à couper le souffle notamment vers le Drukgyel Dzong qui avait la particularité d’être à la fois un monastère bouddhiste et une forteresse avant d’être presque complètement détruit par le feu. Par temps clair, on peut par ailleurs apercevoir le Mont Chomolhari qui s’élève à plus de 7000m d’altitude.

Le Monastère de Taksang, surnommé le Refuge du Tigre, est lui perché à plus de 3000 mètres. Il s’agit de l’un des lieux de pèlerinage les plus importants du monde himalayen. Au VIIe siècle, Guru Rinpoche, qui est considéré comme le second Bouddha, est censé y être arrivé à dos de tigresse pour méditer pendant trois mois. Il faut 2 ou 3 heures de marche intense en émotion à travers villages et forêts de pins pour y accéder. Et l’arrivée est saisissante…


Dernier grand moment de la visite de l’ouest du Bhoutan, Punakha. Ancienne capitale d’hiver du royaume, Punakha, est connue et reconnue au Bhoutan pour la culture du riz. Vallée la plus basse du Bhoutan, la vallée de Punakha ne s’élève qu’à 1300 mètres et bénéficie d’un climat bien plus tempéré que le reste du pays, notamment en hiver. La visite de Punakha est forcément marquée par celle du Dzong qui surplombe le croisement de deux rivières, la Mo et le Pho, c’est-à-dire la Mère et le Père en français. Le Dzong est le siège administratif du district de Punakha et est composé de 21 temples. L’autre attraction principale de Punakha est incontestablement le Chimi Lhakhang, un autre monastère bouddhiste. Mais celui-ci a une particularité peu commune puisqu’il s’agit du temple de la fertilité. A l’intérieur, des couples ne pouvant avoir d’enfant et venant du monde entier prient.

Pour les amateurs d’aventure et de treks il sera alors temps de prendre la direction de l’est du royaume. Pour les autres, pas d’inquiétude, le Bhoutan regorge de merveilles à découvrir…

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Le tour du monde des animaux menacés de disparition

M-6 avant la fin du monde. Dans six mois, l’humanité toute entière s’éteindra. Du moins c’est ce qu’a prédit le peuple maya il y a plusieurs siècles. Chacun s’y prépare donc à sa manière. Ségolène Royal, François Bayrou et Nadine Morano ont décidé d’en profiter pour prendre quelques vacances, l’équipe de France de football s’est dite qu’il était temps de gagner un match officiel tandis que David Cameron profite des derniers mois pour s’amuser avec notre Président.

Le 21 décembre prochain, c’est l’apocalypse qui devrait s’abattre sur Terre provoquant un changement radical à l’échelle mondiale. Sans que quiconque ne puisse rien y faire. Rien du tout ? Pas d’accord. Avant de passer dans l’autre monde, autant profiter au maximum de celui-ci. En profiter, c’est en faire le tour pour en apprécier la moindre parcelle. Alors embarquez dans votre avion privé et partez à la découverte du monde. Après notre suggestion de découverte des civilisations disparues le mois dernier, nous vous proposons ce mois ci de faire la tournée des animaux en voie de disparition.

Et pour entamer un voyage exceptionnel, autant aller chercher directement ce qu’il y a de mieux. Dans cette optique, direction l’Afrique et ses fameux safaris. Dans le monde entier, il n’y a rien de mieux que les safaris africains pour partir à la rencontre des animaux. Et ce n’est pas à n’importe lequel des safaris que les voyageurs participeront puisqu’en plus d’aller à la rencontre d’animaux devenus rares, ils auront la possibilité d’admirer les merveilles du continent africain depuis le ciel grâce à un avion privé. Principale espèce menacée au programme, le gorille des montagnes est le plus grand des primates. Privé d’habitat en raison de la déforestation et cible privilégiée des braconniers pour sa viande, son crâne et ses mains, il n’en resterait qu’un peu plus de 600 aujourd’hui. Cette étape sera également l’occasion de croiser de nombreux autres animaux tels que des éléphants, des girafes ou des rhinocéros grâce à la faune riche dont dispose l’Afrique.

Puis pour la prochaine étape, direction l’Asie. Au programme Inde, Chine et Indonésie pour découvrir nombre d’animaux dont la situation s’aggrave jour après jour. En 1900, la population du tigre du Bengale était estimée à 50 000 individus. Ils seraient aujourd’hui près de 50 fois moins nombreux. A ce rythme, l’espèce, l’une des plus connues du monde, pourrait disparaître d’ici quelques années. Et il en va malheureusement de même pour la boule de poils attendrissante qu’est le panda géant. Ces adeptes du bambou souffrent quotidiennement de la déforestation qui réduit leur habitat. Egalement chassé pour son pelage, le panda géant n’est plus représenté que par 1600 individus, tous regroupés dans le centre de la Chine. En Indonésie, deux espèces se rapprochent de l’extinction. Il s’agit de l’orang-outan et du rhinocéros de Sumatra. La population des deux espèces chute rapidement ; on estime ainsi que près de 1 000 orang-outan disparaitraient chaque année alors qu’il ne resterait que 250 rhinocéros de Sumatra ! Des chiffres dramatiques.

En Australie le plaisir s’accompagnera à la découverte. Hébergés dans un camp de luxe privé à quelques mètres de la plage, les voyageurs auront le privilège de nager avec des requin-baleines, les plus gros poissons du monde, pouvant mesure jusqu’à 20 mètres. Une expérience hors du commun et qui ne représente aucun danger, cette espèce ne se nourrissant qu’à base de plancton. Après avoir bien profité de la chaleur et de la plage, le climat va quelque peu changer… Direction le froid polaire du Canada, à la rencontre des ours blancs, les plus grands et les plus puissants des ours. Menacés par le réchauffement climatique et la fonte de la banquise, ils sont pourtant encore un certain nombre à évoluer en toute tranquillité dans le nord de la région du Manitoba. Cette zone, l’une des plus sauvages de la planète a permis aux ours d’évoluer sans connaître la crainte de l’être humain. Car contrairement aux ours chassés ou enfermés dans des Parcs, ceux-ci ne s’enfuient pas à la vue d’humains, ce qui permet de s’en approcher au plus près, sans même les déranger. Une rencontre unique et mémorable.

Bien d’autres espèces sont à découvrir au cours de ce tour du monde dont l’objectif principal sera de sensibiliser autant que possible les voyageurs sur la disparition de ceux avec qui nous partageons noter planète.

Et le mois prochain, le compte à rebours continue...

L’authenticité mongole à cheval

La Mongolie n’est pas reconnue pour ses plages, ses palmiers et son côté exotique. C’est une évidence. Mais la Mongolie n’en reste pas moins un pays fantastique à découvrir. Immense, elle est recouverte en grande partie de montagnes et de steppes qui si elles sont grandioses à observer, se prêtent mal à la vie quotidienne. Résultat, la Mongolie a la plus faible densité démographique au monde avec 1,9 hab/km². Ce qui en fait du coup aussi l’un des pays les plus sauvages et les moins souillés par la présence de l’homme. Pour la découvrir donc, pas d’hôtel cinq étoiles, pas de restaurants étoilés et pas de SPA tout équipé, c’est dans l’authenticité mongole que les voyageurs vont s’immerger.

Le luxe en Mongolie ce n’est pas le luxe habituel. Au pays de Gengis Khan, le vrai luxe c’est d’aller à la rencontre des peuples nomades, de dormir sous les yourtes, bref d’expérimenter le mode de vie d’une grande partie de Mongoles. Et ce du début à la fin. Nuits sous tentes ou yourtes, soirées autour du feu, mais surtout, il s’agit d’une randonnée à cheval. Tous les jours le guide francophone et les voyageurs feront 3 à 4 heures de cheval pour rejoindre leur prochaine étape. Des ballades magiques tant les paysages découverts au fil des jours semblent tirer de l’imagination d’un romancier à succès. Et le fait d’être à cheval plutôt qu’en voiture ou en train permet d’en profiter beaucoup plus. Tout ceci se passe dans la région du Mont Khentii, à une centaine de kilomètres d’Oulan Bator, et plus précisément dans les vallées de Bayan et Tuul. Parsemée de yourtes blanches de nomades, de jolies vallées, de rivières et de ruisseaux, elle nous offre une découverte forte en émotion.

Et ce qui est encore plus intéressant en Mongolie, c’est que beauté des paysages et culture s’accordent à la perfection. Le lac de Gurvan Nuur et le mont sacré de Burkhan Kaldun sont par exemple des lieux exceptionnels à voir. Certains affirment que Gengis Khan, le fondateur de l’empire mongol, y serait enterré. Au milieu de ces clichés de carte postale, c’est l’Histoire de Mongolie qui s’est écrite. Le mont Kherlen Bayan Ulaan serait en fait l'ancienne Khöödöö Aral, le site de réalisation de l'Histoire Secrète, la plus grande chronique historique écrite par les Mongols, à l'époque du règne d'Ogedeï, fils de Gengis Khan. Un monument, érigé récemment en son honneur, à proximité des ruines d'Arung, son ancien palais, reprend d'ailleurs ses paroles : « Mon corps disparaîtra, mais notre Peuple demeurera éternellement». Nombre de sites archéologiques sont également à voir dans la région, qu’ils datent de la période mandchoue, à Baldan Bereviin Khiid ou du Mésolithique.

Le temple Gunjin sum représente l’un des arrêts marquants du séjour. Construit en 1740 par Dondovdorj, un gendre de l’empereur mandchou. A la mort de la princesse, il fît ériger un monument funéraire et un temple en son honneur, le temple de la Fille de l’Empereur.

Entre paysages d’exception et culture remontant à plusieurs millénaires, la Mongolie propose de vivre des séjours d’exception. Au plus près des nomades et en accord avec leur mode de vie.

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Et si les miracles existaient... ?

13 août 2011, une journée dont je me souviendrai toute ma vie. Deux ans auparavant, je rencontrais Robert Hossein qui lançait un projet un peu fou. Son objectif ? Organiser un spectacle en plein air devant la Basilique Notre Dame de Lourdes, sur la vie de Jésus. Ce spectacle, intitulé «Une femme nommée Marie» ne devait être joué qu’une fois. Autant dire qu’un nombre incalculable d’incidents pouvait venir gâcher la fête. Au fur et à mesure que le spectacle approchait, tout se passait bien mais le stress augmentait, jour après jour.

Une fois le jour J arrivé, c’est la panique : pourvu qu’il fasse beau, pourvu que je ne rate pas mon avion, pourvu qu’il décolle... Et lorsque l’on arrive à Tarbes, une heure avant le début du spectacle, il pleuvait  des cordes, une angoisse grandissante devant des éléments météorologiques contre lesquels on ne pouvait rien.

Ce voyage à Lourdes, le premier de ma vie a changé beaucoup de choses dans ma perception du quotidien. D’abord cela m’a prouvé que les miracles existaient puisqu’à seulement quelques minutes du spectacle, la pluie s’est soudainement arrêtée pour faire place au ciel bleu. Ensuite parce qu’y assister, au milieu de 25 000 pèlerins dont 6 000 personnes malades, dans une ambiance d’une densité extrème, permet de relativiser certaines choses. Quelques larmes n’étaient d’ailleurs pas loin de couler depuis le coin de mon œil à la fin de la représentation, je n’étais pas le seul. Et surtout, cela m’a permis de réaliser à quel point le stress pouvait être inutile à l’existence. C’était un moment fort, un de ces moments qui marquent une vie, et l’avoir passé avec mes enfants est un bonheur immense. Sans confiance ni espérance, la peur prend sa place !

Retransmis en direct sur France 3, le spectacle a obtenu plus de 12% de parts de marché, une vraie réussite. Alors qu’en même temps l’équipe de France de rugby affrontait l’Irlande en match de préparation à la Coupe du monde. Avec une victoire à la clé, preuve que les miracles n’arrivent jamais seuls.

Gonzague de Blignières

Président du Comité de Surveillance, Equistone Partners Europe

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