G20 des entrepreneurs : leurs idées pour sauver l’économie mondiale<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Economie
Comment favoriser un climat propice à entrepreneuriat ?
Comment favoriser un climat propice à entrepreneuriat ?
©

Job de rêve

Pour relancer l'emploi, il faut des entreprises. Une réalité parfaitement comprise au G20 où quelques 250 entrepreneurs stratégiques ont pu se rencontrer et échanger.

Quentin Desurmont

Quentin Desurmont

Président fondateur de Peplum, créateur de voyages sur-mesure de luxe, Quentin Desurmont agit activement pour l’entreprenariat. Il a fait partie de la délégation du G20 YES à Moscou en 2013 et  à Mexico en 2012, est membre de Croissance + et des Entrepreneurs et Dirigeants Chrétiens. Quentin contribue aussi à l’émergence du tourisme de luxe en Europe, il est membre de Traveller Made.

Voir la bio »

Non, il n’y a plus de doute, la création d’emplois résulte aujourd’hui de la création d’entreprises. Les chiffres sont formels, en fonction des pays du G20, les nouveaux emplois dépendent des jeunes entreprises pour 60 à 90% des créations d’entreprises (88% pour la France). Alors la seule question que les dirigeants des pays du G20 devraient se poser afin d’éradiquer le chômage est : Comment tout mettre en place pour stimuler la création d’entreprises pérennes par la jeune génération ?

C’est précisément ce que 250 entrepreneurs vont faire à chaque G20 depuis 2010. Ils sont encadrés par McKinsey, Ernst & Young et leurs études,  et même supportés dans certains cas par les autorités locales – en France, c’est la direction du Trésor qui donne son appui et au Mexique, la COPARMEX, le MEDEF mexicain.

L’innovation est l’enjeu, le bien être social en est le résultat

Pour ces 250 entrepreneurs les plus emblématiques des pays du G20, de la création d’entreprises va surgir la création de valeur, les sauts d’innovation les plus déterminants (innovation médicale, technologique, nouveaux produits de consommation, services, innovation de processus...), la création d’emplois et surtout un immense terrain fertile pour le déploiement du principe de subsidiarité et le respect de la dignité de l’Homme, ne serait-ce que par la taille humaine de ces entreprises et l’assimilation par tous que les hommes et les femmes sont le premier actif de l’entreprise.

Mais cela va encore plus loin. Face à tous les grands problèmes de la société, surpopulation, droit à l’éducation, pollution et réchauffement climatique, ressources énergétiques, vieillissement des populations et progrès médical, la seule réponse satisfaisante est l’innovation.

Mais qui va prendre le risque de l’innovation ?

Et il se trouve que ces réponses par l’innovation viendront en très grande partie des entrepreneurs. En dehors des faits et des statistiques sur la création de l’innovation par les entrepreneurs, il y a une logique implacable : la prise de risques. En effet il n’y a pas d’innovation sans prise de risques. Le risque de lancer une nouvelle activité que personne ne peut encore comprendre ou projeter, le risque des financements ce ces nouveaux projets que peu de financiers savent prendre, et le risque que prennent ces hommes et femmes qui s’engagent corps et âmes dans leur aventure, souvent envers et contre tous. Quelles grandes entreprises privées vont prendre de tels risques, sont-elles prêtes à tout perdre elles aussi ? Bien sûr il y a quelques grandes entreprises qui ont la R&D dans leur ADN et sont capables de mettre en place des machines de guerre d’innovation. Mais souvent, et c’est logique, ces innovations sont limitées au métier initial. Ce sont rarement les grandes entreprises privées qui inventent de nouveaux métiers. Alors que les start-up créent très souvent elles-mêmes les nouveaux métiers.

Certes l’État a pris ces risques à des moments clés de notre histoire (nucléaire, TGV, sécurité sociale...) mais à quel prix et avec quelle efficacité ? Maintenant les états sont en quasi faillite et doivent absolument trouver des relais dans l’économie privée. Cela tombe bien, les entrepreneurs ne demandent que cela. Il ne s’agit pas d’écarter l’État de ce processus d’innovation, au contraire, il faut lui donner un rôle majeur, le rôle d’un facilitateur, voir d’un « booster » de entrepreneuriat.

Comment favoriser un climat propice à l'entrepreneuriat ?

Les études réalisées par McKinsey et Ernst & Young au G20 YES à Cannes à l’automne dernier et durant le G20 YES de Mexico en ce moment définissent les actions clés à mettre en place. Ces études sont réalisées auprès de tous les entrepreneurs du G20.

Ces recommandations sont essentielles car les études montrent que beaucoup de pays sont perçus comme peu propices à la création d’entreprises. La France est le dernier pays du G20 quant à la capacité de sa culture à encourager l'entrepreneuriat (source : baromètre de l'entrepreneuriat Ernst & Young 2011).

Ces actions clés s’articulent autour de 3 axes : La création d’écosystèmes et de cultures fertiles à la création d’entreprises, les moyens de financement à mettre en place pour faciliter la croissance des start-up et les aides fiscales qui permettront la facilité d’ouverture et de gestion des entreprises.

Les détails seront présentés dans le communiqué final du G20 YES.

On peut déjà évoquer quelques idées qui feraient certainement bien avancer le processus : Une année mondiale de l'entrepreneuriat en 2015 et le lancement d’un Small Business Act 2.0 entre les grandes entreprises, les ETI, les PME et les TPE.

Les recommandations clés auront été présentées au Président du Mexique, Monsieur Calderon, le Mardi 6 juin 2012.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !