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Carnage de Christchurch : et Erdogan vint rejoindre la liste des charognards !
©ADEM ALTAN / AFP

Encore lui

Comme ça Najat Vallaud-Belkacem et Aude Lancelin se sentiront moins seules.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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Dès que le mot mosquée apparait, il répond présent. Et s'il y a du sang avec, c'est encore mieux pour lui. Car Erdogan, non content d'être le maître de la Turquie aspire à un rôle plus prestigieux : Calife des croyants.

Ainsi, pour enflammer les foules, il a montré des vidéos de la sanglante attaque de Christchurch. Et pour inciter ses sujets au djihad il a lancé : "le tueur voulait aussi bouter les Turcs hors de l'Europe". On comprend mal dès lors pourquoi l'assassin n'a pas fait le voyage d'Istanbul, où les mosquées ne manquent pas…

Erdogan est le président d'un grand pays qui mérite la considération. Mais c'est aussi un illuminé, un fou de Dieu. Sa déclaration est un appel au meurtre. La première ministre néo-zélandaise ne s'y est pas trompée. Elle a dit qu'"Erdogan met en péril la vie de ses concitoyens".

Il y a des millions de Turcs en Europe (surtout en Allemagne). Une notable partie d'entre eux pensent que les éructations d'Erdogan sont paroles d'évangile (si, vu les circonstances, je peux me permettre). Ne l'oublions pas.

Pour ce qui est de l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, rien ne presse. On aura l'occasion d'en reparler. Mais seulement quand Erdogan ne sera plus là.  

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