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Pourquoi les maisons anciennes peuvent être un vrai danger pour votre santé (et comment le détecter)
©Paul ELLIS / AFP

Habitations insalubres

Un article du Dailymail rapporte que plus d'un quart des maisons construites il y a 100 ans au Royaume-Uni contiennent des éléments (humidité, moisissure, appareils électriques défectueux) nocifs pour la santé. À titre de comparaison, seules 2,3% des maisons construites après 1990 représenteraient un risque pour la santé.

Stéphane Gayet

Stéphane Gayet

Stéphane Gayet est médecin des hôpitaux au CHU (Hôpitaux universitaires) de Strasbourg, chargé d'enseignement à l'Université de Strasbourg et conférencier.

 

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Atlantico : Pourquoi ces habitations anciennes sont-elles plus insalubres ? À partir de quel moment un bâtiment représente-t-il un risque pour la santé ?

Stéphane Gayet : Certaines maisons anciennes ont un charme hors du commun, quand il s'agit de constructions de style réalisées par un maître architecte. On est facilement conquis par leur façade et leur toiture souvent majestueuses, ainsi que par leur intérieur aux formes, décorations et dimensions envoûtantes. Mais ces demeures cumulent malheureusement les risques quand elles ont plus de cent ans et qu'elles n'ont encore jamais été vraiment l'objet d'un programme professionnel de rénovation, ce qui est fréquent (maisons dites de famille).

L'un des principaux problèmes : l'humidité persistante

L'humidité entre de tous côtés : la toiture manque facilement d'étanchéité sans parler des cheminées à foyer ouvert, les murs, fenêtres et portes ont presque systématiquement une porosité et les fondations n'isolent pas bien du sol. De plus, le réseau d'eau froide et celui d'eau chaude sanitaire peuvent avoir des fuites, tout comme l'évacuation des eaux usées peut être déficiente. Toute cette humidité présente à l'intérieur imprègne les murs faits de matériaux naturels, les tentures, les rideaux et tapisseries, les garnitures de canapés et fauteuils, les anciens cuirs et parquets poreux.
De surcroît, l'absence d'équipements de ventilation empêche l'évacuation de l'air humide.

L'humidité favorise la pullulation de champignons et de parasites

Cette humidité conséquente présente dans les parois, les textiles et les meubles favorise le développement de champignons microscopiques, les moisissures qui forment des colonies envahissantes. En plus de dégrader les revêtements, les tissus, les décorations et les biens d'équipement, ces moisissures produisent des mycotoxines qui passent massivement dans l'air. Certains champignons s'attaquent plus particulièrement aux parties en bois : on connaît une quarantaine d'espèces capables de les infester et les dégrader entièrement dès l'instant où les conditions d'humidité, de chaleur et de confinement sont suffisantes. Parmi toutes ces espèces, les mérules sont les plus dangereuses. Cependant, aucun de ces champignons ne peut infester une maison qui est bien conçue, saine et régulièrement entretenue. À ce sujet, l'Agence nationale de l'habitat (ANAH) publie gratuitement un guide téléchargeable sur son site et qui est intitulé "Prévention et lutte contre les mérules dans l'habitat".
Au risque important de champignons s'ajoute celui d'une pullulation d'acariens (ce sont des minuscules arthropodes proches des tiques et araignées) dont les déjections et les cadavres pulvérulents se répandent dans l'air.
D'autres animaux s'introduisent facilement dans ces demeures anciennes aux centaines de brèches, tels que les blattes ou encore cafards, les fournis, les punaises, les araignées, les cloportes, les chauves-souris, les petits oiseaux, les lézards, les musaraignes et les souris. Les rats nécessitent des brèches plus importantes pour s'introduire, mais une fois installés dans les sous-sols ou les combles, ils représentent une forte nuisance. Tous ces animaux invertébrés ou vertébrés dégradent à leur façon et souillent l'intérieur de leurs déjections. Plusieurs d'entre eux sont en outre des vecteurs de maladies infectieuses parfois graves.
En somme, c'est l'ensemble considérable de cette flore et de cette faune qui constitue une atmosphère insalubre dans les maisons fort anciennes et particulièrement humides.

Ces insectes qui creusent des galeries en aggravant la porosité

Mais il faut encore parler des termites et des capricornes. Le termite de Saintonge, parfois appelé fourmi blanche, est un insecte social primitif qui fuit la lumière (insecte lucifuge) et creuse des galeries et des cavités dans tous les matériaux de construction qui comportent du bois. Les colonies de termites sont fréquentes dans les maisons anciennes construites avec des matériaux naturels, dont du bois. Elles se développent surtout dans les sous-sols où la lumière est rare et l'humidité habituelle. Les dégâts qu'elles provoquent peuvent être considérables. Leur détection est loin d'être aisée et elle nécessite bien souvent l'expertise de spécialistes (les orifices des galeries sont très petits : 1 à 2 millimètres). La France est largement touchée par ces termites, à tel point qu'il existe des services publics spécialisés dans la lutte contre ces insectes. Les termites entretiennent l'humidité par leurs galeries et excavations qui aggravent la porosité des murs et autres éléments de construction ; elles produisent de plus du gaz méthane (grâce aux bactéries vivant dans leur tube digestif).
Au sujet des capricornes, ce sont leurs larves qui creusent des galeries dans les éléments de bois brut (larves xylophages) tels que charpente, planchers et menuiseries des pièces ; ils ont une affinité élective pour les résineux. Les orifices des galeries sont nettement plus faciles à repérer que ceux des termites : ils mesurent 5 à 8 millimètres et on peut voir de la sciure qui est rejetée. Comme les termites, ces larves contribuent à augmenter la porosité des éléments de construction en bois. Les capricornes sont présents dans toute l'Europe, à l'exception des pays scandinaves.

Comment évaluer le niveau de salubrité d'une maison ancienne ?

L'humidité n'est pas tellement dans l'air : elle est dans toutes les parois, les revêtements de paroi en textile et autres matériaux fibreux ou poreux, les tentures et rideaux, les garnitures de canapés et sièges ainsi que les tapis. Le diagnostic de niveau de salubrité peut être fait de deux façons. La première méthode est purement visuelle : c'est l'inspection des pièces, murs, placards, couloirs, escaliers et autres espaces de dégagement, sanitaires, sous-sols et combles. La constatation de colonies de moisissures dans plusieurs pièces et une odeur caractéristique de moisi témoignent d'une atmosphère insalubre.
Il existe des grilles d'évaluation de la dégradation de l'habitat, comme celle qui est disponible sur le site de l'Agence nationale de l'habitat (ANAH). Cette grille comporte quatre chapitres : 1. Le gros œuvre (les fondations, murs et autres structures porteuses, planchers, charpente, escaliers, couverture) ; 2. L'étanchéité, l'isolation et les finitions (l'étanchéité et l'humidité des murs, isolation thermique, les parois verticales et horizontales internes et leurs revêtements, fenêtres, portes) ; 3. Les réseaux (l'électricité, le gaz, la ventilation mécanique, l'eau et les eaux usées) ; 4. Les équipements (chauffage, production d'eau chaude, sécurité l'incendie).
La deuxième méthode, qui peut compléter la première, fait appel à des appareils de mesure. En plus de la boussole qui permet de préciser l'orientation de la maison, six appareils sont utiles pour faire un diagnostic précis : 1. Le traceur de mouvements d’air permet, grâce à une poire et des tubes générateurs de fumée, de bien visualiser le sens de passage de l’air ; 2. Le condensat-test permet de détecter le risque de formation de condensation à la surface d’une paroi en fonction de sa température et de la teneur en vapeur d'eau de l'atmosphère ; 3. L'humidimètre permet de mesurer la teneur en eau des matériaux de construction, tant en surface que dans leur masse ; 4. Le thermo-hygromètre permet de mesurer la température ambiante d’une pièce et la teneur en vapeur d ’eau de son atmosphère ; 5. Le thermomètre de surface permet de mesurer point par point la température des matériaux et ainsi repérer les parois froides où risque de se produire de la condensation ; 6. L'anémomètre à fil chaud permet de mesurer la vitesse de passage de l’air à différents endroits clefs : sous les portes, dans les bouches de ventilation, au niveau des appareils à combustion, etc.
Les critères visuels, éventuellement complétés de mesures physiques, permettent d'établir un diagnostic de niveau de salubrité ou d'insalubrité. On peut même calculer un indicateur de dégradation (ID) : s'il est inférieur à 0,40, c'est acceptable ; s'il est compris entre 0,40 et 0,55, c'est déjà préoccupant ; s'il est supérieur à 0,55, c'est une insalubrité manifeste.

Atlantico : Quels sont les risques pour leurs habitants et à quel niveau peuvent-ils s'en prémunir ?

Des risques bien réels pour la santé des petits et des grands

Les mycotoxines produites et dispersées dans l'atmosphère par les moisissures irritent nos muqueuses oculaires et respiratoires. C'est aussi le cas des acariens avec leurs déjections et leurs cadavres pulvérulents.
Il résulte de ces agressions muqueuses que les personnes vivant dans une maison d'une telle ancienneté souffrent plus souvent d'allergie oculaire ou respiratoire (rhinite, asthme) et font plus souvent des infections bronchiques et pulmonaires. Certaines moisissures peuvent se montrer particulièrement pathogènes et donner des mycoses invasives (c'est-à-dire qui envahissent des organes profonds), par exemple à l'intérieur des sinus (ce sont les cavités qui se trouvent dans les os du crâne : sinus maxillaires, sinus frontaux, sinus sphénoïdal), dans les poumons et même le cerveau.
Les punaises de lit sont des insectes qui se nourrissent de sang (insectes hématophages). Elles s'introduisent dans les habitations peu salubres – parfois grâce à des oiseaux ou à des chauves-souris - et s'y installent durablement. C'est la nuit qu'elles viennent aspirer le sang de leurs victimes. Chaque repas sanguin dure environ un quart d'heure. Quand elles ont fini leur repas, elles vont se cacher de telle sorte qu'elles sont difficiles à trouver pendant le jour (ces insectes sont lucifuges comme les termites). Les piqûres des punaises de lit entraînent des réactions allergiques (démangeaisons ou prurit ; c'est leur salive qui est sensibilisante) ; elles perturbent le sommeil, provoque des lésions de grattage et on trouve habituellement des traces de sang dans la literie le matin. Quand les piqûres sont nombreuses, cela peut entraîner une perte de sang non négligeable. Il est difficile d'exterminer les punaises de lit quand elles sont installées dans une habitation. Depuis les années 1990, on constate une recrudescence de leurs infestations en Europe et dans la plupart des pays industrialisés.
Par ailleurs, les déjections des oiseaux transmettent des bactéries responsables d'infections pulmonaires ou digestives, parfois sévères. Les rats sont des vecteurs de leptospirose qui est une maladie bactérienne potentiellement grave. Les blattes véhiculent également une quantité de bactéries dans leur intestin, dont certaines sont pathogènes pour l'homme.
Cette liste n'est pas exhaustive, bien sûr. On le voit, une habitation peu salubre est habitée par une flore et une faune diversifiées et souvent abondantes qui exposent ses habitants à de nombreuses maladies.

Une prévention difficile dans un tel contexte de faible salubrité

On peut toujours faire la chasse et même la guerre à tous les animaux qui se sont installés dans une habitation insalubre : rien ne sera réglé sans une rénovation professionnelle qui permettra d'améliorer de façon importante le niveau de salubrité.
C'est la même chose pour les colonies de champignons. Ce n'est pas en utilisant largement des produits antifongiques que l'on règlera la question des moisissures.
Le fait de chauffer la maison et de l'aérer largement n'a lui aussi qu'un effet temporaire. Les erreurs de conception, les insuffisances d'équipements et la nature ainsi que la vétusté des matériaux de construction font qu'aucune amélioration durable ne sera possible sans que ne soient réalisés d'importants travaux de rénovation.
Il est essentiel de faire appel à des professionnels de la rénovation. Sur le site de l'ANAH, on trouvera des conseils pour cette rénovation.
Quand cette rénovation est tout de même entreprise par des particuliers, il n’est pas rare de retrouver des murs ou des cloisons bricolés dans différents matériaux, de déplorer des choix inadaptés pour des produits d'isolation ou des défauts de continuité dans les choix des types d'isolation pour l'ensemble du bâtiment, de voir les conséquences bien déplorables d'erreurs d'évaluation des charges, soit lors de la reprise de structures pas assez solides, soit lors de suppressions de parois pourtant nécessaires. De telles erreurs sont fréquentes de la part de personnes ayant voulu se lancer dans la rénovation sans compétence. Ces erreurs peuvent également porter sur les ravalements et protections de mur, ou les réseaux électriques telles que la non-identification de câbles dans une paroi, etc.

Atlantico : Dans le même temps, quels avantages présentent ces vieilles habitations, toujours sur le plan de la santé de leurs habitants ?

"À quelque chose, malheur est bon" dit le proverbe. Une maison très ancienne et sans vraie rénovation représente une accumulation de risques, déjà sanitaires, mais aussi sociétaux et financiers. Pourtant, si l'on compare ces anciennes demeures très vétustes, elles conservent tout de même des avantages sur les habitations modernes. Autrefois, on n'utilisait que des matériaux naturels pour construire une maison : du bois brut de différentes essences, de la boue, de l'argile, des feuilles et des tiges de végétaux, des pierres, etc. Tous ces éléments n'étaient pas traités et ne comportaient aucun produit chimique. Ainsi, dans l'atmosphère de ces vieilles maisons, il n'y avait que de l'azote, de l'oxygène, du gaz carbonique (CO2), du monoxyde de carbone (CO) en très petite quantité (provenant des feux de cheminée), des acariens et quelques autres particules animales (squames cutanées et résidus de poils des animaux de compagnie) ou végétales (pollens et autres).
Au contraire, nos habitations modernes, malgré leur ventilation mécanique contrôlée (VMC) en simple flux ou double flux, ont une atmosphère chargée de produits chimiques.
L'Observatoire français de la qualité de l'air intérieur a identifié de l'ordre de 300 polluants prioritaires dans l'air de nos habitations, parmi lesquels 15 classés hautement prioritaires (groupe A), 44 très prioritaires (groupe B) et le reste prioritaires (groupe C). Ces polluants sont essentiellement des composés organiques volatils (COV) ou semi-volatils (COSV) et des métaux lourds. Dans le groupe A, on trouve des aldéhydes (formaldéhyde ou formol, acroléine, aldéhyde acétique ou acétaldéhyde), du benzène et ses dérivés (benzopyrène, benzo-anthracène, dichloro-benzène), du chloroforme, des particules fines provenant des moteurs diesels (PM 10 et PM 2,5), du diéthyl-hexyl-phtalate (DEHP), du plomb, de l'arsenic, du cadmium ainsi que du monoxyde de carbone (CO). Dans le groupe B, on trouve un grand nombre d'hydrocarbures (constitués uniquement d'atomes de carbone et d'hydrogène), ainsi que des dérivés d'hydrocarbures (toluène, tétrachloroéthylène, trichloroéthylène, fluorène, anthracène, éthylbenzène, phénanthrène, chlorométhane, pyrène, fluoranthène, styrène…), du chlore et des éléments simples (chrome, mercure, cuivre, phosphore, cobalt, antimoine, nickel, baryum, béryllium, vanadium, manganèse).
D’où proviennent ces polluants ? Les COV et COSV proviennent avant tout des matériaux modernes de construction : liants, durcisseurs, fixateurs, antioxydants, agents de cohésion, antifongiques, antibactériens, colles, résines, vernis, peintures et autres agents de finition. Les matériaux modernes utilisés tant pour la fabrication des meubles que pour celle des produits de revêtement (contreplaqués, contrecollés, stratifiés, mélaminés, agglomérés, etc.) sont tous très chargés en produits chimiques toxiques qu'ils libèrent dans les intérieurs. Ces produits chimiques permettent de fabriquer des produits composites dont ils améliorent les propriétés physiques et la longévité. La différence est flagrante avec le bois brut non traité. Par exemple, le formaldéhyde ou formol est présent aujourd'hui dans toutes les habitations récentes ou rénovées ; c'est un produit très toxique et considéré comme un cancérigène, relargué par la plupart des meubles, parquets, moquettes, boiseries, peintures, vernis, etc.
À la vérité, nos domiciles modernes sont devenus des concentrés de produits chimiques toxiques qui sont présents dans l'air intérieur et qui ont des effets pathogènes variés.

Atlantico : Que fait l'État, en France, pour permettre aux particuliers de rendre plus saines leurs habitations ? Quelle est l'obligation légale des autorités par rapport à ce problème ?

Lorsqu'on est locataire, on peut mettre en demeure le propriétaire de faire les travaux qui s'imposent pour rendre salubre un logement qui ne l'est pas. Cela doit commencer par un constat d'insalubrité et l'on peut pour cela déjà s'adresser à l'ANAH qui sait de quelle façon orienter les locataires victimes d'une insalubrité dûment constatée. Il est également utile de consulter le règlement sanitaire départemental qui est disponible en mairie et à la préfecture du département de résidence.
Dans le cas où le propriétaire refuserait de procéder aux travaux indispensables, le locataire devrait s'adresser au maire de sa commune qui est investi d'une autorité judiciaire, ce qui lui permet en l'occurrence de contraindre le propriétaire à rendre le logement salubre. Le maire a en effet un statut de premier magistrat de sa commune.
Lorsqu'on est propriétaire, on peut bénéficier d'une aide financière. Comme dans le cas des locataires, il faut de toute façon d'abord procéder à un diagnostic de salubrité qui comporte lui-même déjà un volet énergétique, puis à un bilan énergétique approfondi.
L'aide de l'Agence nationale de l'habitat (ANAH)
Ces anciennes maisons jamais rénovées sont appelées des "passoires énergétiques". Il est dans l'intérêt des pouvoirs publics d'inciter à leur rénovation, dont leur isolation thermique.
Une aide financière et un accompagnement par l’Agence nationale de l'habitat (ANAH) sont possibles sous certaines conditions, dans le cadre de son programme "Habiter mieux".

Quels travaux peuvent être aidés par l'ANAH ?

Divers travaux de rénovation entrent dans le champ de ce dispositif d'aide : il peut s’agir de travaux d’installation ou de rénovation de réseaux d’eau, d’électricité ou de gaz, ainsi que de l’installation d’une salle de bain et de toilettes. Mais cela ne s'arrête pas là : la consolidation des fondations et le remplacement d’une toiture peuvent également être concernés.

Quel est le montant de l'aide de l'ANAH ?

Il est de 50 % du montant total des travaux HT ; mais cette aide est plafonnée à 10 000 euros ou à 25 000 euros en cas de travaux lourds. De surcroît, si les travaux permettent de faire baisser la consommation énergétique du logement d’au moins 25 %, la prime "Habiter Mieux" peut être attribuée : il s'agit alors d'une prime d'Etat qui représente 10 % du montant total des travaux HT, qui est elle aussi plafonnée : à 1600 euros ou à 2000 euros en fonction des ressources du foyer. Voici le numéro d'appel pour se renseigner : 08 20 15 15 15.
Enfin, certaines communes offrent une aide financière au ravalement de façade qui peut être bien sûr l'occasion d'améliorer l'isolation thermique du côté extérieur (préférable).

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