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La soirée électorale Atlantico, avec Anita Hausser, Hugues Serraf et plusieurs contributeurs
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Présidentielle 2012

Réactions aux résultats du premier tour de l'élection présidentielle.

Merci d'avoir été nombreux à nous avoir suivi aujourd'hui !


23:00 (Sophie de Menton) : J'ai regardé les soirées électorales de TF1, France 2 et BFM TV. Finalement, les fameuses suites n'ont eu que peu d'incidence : la grand messe du 20h, avec le décompte, fonctionne toujours.
Ce qui m'a marqué, c'est que toujours maintenant, à 23h, les chaînes donnent des chiffres très différents. C'est assez étonnant. A part cela, on est resté dans les mêmes empoignades, avec les mêmes personnages. Il n'y a pas eu assez de débats, trop de motos et de cirque. BFM TV est sortie de l'ordinaire : elle a fait une soirée à l'américaine, proche du peuple. Mais Anne Sinclair a fait une entrée calme, sans panache, pas à la hauteur de l'attente médiatique.

On remarque, avec les réactions, que tout le monde est content d'avoir gagné : Jean-Luc Mélenchon, Marine Le Pen, Nicolas Sarkozy et bien sûr François Hollande. Eva Joly était la seule candidate un peu pâle. Personnellement, je trouve que l'issue du second tour est beaucoup plus ouverte que ce qu'on veut bien dire. Nous sommes dans un clivage gauche/droite traditionnel. Ça va se jouer sur la personne de Sarkozy, dont tous les atouts sont aussi ses faiblesses.


22.00 (Anita Hausser) Trois débats pour en obtenir finalement deux ? Nicolas Sarkozy a créé la surprise en proposant trois débats à François Hollande, son adversaire du deuxième tour.

Le président-candidat voudrait que les deux candidats du deuxième tour puissent confronter leurs choix politiques, leurs options pour l’avenir .Il a qualifié de «  vote de crise » le scrutin de ce dimanche, un vote dans lequel les français ont exprimé leurs inquiétudes et qu’il dit comprendre. En reprenant les thèmes de respect des frontières, de l’inquiétude face à un monde qui bouge, il s’est adressé aux électeurs de Marine Le Pen, qui avec près de 20% des voix réalise le meilleur score historique du Front National.

Pour l’heure  François Hollande lui oppose une fin de non recevoir .Le candidat socialiste qui obtient le désistement sans condition du Front de Gauche, et des Ecologistes se voit « le candidat de toutes les forces qui veulent clore une  page » s’estime le mieux placé pour rassembler les Français au deuxième tour. Les sondages pour l’heure lui donnent raison.


21.50 :  (Hugues Serraf) 3 débats, c'est nul. Hollande doit en exiger 5 et mettre Sarkozy au pied du mur...


21.50 :  (Hugues Serraf) "Angoisse, souffrance, je connais", dit-il... On sait mon pote, on sait...


21.43 :  (Hugues Serraf)"Président-sortant". Ça prend un autre sens, ce soir...


21.34 :  (Hugues Serraf) Si Nicolas Sarkozy s'arrête pour acheter un sandwiche à Varennes, on va reconnaitre son profil d'après les pièces de un euro


21.25 :  (Hugues Serraf) Chuuut ! C'est le nouveau boss à la téloche ! "Je suis le candidat du rassemblement le plus large possible, d'abord à gauche, Mélenchon et Joly, puisqu'ils me soutiennent sans négociation. Mais aussi le rassemblement de tous les Français qui veulent que l'intérêt général prime sur les privilèges". C'est Bayrou, ça ? Ou pas ?

21.15:  (Hugues Serraf) Le FN change de nom et s'appelle le rassemblement Bleu Marine, dixit Collard. C'est pour mieux récupérer la "Droite nationale" ? Possiblement.

21.12 :  (Hugues Serraf) François Bayrou s'inquiète du score du FN. "C'est le mal français". Ok, mais tu fais quoi alors : "Je vais m'adresser aux deux candidats et j'écouterai ce qu'ils auront à dire et je prendrai mes responsabilité". Hum, Premier ministre de Hollande, c'est plus présentable que grand chambellan de Sarko. Fais le bon choix, je suis avec toi mon ami...

21.10 :  (Hugues Serraf) Mélenchon parle des gens qui l'ont frappé. Il parle de moi ? Ça me ferait tellement plaisir...

21.08 :  (Hugues Serraf) François Bayrou s'inquiète du score du FN. "C'est le mal français". Ok, mais tu fais quoi alors : "Je vais m'adresser aux deux candidats et j'écouterai ce qu'ils auront à dire et je prendrai mes responsabilités". Hum, Premier ministre de Hollande, c'est plus présentable que grand chambellan de Sarko. Fais le bon choix, je suis avec toi mon ami...

21.06 : (Christophe De Voogd) Ces résultats sont une surprise par rapport aux sondages. Pendant deux mois, on nous a vendu un Jean-Luc Mélenchon fort et une Marine Le Pen en perte de vitesse. On voit l'inverse ce soir. C'est elle la grande gagnante de l'élection, car à 20% vous faites l'élection.

La victoire de François Hollande est probable, mais elle ne sera pas très large. On voit bien que la gauche n'est pas contente car elle n'a pas la masse critique qui lui assure l'élection. On se dirige donc vers deux semaines incertaines, passionnelles et ouvertes. La droite et la gauche se rassurent comme ils peuvent, mais sont dans une impasse car il n'y a pas de majorité possible sans les électeurs du Front national. Marine Le Pen a tous les atouts en main. Tous les cas de figure sont possibles, même s'il est dans son intérêt que Nicolas Sarkozy perde.

21.05 :  (Hugues Serraf) Marine Le Pen fait du Mélenchon à la téloche : "Rien ne sera plus jamais comme avant ! Nous lutterons contre la gauche ultra-libérale" Ho ho ho ! Elle dit qu'elle fait trembler le système mais je me sens encore assez stable...

20.56 :  (Hugues Serraf) L'AFP diffuse le communiqué de la commission des sondages qui attaque les organes de presse ayant diffusé des estimations anticipées ha ha ha !

20.50 :  (Hugues Serraf) Pujadas demande à Pierre Laurent s'il sera la mouche du coche de Hollande. Laurent répond "Mais enfin, vous n'y pensez pas !" Hi hi hi !

20.45 : (Anita Hausser) Etrange soirée . En attendant le président-candidat ,c’est François Fillon avec des accents de candidat qui lance un appel à la mobilisation pour le deuxième tour en faveur de Nicolas Sarkozy ; le premier ministre en appelle à l’intérêt national et à l’intérêt européen. Pour le Premier Ministre rien n’est joué !Effectivement ; quelques minutes plus tôt Philippe Douste-Blazy a mis les voix du centre «  aux enchères » en laissant entendre que le MODEM  présenterait «  un document »  avec les sujets que François Bayrou entend voir pris en compte pour l’avenir. De son coté le Ministre de la Ville, Maurice Leroy  appelle à la famille centriste à se réunir derrière Nicolas Sarkozy . A Gauche, les choses apparaissent plus simple : le Front de Gauche appelle clairement à voter pour François Hollande au deuxième tour !

20.42 :  (Hugues Serraf) Sur TF1, Juppé me fait un peu de la peine parce que j'ai bon cœur : "La gauche ne progresse pas..."

20.40 : (Hugues Serraf) Sarko otage de Le Pen, Hollande otage de Mélenchon. On n'est pas aidés... Il faudrait que Poutou, qui s'y connait en séquestration collective, les briefe pour le second tour.

20.38 :  (Hugues Serraf) Mosco, Copé, Duflot et NKM se disputent sur TF1, on croirait l'une de ces soirées électorales à la téloche...

20.32:  (Hugues Serraf) Poutou fait tout de même 1,2, deux fois plus qu'Arthaud. C'est une victoire du trotskisme à visage copain sur son homologue à visage vilain

20.20 :  (Hugues Serraf) Bon, moi, j'ai voté Bayrou pour faire contrepoids à Mélenchon dans la perspective d'une victoire de Hollande. Maintenant, il faut que je monnaie mon soutien au PS pour le second tour. Je veux un ministère. Ou une ambassade (mais un truc bien hein, pas Oulan-Bator...)

20.22 :  (Christian Millau) La situation où nous nous trouvons est paradoxale mais comme l'a dit Jean Cocteau "les paradoxes sont les robes que que la vérité endosse pour sortir de son puits".
Si Sarkozy ne nous avait pas protégé du mieux qu'il l'a pu contre les effets tragiques de la crise et n'en avait tiré argument dans sa campagne, une majorité de Français ne se jetterait pas dans les bras des fabricants de rêves qui s'apprêtent à mettre la France dans le fossé. Si nous n'avions pas le sentiment que, tandis que tout va mal pour nos voisins du Sud, rien de tel ne pourrait nous arriver,  nous prendrions certainement conscience de la folie des programmes des socialistes et de leur alliés écolos et communistes.
L’Italie, le Portugal  ,l'Espagne  acceptent tant bien que mal ,avec un courage  magnifique  les potions administrées par leurs gouvernements qu'ils soient de droite ,de centre droit ou technocrates car ils ont conscience du monde tel qu'il est.
On dit que pour éprouver la réalité,il faut se trouver sur la corde raide.Nous n'avons pas encore compris que la corde raide n'est pas loin de nos cous et ce ne sont pas les vainqueurs de ce soir qui risquent de nous y aider. Le moment venu, il s'en tireront en accusant ceux qui les ont précédés de tous nos malheurs .

20.20 :  (Hugues Serraf) A Solferino, on crie "Mélenchon avec nous !" Zut alors, c'est justement ce que je craignais et ma raison de voter Bayrou. Fort heureusement, il dit ne rien vouloir négocier avec le PS (tu parles !)

20.18 : (Anita Hausser) Eva Joly, lunettes vertes, robe violette se désole de la « tache indélébile » du Front National. .. Jean-Marie Le Pen pense que Nicolas Sarkozy est battu et Gilbert Collard, le président du Comité de Soutien à Marine Le Pen affirme «  On est la nouvelle Droite » ! Et Mélenchon veut tourner la page «  des années Sarkozy ».Un appel à voter pour François Hollande sans rien négocier .. afin de briser l'axe Sarkozy-Merkel !!! Jean Luc Mélenchon, faiseur de roi ?

20.10 :  (Hugues Serraf) Mélenchon à ses militants : "Je vous demande de vous arrêter". Un Balladur sans problème thyroïdien...

20.06 :  (Hugues Serraf) Le Pen (père) ne sait pas encore pour qui il vote au second tour. Il n'a pas l'air super en forme, il en veut un peu à sa fille, qui le ringardise sans "Durafour-crématoires" ni "détails". Il va faire un AVC en direct à la téloche.

20.08 : (Anita Hausser) Un petit air de 2002 flotte ce soir sur la France! Marine Le Pen avait promis une surprise .Elle décroche haut la main la troisième place dans ce scrutin avec score avoisinant les 20% des voix, laissant loin derrière elle Jean Luc Mélenchon et François Bayrou .Et ce score complique singulièrement les choses pour les deux finaliste .Nicolas Sarkozy, devancé par François Hollande  de trois points , ne bénéficie pas de la prime au sortant. Sa réserve de voix potentielle est faible ; il va se tourner vers les électeurs de Marine Le Pen, au risque d’éloigner les supporters de François Bayrou … 

20.06 :  (Hugues Serraf) Tiens Ségolène est à la télé pour les fameuses "autres victoires" promises il y a 5 ans !

20.04 :  (Hugues Serraf) Ça y est Mélenchon veut faire la révolution pour de bon (il en est "aux prémices")

20.01 : (Hugues Serraf) Marine Le Pen en "troisième homme" : quand on vous le dit que c'est un clone de son paternel !

19.50 : (Hugues Serraf) Oh punaise, la Commission des sondages va saisir le Parquet au sujet de publication anticipée des estimations... Il va y en avoir, des amendes à 75 000 euros !

19.50 : (Hugues Serraf) Dans 10 minutes, on pourra dire ce qu'on dit déjà depuis des heures...

19.33 : (Hugues Serraf) Apparemment, un président-candidat ne s'était jamais retrouvé second au premier tour. D'un autre, côté, dans une jeune démocratie comme la nôtre, il y a peu de recul...

19.34 : (Anita Hausser) Puisque nous sommes théoriquement tenus au silence jusqu’à 20H, nous nous contenterons pour l’heure de relever l’intense mobilisation des électeurs pour ce premier tour des élections présidentielles .Plus de 80% des électeurs qui se déplacent alors que l’on nous annonçait un taux d’abstention record ! Et  tout cela pour une campagne jugée inintéressante ! Les Français n’ont pas raté l’occasion qui leur était offerte pour délivrer leur message !     

19.33 : (Hugues Serraf) Les gens sont allés voter parce qu'il pleuvait, nous dit-on. A quoi ça tient. Dans mon bureau de vote de l'avenue de la République, qui vote généralement à gauche il y avait une queue pas possible. Je ne peux pas vous donner les résultats car il n'est pas encore fermé, mais je les connais déjà car j'ai des relations...

19.17: (Hugues Serraf) Bon, l'AFP le dit, donc on peut nous aussi, Hollande et Sarkozy sont bel et bien qualifiés pour le second tour

19.17: (Hugues Serraf) Ici, dans la newsroom du QG parisien d'Atlantico, les téléscripteurs crépitent, les téléphones hurlent et des bataillons de reporters courent dans tous les sens en agitant des grands papiers blancs. La tension est à son comble

19.10 : (Hugues Serraf) Je pense qu'on va vraiment reparler de cette absurde interdiction de divulguer les estimations. Il fallait être doté d'une sacrée fortitude pour refuser d'en prendre connaissance.

19.07 : (Hugues Serraf) La soirée commence. On va bien s'amuser.

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