Pas de feu sans fumée…
Une école maternelle incendiée dans les Yvelines ! Pourquoi ne rappelle-t-on pas aux incendiaires qu'il en coûte 10 ans de réclusion ?
Une école maternelle de Chanteloup-les-Vignes a brulé. On a fracturé sa porte. Puis on a mis le feu à l'établissement. L'école est pour longtemps hors service. La maire de la ville est en colère.
Benoît Rayski
Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.
Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.
Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.
L'information est dans le Figaro. Avec plus d'une centaine de commentaires. Tous, tous sans exception rendent le même son de cloche. Écœurement et indignation. Les incendiaires sont désignés. Des "voyous des quartiers sensibles", des "jeunes issus de la diversité". Il doit se passer certaines choses en France pour dégager une telle unanimité. La chronique des faits divers, habituels et coutumiers, permet ce genre d'accusations. Il ne viendrait en effet à l'esprit de personne de penser que ce sont des enfants de la maternelle, mécontents de leur maitresse, qui ont mis le feu…
En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.
Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !