Pour un médecin spécialiste qui choisit de rester auprès de ses malades algériens, combien cèdent aux opportunités alléchantes venues de l’étranger, et notamment des pays du golfe Arabique?

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28 juillet 2016

En Algérie, pour se faire soigner, mieux vaut avoir un parent médecin ou beaucoup d’argent

"La santé est malade", affirme d'emblée l'auteur, qui a fréquenté nombre de membres de gouvernement et de dirigeants d'associations de malades à l'échelle de la planète. Aujourd'hui, sans animosité mais sans concession, il livre un constat sur la santé, ses avancées et ses injustices. Il dénonce les limites à l'accès universel aux soins et la difficulté d'accéder aux diagnostics et traitements innovants. Il critique tant les gouvernants sans vision à long terme que les Big Pharma. Extrait de "Au secours notre santé est en péril !", de Mohand Sidi Saïd, aux éditions Presse du Châtelet 1/2

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A PROPOS DES AUTEURS

Né en Algérie dans une famille pauvre, orphelin très jeune, Mohand Sidi Saïd, féru de lecture, est décidé à vaincre la pauvreté. Il étudie à l'IAE (Aix) et à Carnegie Mellon à Pittsburgh. Pendant près de 40 ans, il travaille au sein du groupe Pfizer, à New York, dont il finit vice-président. Depuis sa retraite en 2005, il aide à l’émergence de jeunes entrepreneurs dans les banlieues (fonds d'investissement social à Mantes-la-Jolie) et soutient l'association SOS Villages d'Enfants. On lui doit un récit autobiographique, L’Esprit et la Molécule (Genèse Éd., 2012).