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Nicolas Sarkozy, l’ennemi dont tous les autres avaient besoin : de quoi en faire un Trump français ?
©Reuters

Trumpisme

Des candidats de la primaire de la droite, Nicolas Sarkozy semble être celui qui se démarque le plus : candidat-repoussoir pour ses adversaires, il attire pourtant, particulièrement chez les jeunes et les CSP-. La tentation de jouer la carte du candidat anti-système va être grande.

Bruno Cautrès

Bruno Cautrès est chercheur CNRS et a rejoint le CEVIPOF en janvier 2006. Ses recherches portent sur l’analyse des comportements et des attitudes politiques. Au cours des années récentes, il a participé à différentes recherches françaises ou européennes portant sur la participation politique, le vote et les élections. Il a développé d’autres directions de recherche mettant en évidence les clivages sociaux et politiques liés à l’Europe et à l’intégration européenne dans les électorats et les opinions publiques. Il est notamment l'auteur de Les européens aiment-ils (toujours) l'Europe ? (éditions de La Documentation Française, 2014) et Histoire d’une révolution électorale (2015-2018) avec Anne Muxel (Classiques Garnier, 2019).

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Jean Petaux

Jean Petaux

Jean Petaux, docteur habilité à diriger des recherches en science politique, a enseigné et a été pendant 31 ans membre de l’équipe de direction de Sciences Po Bordeaux, jusqu’au 1er janvier 2022, établissement dont il est lui-même diplômé (1978).

Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, son dernier livre, en librairie le 9 septembre 2022, est intitulé : « L’Appel du 18 juin 1940. Usages politiques d’un mythe ». Il est publié aux éditions Le Bord de l’Eau dans la collection « Territoires du politique » qu’il dirige.

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Atlantico : Un récent sondage de l'IFOP pour Valeurs Actuelles montre que Nicolas Sarkozy se distingue très nettement parmi les candidats de la primaire de la droite comme le candidat des classes populaires, des jeunes et du service public. Pourquoi suscite-t-il selon vous autant d'engouement dans ces catégories ? En quoi cette sociologie fait de Nicolas Sarkozy un candidat "différent" de ses opposants ?

Bruno Cautrès : Il fait d’abord rappeler deux précautions de méthode : les sondages d’intentions de votes réalisés plusieurs mois avant une élection n’indiquent qu’une tendance de l’opinion ; l’accumulation de toutes ces données montre néanmoins que la tendance commence à être forte en faveur d’Alain Juppé. C’est pour cette raison que nous devons être attentifs à toute évolution à propos de Nicolas Sarkozy : dispose t’il, ou non, d’une marge de manœuvre pour inverser la tendance lorsque le match aura vraiment commencé ? On voit ces derniers temps une accélération du calendrier du président des Républicains: on le sent davantage sur le terrain des propositions, s’appliquant à apparaître comme celui qui a mis son parti au travail autour d’un projet présidentiel, obligeant ces concurrents à prendre position vis-à-vis du programme de leur parti. Cette dynamique ne se traduit pas pour le moment dans les intentions de vote mais quelque chose se passe dans la sociologie de ces intentions de vote. Si leur niveau reste nettement en dessous de celles en faveur d’Alain Juppé, ce n’est peut-être pas le point essentiel (de toute façon le niveau des intentions de vote six moins avant un scrutin est une donnée à prendre avec prudence). C’est une autre dimension qui doit retenir l’attention car elle pourrait indiquer quelque chose à propos de la dynamique de la primaire et de son résultat. 

Le sondage que vous citez montre, en effet, une tendance déjà apparue dans d’autres enquêtes, même si toutes ne donnent pas exactement les mêmes choses. En général, les dernières enquêtes montrent un électorat potentiel de Nicolas Sarkozy plus jeune, moins « bourgeois » Ce résultat peut surprendre compte-tenu de la sociologie qui avait caractérisé le vote Sarkozy en 2012 et même en 2007, celle d’une « France des riches » et des milieux aisés et âgés. On peut mieux comprendre cette (relative) « popularisation » de l’intention de vote pour Nicolas Sarkozy dans le cadre de la primaire à l’aide de la grande enquête électorale du CEVIPOF qui est en cours. 

Dans la vague 3 de cette enquête (réalisée sur plus de 20.000 électeurs en mars), on a demandé l’intention de participer à la primaire « de la droite et du centre », puis l’intention de vote pour cette primaire. 

Si l’on raisonne sur les seuls électeurs se déclarant certains d’aller voter, Alain Juppé obtient 41.8% d’intentions de vote et Nicolas Sarkozy 26%. Alain Juppé est donc toujours largement le champion de cette compétition et sa domination touche de nombreuses catégories d’électeurs potentiels. Pour mieux comprendre ce qui se passe du côté de Nicolas Sarkozy et de la sociologie de ses intentions de vote, il faut tout d’abord faire son portrait en creux en parlant d’Alain Juppé. 

Alors que Nicolas Sarkozy avait, dès son élection en 2007, attiré les votes de nombreux travailleurs indépendants, séduits par son crédo sur la valeur du travail et l’accent sur les valeurs traditionnelles, c’est davantage Alain Juppé que ces travailleurs choisissent en vue de la primaire. L’avance d’Alain Juppé est encore plus nette chez les cadres supérieurs : ils sont deux fois plus nombreux à avoir l’intention de voter A. Juppé (48.5%) que N. Sarkozy (20.6%). Parmi les professions intermédiaires (cadres moyens, enseignants, infirmiers, techniciens, etc..), vivier traditionnel des candidats de la gauche à la présidentielle, on rencontre aussi une forte avance d’Alain Juppé. Le maire de Bordeaux domine également largement parmi les salaires supérieurs à 3500 euros par mois, et notamment les plus hautes tranches de revenus : près de la moitié de ceux qui gagnent plus de 6000 euros par mois, choisissent le maire de Bordeaux qui obtient également un très grand succès chez les Bac +4 ou diplômés des grandes écoles. 

Quel espace reste t’il donc à Nicolas Sarkozy et sur lequel il pourrait prendre appui dans une stratégie de reconquête ? Et c’est là que les différentes enquêtes, celle de l’IFOP ou celle du CEVIPOF, nous montrent quelque chose de vraiment intéressant, un peu plus qu’un simple détail. Tout se passe comme si la compétition entre A. Juppé et N. Sarkozy avait tellement mis Alain Juppé en position de favori que son challenger, Nicolas Sarkozy, pouvait prétendre incarner une candidature moins « mainstream ». Sans être, loin s’en faut, une candidature « hors système », Nicolas Sarkozy attire des franges de l’électorat plus distantes vis-à-vis du système politique, moins favorisées socialement et sans doute moins favorables aux propositions classiquement libérales dévoilées par Alain Juppé. Nicolas Sarkozy  obtient des intentions de vote nettement plus fortes qu’en moyenne parmi des catégories qui n’ont pas été ses soutiens en 2012 et lui étaient même franchement hostiles: les salariés, les chômeurs (dans l’enquête du CEVIPOF 38% ont l’intention de voter N. Sarkozy à la primaire, contre 26% en moyenne, et 40% Alain Juppé contre 41.8% en moyenne), les plus faiblement diplômés, les plus petits salaires (33% d’intentions de vote parmi ceux qui gagnent moins de 1250 euros par mois), ceux qui ont le sentiment de s’en tirer très difficilement avec les revenus de leur foyer. Quel paradoxe pour celui que l’on avait qualifié de « président des riches » en 2012 !

Nicolas Sarkozy occupe en fait une position quelque peu décalée par rapport à la sociologie de son électorat de 2007 et plus encore de 2012. Il y a là pour lui une ressource importante mais pas forcément simple à traduire politiquement : le fait qu’Alain Juppé ait déposé sur la table, peut-être trop tôt, des propositions économiques d’un très grand classicisme libéral, devrait conduire Nicolas Sarkozy à utiliser la marge de manœuvre et le temps dont il dispose à présent. Et ce d’autant qu’il semble souhaiter revenir vers une stratégie de type 2007 : conquérir un électorat tenté par le vote pour Marine Le Pen. Rappelons ici qu’un positionnement très libéral économiquement amènera le candidat « de la droite et du centre », quel qu’il soit à se battre sur deux fronts à la fois : vis-à-vis de la gauche et du FN ; car la composante populaire du vote frontiste est très structurelle aujourd’hui. 

Jean Petaux : Sans doute faut-il remonter au milieu des années 2000 (en 2004 précisément) quand Nicolas Sarkozy "prend" l’UMP lors du meeting géant du Bourget qui orchestre son arrivée à la tête du parti. Il incarne alors, sans aucun rival possible dans son camp, la fougue de la jeunesse et l’enthousiasme communicatif… Tous les jeunes militants de l’UMP (les "Jeunes Pop") sont derrière lui. Evidemment, 12 ans plus tard, on doit bien admettre qu’ils ont vieilli avec lui. Mais le secret de Nicolas Sarkozy, c’est de renouveler en quelque sorte son "stock de jeunes". Au premier tour de la primaire, en termes d’intentions de votes, Nicolas Sarkozy devance de 20 points Alain Juppé parmi les "moins de 35 ans" (41% contre 21%). Il devance même Alain Juppé de 10% dans la tranche d’âge "18-24 ans". Il est incontestablement le candidat sur lequel les suffrages des jeunes sympathisants (a fortiori militants) vont majoritairement. Alors que l’on pouvait envisager que Bruno Le Maire rassemble sur son nom la génération des 18-24 ans, on constate au vu du sondage IFOP-VA qu’il est 30 points derrière Nicolas Sarkozy sur cette tranche d’âge et 20 points derrière Alain Juppé. Ce même Juppé apparait vraiment comme le "candidat des vieux", obtenant 42% d’intention de votes chez les "+ 65 ans", soit 19 points de plus que Nicolas Sarkozy sur cette même tranche d’âge. Mais d’une certaine manière, cette situation est bien plus préférable pour Alain Juppé : les "vieux" votent bien plus que les jeunes… même aux primaires ! Bruno Le Maire, dont le score chez les plus jeunes est très décevant (eu égard aux efforts consentis par lui pour séduire cette tranche d’âge) ne parvient à dépasser son rival immédiat (François Fillon) que chez les "+ de 65 ans" : 17% d’intentions de vote pour Le Maire et 16% pour Fillon. Sans doute son physique et son profil de "gendre idéal" jouent en sa faveur… A moins que les "sympathisantes cougars" de Les Républicains et des partis satellites n’y voient quelque fantasme à assouvir.

Nicolas Sarkozy est un "marginal" dans son propre camp. Il n’est pas du tout surprenant qu’avec un tel profil cultivé dans le secret, il recrute dans les catégories les plus "outsiders" de l’électorat des primaires : jeunes, CSP "ouvriers-employés",  femmes aussi.

A partir de cette différence, est-il possible de considérer que Nicolas Sarkozy puisse tenir, en partie, le rôle d'un Donald Trump aux Etats-Unis, c'est-à-dire comme LE candidat permettant de créer une réelle polarisation ?

Bruno Cautrès : Il convient d’être très prudent même si le parallèle est tentant à faire. Mais regardons d’abord certaines différences entre Donald Trump et Nicolas Sarkozy : l’un vient d’un autre monde que celui de la politique, l’autre n’a fait presque que de la politique dans sa vie ; l’un est un phénomène nouveau pour l’opinion américaine, l’autre a été président de la République ; l’un peut incarner le « hors système », l’autre est un produit du « système ». Sans compter les différences entre systèmes politiques, systèmes partisans, trajectoires idéologiques des deux pays. Comparaison n’est donc pas toujours raison. Mais on peut tenter de remarquer quelques éléments. Si beaucoup d’observateurs ont souligné que les électeurs à la primaire ou potentiels de Trump comptaient parmi les catégories moins éduqués et des tranches basses ou moyennes des revenus, on souligne qu’ils appartiennent également à des catégories sociales marginalisées. Il s’agit en partie d’un vote à composante « identitaire », d’une Amérique qui se sent déclassée et perdante de la mondialisation.  Donald Trump a bénéficié incontestablement du soutien d’électeurs désabusés et en forte colère contre le système plutôt même que des électeurs les plus conservateurs au plan des valeurs « morales ». L’élection présidentielle polarisera bien entendu le clivage socio-économique et sur les valeurs avec la candidate démocrate et conduira le candidat des primaires à se repositionner en candidat pour la Maison Blanche. Pour tenter le parallèle avec Nicolas Sarkozy, il faut rappeler qu’il n’est pas facile pour un candidat de droite de réaliser une synthèse entre un positionnement « populaire », captant la frustration ou la colère sociale de ceux qui sont les plus exclus, et un positionnement libéral économiquement. Et cela d’autant que le jeu électoral français compte une très importante différence avec les Etats-Unis, la présence du Front national. Celui-ci propose une synthèse alternative à celle de la droite : une combinaison entre des valeurs conservatrices, la peur de l’immigration, le rejet de l’Europe et des propositions économiques qui ne sont pas celles du pur libéralisme et du moins d’Etat.

Jean Petaux : Gardons-nous de comparer ce qui n’est pas comparable. D’abord, Donald Trump n’a jamais été élu président des Etats-Unis d’Amérique, quand Nicolas Sarkozy a été chef de l’Etat de 2007 à 2012. Cela rend toute comparaison entre les USA et la France quasi impossible. Cela dit, son éventuelle victoire à la primaire aurait à l’évidence des effets de polarisation du débat politique de la présidentielle elle-même. Nicolas Sarkozy n’est pas un adepte du "ni-ni" par rapport au programme politique qu’il va vouloir développer. C’est un homme résolument de droite et il fera des propositions de droite. Son seul souci serait pour le second tour face à une éventuelle candidature présidentielle de Marine Le Pen. Si son discours de campagne du premier tour est très "anti-socialiste", colorisé "droite forte", alors il aura bien du mal à agréger les voix de l’électorat de gauche qui serait appelé à faire obstacle au FN et donc à voter Sarkozy le 7 mai 2017.

Que peut-il faire de cette position : va-t- il jouer la carte du candidat anti-système, comme son électorat le laisserait présager ?

Bruno Cautrès : Ayant construit une image plus « centriste », Alain Juppé attire des segments de l’électorat occupant des positions sociales plus privilégiées que Nicolas Sarkozy. Cette donnée est fondamentale pour la primaire et la stratégie de Nicolas Sarkozy : ce dernier va-t-il pouvoir se servir de cette différence avec Alain Juppé et va-t-il déjà le vouloir ? Peut-il contraindre Alain Juppé à rejouer le match Balladur/Chirac de 1994/1995, en se fondant dans le moule de ce dernier ? Cela serait un sacré paradoxe compte-tenu des rapports difficiles qu’ont eu les deux hommes ! On se souvient que Jacques Chirac avait, notamment sous l’influence de Philippe Séguin voulu incarner le candidat de la lutte contre la « fracture sociale ». Nicolas Sarkozy souhaite t’il et est-il en capacité de rejouer cette stratégie ? Le contexte n’est plus le même, la crise de 2008 est passée par là. On peut néanmoins parier que Nicolas Sarkozy utilisera, l’argument très bien utilisé alors par Philippe Séguin : on veut priver le peuple de son champion, on veut désigner le vainqueur de l’élection par acclamation et à coup de sondages. Le fait qu’Alain Juppé ait déjà déposé sur la table ses propositions économiques et que Nicolas Sarkozy n’ait pas encore déposé celles du parti, lui donne incontestablement une marge de manœuvre pour tenter une stratégie de différenciation. Le coup de maître serait, par ailleurs, que ces propositions soient largement votées par les militants LR, obligeant les programmes très libéraux d’Alain Juppé, de François Fillon ou Bruno Le Maire à être pris en porte-à-faux.  La voie est étroite pour Nicolas Sarkozy, mais il lui faut impérativement se différencier sur le fond et par seulement par l’âge, la capacité à rompre avec les codes habituels de la politique française. 

Jean Petaux : La seule chose dont on peut être sûr, c’est que Nicolas Sarkozy va surprendre tout le monde. Adepte du contre-pied, véritable virtuose du "crochet intérieur", il est capable en effet de se construire une image de "candidat libre" instaurant un dialogue direct et personnel avec son électorat, apparaissant comme celui qui voudra "faire péter le système" désormais sclérosé (dira-t-il) de la Vème République. C’est en ce sens que Sarkozy peut rechausser les lunettes de la "rupture"… et ringardiser du même coup tous ses autres rivaux à droite.

Quel est le danger, pour les autres candidats, d'apparaître comme unifiés contre la candidature de Nicolas Sarkozy ?

Bruno Cautrès :Le « tout sauf Sarkozy » ne semble pas encore bien clair parmi les candidat à la primaire. Ils n’ont pas exprimé leur choix par exemple en cas de second tour Juppé/Sarkozy et l’on voit que leurs électeurs peuvent encore indiquer des choix assez ouverts pour ce second tour, en dehors des sympathisants du centre tout acquis à Alain Juppé. Mais numériquement, les électeurs centristes de la primaire ne représentent qu’une toute petite partie des électeurs potentiels. Le danger pour les autres candidats, partis très tôt en campagne, est d’apparaître en porte-à-faux avec le programme du parti. L’enjeu fondamental pour Nicolas Sarkozy est donc de rétablir sa domination sur Alain Juppé parmi cette catégorie des sympathisants des Républicains. Dans l’enquête du CEVIPOF citée ci-dessus, 56% de ceux qui sont certains de voter à la primaire se déclarent proches des Républicains. Le cœur de la bataille est là pour Nicolas Sarkozy. C’est même, je pense, la balle de match de la primaire ! Le président des Républicains doit, pour tenter de renverser tous les pronostics, faire la démonstration que sous son influence le parti a « accouché » d’un programme plus original que celui d’Alain Juppé, plus rassembleur au jeu du « qui perd et qui gagne si je suis élu ». Un tel programme peut-il répondre aux attentes de couches sociales différentes que celles qui soutiennent le « candidat des couches sociales aisées » (Alain Juppé) si je peux me permettre ce raccourci ? Et plus encore, peut-il garantir la place au second tour de la présidentielle face, sans doute, à la « candidate des perdants de la mondialisation » ? Les autres candidats à la primaire ont pris un certain risque en figeant très (trop ?) tôt leur image de libéraux économiques qui fait parfois penser au match retour de ….1988….

Jean Petaux : Si les "petits" candidats deviennent obsédés par le score de Nicolas Sarkozy relativement au leur, alors il n’est pas impossible qu’il soient condamnés à échouer. S’ils forment une sorte de "front uni" contre Nicolas Sarkozy ils vont, de proche en proche, apparaître comme de "médiocres concurrents" incapables de solliciter le vote, aux primaires, en étant "positifs" et non pas simplement "réactifs" ou "pleins "de bruit et de fureur...

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