4 candidats pour l’UDI : les idées qui pourraient permettre la reconstruction d’un centre fort<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
Politique
Ce mardi 14 octobre se déroule le dernier jour du vote des militants pour l'élection du président de l'UDI
Ce mardi 14 octobre se déroule le dernier jour du vote des militants pour l'élection du président de l'UDI
©Google Maps

Bataille pour la présidence

Alors que se déroule ce mardi 14 octobre le dernier jour du vote des militants pour l'élection du président de l'UDI, le centre-droit est pour le moment incapable de proposer un projet clair et une alternative. Les militants sont pourtant relativement cohérents sur leurs idées.

Stéphane Rozès

Stéphane Rozès

Stéphane Rozès est président de Cap, enseignant à Sciences-Po Paris et auteur de "Chaos, essai sur les imaginaires des peuples", entretiens avec Arnaud Benedetti.

Voir la bio »
Jean Petaux

Jean Petaux

Jean Petaux, docteur habilité à diriger des recherches en science politique, a enseigné et a été pendant 31 ans membre de l’équipe de direction de Sciences Po Bordeaux, jusqu’au 1er janvier 2022, établissement dont il est lui-même diplômé (1978).

Auteur d’une quinzaine d’ouvrages, son dernier livre, en librairie le 9 septembre 2022, est intitulé : « L’Appel du 18 juin 1940. Usages politiques d’un mythe ». Il est publié aux éditions Le Bord de l’Eau dans la collection « Territoires du politique » qu’il dirige.

Voir la bio »

Atlantico : Le recentrage est une stratégie en vogue à droite. Comme le sous-entendait récemment Alain Finkielkraut en assimilant recentrage et déni du réel, existe-t-il un malentendu entre ce que les politiques entendent aujourd'hui par recentrage et ce qu'en attendent les électeurs ? Le centre est-il condamné à la synthèse ?

Stéphane Rozès :Il y a bien malentendu car ce qu’est devenue l’UMP n’est plus en adéquation avec le centre idéologique de la droite. Les militants de l’UMP sont plus à droite que le reste de l’électorat de droite. D’où le hiatus dans les sondages lors de la bataille pour la présidence du parti entre François Fillon et Jean-François Copé. François Fillon était nettement devant Jean-François Copé dans ces sondages mais le score final très serré a montré un décalage. Le peuple de droite est composé de différentes sensibilités. Le centre-droit libéral remonte à l’époque de Louis Philippe et des orléanistes. Il est en son sein traversé par des factions différentes, l’UDI, le MoDem, le Parti radical… Il s’agit de partis de notables qui sont plus indexés à des enjeux de pouvoir et de répartition des postes qu’à leur électorat qui est assez cohérent. Il y a donc un décalage.

Jean Petaux : "La quadrature du centre" est une figure bien connue de la vie politique française. Je ne sais pas s’il existe un malentendu entre le recentrage envisagé par les politiques et un éventuel désir de recentrage exprimé par les électeurs. On a souvent parlé de "centre introuvable" pour désigner en fait un "centre impensé". En fait, dans le système politique de la Vème République tout est fait pour que la bipolarisation "droite-gauche" écrase les partis du centre. Le mode de scrutin (uninominal, arrondissement, majoritaire à deux tours pour l’élection des députés) contribue largement à cette situation. L’élection présidentielle au suffrage universel, ensuite, a pratiquement toujours privilégié les candidats pouvant s’appuyer sur un parti politique fort et organisé : Chirac et le RPR ont ainsi pris le dessus sur Barre et l’UDF en 1988 ; Mitterrand l’a toujours emporté avec le PS sur tout candidat de centre-gauche (MRG et PRG ensuite) ; Bayrou bien qu’ayant réalisé un excellent score en 2007 n’est pas parvenu à dépasser Ségolène Royal qui avait le soutien (même limité…) du PS quand le futur maire de Pau ne pouvait que s’appuyer sur une partie de l’UDF préfigurant le MODEM. Autrement dit les tendances lourdes du système politique française constituent un véritable mur d’escalade pour le centre le condamnant ainsi à rechercher des alliances programmatiques auprès des deux grands partis de gouvernement.

Déjà sous de Gaulle et Pompidou, les centristes autour de Jean Lecanuet (héritiers du MRP, le parti démocrate-chrétien de la IVème République) ont d’abord couru sous leurs propres couleurs, au point de contribuer à mettre en ballottage le Général à la présidentielle de 1965. Mais moins de 4 ans plus tard, d’abord avec Jacques Duhamel (PDM) ralliant Georges Pompidou en 1969 puis avec Lecanuet, JJSS et les "Réformateurs" s’alliant à Giscard d’Estaing lors de la présidentielle de 1974, ces mêmes centristes sont revenus dans la majorité présidentielle de l’époque. Je dirai donc qu’ils ne sont pas condamnés à la synthèse, ils sont intrinsèquement le moteur des synthèses. La synthèse est un puissant stimulant chez eux, surtout quand elle permet de peser sur l’action. Et, accessoirement, de conquérir des postes électifs.

Selon un sondage Ifop pour Atlantico, 51 % des sympathisants UDI se disent proches des valeurs et des idées défendues par la Manif pour tous. En quoi peut-on dire qu’une importante partie de l’électorat du centre-droit s’inscrit toujours dans la tradition démocrate-chrétienne héritée de l’UDF ? Quelles valeurs défendent ces électeurs ?

Stéphane Rozès : Si l’électorat UDI s’inscrit dans la tradition de démocratie chrétienne il est tout de même partagé sur la Manif pour tous. C’est un électorat qui a connu Vatican II et qui n’est pas sur les positions de Philippe de Villiers. Ses valeurs chrétiennes défendent des mœurs plutôt tolérantes et humanistes comme en témoignent les études très précises sur le rapport à l’argent et sur le globalisme culturel. C’est donc différent des autres démocraties chrétiennes comme en Italie.

Jean Petaux : Quand on regarde précisément le sondage auquel vous faites référence on se rend compte que les sympathisants UDI se déclarant proches des valeurs défendues par la Manif pour tous ne sont pas à confondre terme à terme avec les héritiers de la démocratie-chrétienne. L’UDF, ne l’oublions pas, était une confédération de sensibilités très diverses où l’on a trouvé d’authentiques catholiques pratiquants, inspirés par la doctrine chrétienne-sociale de l’Eglise qui s’est traduite en France dans "le Sillon" de Marc Sangnier dans l’Entre Deux-guerres, dans de petites formations comme "Jeune République" (favorable au Front Populaire en 1936) puis dans la Résistance et, bien sûr, à la Libération, dans le Mouvement Républicain Populaire (MRP).

Ces cadres politiques ont été ensuite très actifs dans la formation du Centre des Démocrates Sociaux (CDS), composante de l’UDF après 1974. Ils soutinrent Raymond Barre dans sa course présidentielle pendant les années 80. Mais aux côtés de ces catholiques, on trouvait aussi à l’UDF toute la sensibilité giscardienne (les anciens "Républicains indépendants") qui ont trouvé en VGE (véritable inventeur de l’UDF dans son ouvrage "Démocratie française" sous-titré "Deux Français sur trois")  le chantre de la modernité libérale dans une France post-soixante-huitarde en quête plutôt générale de libertés formelles. On a compté aussi les "Radicaux-valoisiens", dont une partie non-négligeable était à la fois franc-maçonne et économiquement libérale, regardant les "chrétiens-démocrates" avec sinon hostilité du moins distance. Et pour faire bonne mesure, l’UDF a aussi recueilli des "ex-socialistes" issus de la SFIO (le PSD entre autre d’André Santini ou, originellement, d’Eric Hintermann) qui ont quitté le PS lorsque celui-ci sous la conduite de Mitterrand a signé le "Programme commun d’Union de la Gauche" avec le PCF et les Radicaux de gauche.

L’UDI a été un peu, derrière Jean-Louis Borloo, l’héritière de toutes ces sensibilités recomposées, se recoupant entre elles mais se concurrençant aussi parfois férocement. Parce qu’il s’agit, selon la vieille dichotomie, d’un "parti de cadres" dont les ambitions électorales l’emportent souvent sur la densité du projet ou sur la force des marqueurs idéologiques. Alors de là à dire que l’UDI se situerait dans la tradition démocrate-chrétienne, j’aurais tendance à préciser "pour partie seulement". D’autant que le sondage IFOP pour Atlantico sur les soutiens à la "Manif pour tous" a aussi montré que les sympathisants du MODEM (sans doute en filiation plus directe avec les chrétiens-démocrates qu’une partie de l’UDI) étaient, eux, bien plus favorables au mariage pour tous que leurs "cousins" UDI…

D'après une étude de l’Ifop dévoilée en septembre 2013, 40 % des sympathisants UDI estiment qu’il faut davantage s’ouvrir vers le monde, contre 27 % pour l’UMP et 34 % pour le MoDem. En quoi peut-on dire que l’adhésion à l’Europe est le point commun des électeurs de centre-droit ? De la même manière, en quoi peut-on dire que les électeurs de l’UDI partagent globalement des valeurs économiquement libérales ?

Stéphane Rozès : C’est un électorat pro-européen, universaliste et libéral du point de vue culturel et économique. Le christianisme porte en soi une dimension d’universalisme et on voit que les régions comme l’Ouest et Alsace sont des régions du centrisme. Dans l’universalisme chrétien, à partir du moment où l’on adhère à une cause on fait partie d’une communauté. C’est un électorat qui est moins travaillé que le reste de l’électorat français par la tension entre Europe idéelle et l’Europe réelle.

En effet, cet électorat est surtout composé des classes moyennes qui se projettent dans l’avenir et qui sont moins travaillées par la tentation du repli national comme protection. Comme ils peuvent davantage se porter vers l’avenir ce sont ceux qui peuvent le plus adhérer à l’Europe idéelle et se satisfaire de l’Europe réelle de Bruxelles. Le libéralisme économique vient d’une plus grande confiance dans la capacité de l’individu à faire face collectivement. La France chrétienne voit beaucoup plus la famille et la religion comme étant deux choses tenant ensemble.

Jean Petaux : Il est très important de rappeler ces chiffres et l’étude de l’IFOP de septembre 2013. Elle confirme que ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de l’UDI sont d’authentiques Européens, hérités de la grande tradition de l’après-guerre, des pères fondateurs de l’Europe (les Faure – Edgar et Maurice -, piliers du "radicalisme" ; les Gaillard et Bourges-Maunoury ; les Chaban aussi quelque part, puisque celui-ci était le plus "radical des gaullistes" et le plus "gaullistes des radicaux", inspirés par le radical-socialisme d’Herriot par exemple. Les sympathisants de l’UDI sont aussi de fervents libéraux au plan économique, partisans du libre-échange, hostiles aux barrières douanières et désireux de favoriser les conditions de la création d’un grand marché unique.

Ce tropisme de l’ouverture au monde, chez les libéraux économiques (mais aussi inspirés par Tocqueville par exemple au plan des idées) fait aussi d’eux des voyageurs, des "citoyens-monde" qui sont assez fascinés par les Etats-Unis, par l’expansion commerciale (voire coloniale sous la IIIème République avec un radicalisme qui se veut aussi universaliste…). Le grand projet de tous ces cadres politiques a été sans conteste l’Europe unie : du Conseil de l’Europe qu’ils contribuèrent à fonder (avec d’autres : les chrétiens-démocrates et les socialistes par exemple) par le traité de Londres du 5 mai 1949 à la Communauté économique européenne qu’ils firent naitre, à six Etats, le 25 mars 1957 à Rome. Si on n’a pas cette histoire en mémoire on ne comprend rien à l’attachement des centristes à l’Europe qui est sans doute le sujet sur lequel ils n’ont jamais transigé, même s’ils durent en rabattre et réduire leur voilure européenne face à l’euroscepticisme d’une partie de la droite gaulliste, incontestablement de culture plus souverainiste (tels les Debré, les Seguin ou les Pasqua) quand une autre partie de la famille gaulliste n’a jamais fait mystère de son adhésion à l’Europe (tels les Chaban, les Chirac – modèle "Traité de Maastricht 1992"  et pas "Appel de Cochin  décembre 1978" - ou les Juppé).

Concernant les valeurs libérales, cela s'explique pour une partie des raisons que je viens d’exposer ici mais aussi parce qu’ils se situent dans le droit fil de l’héritage idéologique de la Révolution française, révolution éminemment libérale qui proclame, dès la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen du 26 août 1789, dans ses articles 3 et 17, le "droit à la propriété" entendu comme inaliénable. Les électeurs de l’UDI sont de fervents défenseurs de la liberté d’entreprendre et ont tendance à considérer que les normes et contraintes actuelles brident considérablement cette faculté. Mais, pour autant, j’aurais tendance à considérer que ce ne sont pas des "néo-libéraux" ou des adeptes du "thatchérisme" voire des "reaganomics". Ils sont "libéraux à la française" en quelque sorte. De cette sensibilité humaniste, inspirée souvent par les valeurs philanthropiques propres à la franc-maçonnerie, celle du Grand Orient comme celle de la Grande Loge (moins "politique" que la première obédience citée) qui les rend attentifs aux plus démunis par exemple dans un souci de ne pas casser le système de protection sociale en vigueur depuis 1945 dans notre pays, tout en souhaitant le réformer et l’adapter aux contraintes du temps.

Plus généralement, quels sont les autres sujets actuels de préoccupation des sympathisants de l’UDI, qui sont plus âgés et plus masculins que ceux du MoDem et de l’UMP selon cette étude de l’Ifop ?

Stéphane Rozès : La spécificité de ces sympathisants c’est un très grand attachement porté à la question de la symbolique présidentielle d’où la difficulté vécue par cet électorat avec Nicolas Sarkozy. Cet électorat est en effet le premier à avoir quitté Nicolas Sarkozy quand la vie privée de l’ancien président a fait surface et quand il a semblé abaisser la fonction présidentielle. C’est un électorat légitimisme mais aussi très sourcilleux à l’égard des manquements présidentiels. De par son abstention il a fait défaut à la droite à partir de la seconde moitié du quinquennat de Nicolas Sarkozy.

Jean Petaux :Il me semble que les sympathisants de l’UDI sont aussi dans une incertitude qui tient au vide qu’a constitué le départ de Jean-Louis Borloo. Déjà, en 2012, sa non-candidature à la présidentielle, faisant suite à son refus de se présenter en 2007 (on se souvient qu’il rallia sur le tard la candidature Sarkozy) a généré une vraie déprime chez des cadres de l’UDI qui se préparaient depuis plusieurs mois à "l’aventure". Certains rallièrent Bayrou, une majorité Sarkozy (pour s’en détacher entre les deux tours) et une infime partie Hollande. En l’absence de leader, les sympathisants de l’UDI (il serait plus juste de dire les "sympathisants-cadres") peuvent être une proie facile pour qui voudra lancer une OPA (amicale d’abord, hostile ensuite faut voir…) sur le mouvement…

Quelle ligne politique forte pourrait découler de ce tour d'horizon des attentes au centre ?

Stéphane Rozès : La première question à se poser pour les dirigeants est celle de l’autonomie réelle à l’égard de l’UMP et à ce sujet la réponse est variable selon les dirigeants. Pour le moment la survie du personnel politique du centre-droit dépend des accords passés avec le parti majoritaire. Autrement dit, c’est la capacité de peser de façon à ce que le centre-droit ne choisisse ni l’inféodation à l’UMP ni la déportation vers la gauche qui a été l’erreur stratégique de Jean-Louis Borloo car c’est un électorat de centre-droit.Autre question, l’attitude de l’UDI au Sénat à l’égard de la majorité de gauche. Plus elle sera autonome plus le centre-droit pourra exister en tant que tel et se démarquer des autres en fonction de son identité.

Jean Petaux : Ce n’est pas à moi de définir la ligne politique de l’UDI, mais il me semble qu’elle doit pouvoir s’articuler autour d’un carré dont les côtés seraient : "Europe" / "Libéralisme économique" / "Humanisme" / "Laïcité républicaine".. Quatre dimensions constitutives du "centre UDI" pas forcément compatibles avec les thématiques actuellement développées par Nicolas Sarkozy et beaucoup plus dans la veine de celles que commence à développer un Alain Juppé par exemple.

Quel serait le potentiel électoral d'une telle ligne, notamment à droite ? Chercher à renouer à droite serait-il plus porteur que de tenter de récupérer un potentiel électoral à gauche ?

Stéphane Rozès : Le centre-droit représente 15 % de l’électorat. Le sujet n’est pas de se positionner par rapport à la droite ou à la gauche mais par rapport à l’idée que le centre-droit se fait de l’intérêt général, en réformant le pays sans en remettre en cause ses grands intérêts fondamentaux.

Jean Petaux : Je ne crois pas à la capacité qu’aurait l’UDI aujourd’hui à "débaucher" une partie du potentiel électoral de la gauche. En revanche un rapprochement de l’UDI avec l’UMP ne pourra se faire que si l’UMP apparaît comme suffisamment ouverte pour faire sienne les thématiques propres à l’UDI sans donner le sentiment qu’elle ferait disparaitre la sensibilité "centriste-radicale" dans un vaste mélange qui irait de Geoffroy Didier à Chantal Jouanno (on conviendra d’ailleurs aisément de l’étrangeté idéologique d’un tel assemblage…)

Quelle figure de l’UDI candidat à la présidence serait la plus à même de porter une telle ligne ?

Stéphane Rozès : Pour l’instant aucun responsable ne se dégage avec une ampleur suffisante. On voit émerger une nouvelle génération à l’UDI. C’est une bonne chose mais il doit se dégager un candidat à la hauteur pour le premier tour de la présidentielle. Pour l’instant on ne voit pas de personnalité suffisamment évidente pour que cela fasse consensus. Aucun d’entre eux n’a pour l’instant brillé, ni par son charisme ni par son autonomie politique.

Jean Petaux :Il me semble qu’Hervé Morin peut porter une telle ligne. Même si sa crédibilité à l’extérieure de l’UDI reste à construire… Jean-Christophe Lagarde a sans doute plus de personnalité et est porteur de plus de perspectives pour l’avenir mais à 46 ans il semble un peu "tendre" pour un parti qui aime bien les "rassis". Yves Jégo apparaît pour moi comme le plus "synthétique" de toutes les valeurs actuelles de l’UDI. Mais le "missile" qu’il a pris aujourd’hui sur la question de son patrimoine ne peut que le gêner. Resterait l’hypothèse d’une femme, comme Chantal Jouanno par exemple. Mais l’une des particularités de l’UDI c’est sans doute qu’une de ses traditions les plus fortes est celle d’un machisme plutôt assumé… Pas facile alors, même pour une femme douée et courageuse comme Jouanno, qui a appris le sens du combat sur les tatamis, de développer son talent politique (à défaut de pratiquer son art martial) environnée d’hommes.

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !