Grande découverte : les Arabes ont inventé les préliminaires…<!-- --> | Atlantico.fr
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Selon Malek Chebel les Arabes ont inventé les préliminaires.
Selon Malek Chebel les Arabes ont inventé les préliminaires.
©Reuters

Encore bravo !

C'est Malek Chebel qui le dit. Il est, à juste titre, considéré comme un des meilleurs spécialistes de l'Islam et du monde arabo-musulman. Ça doit donc être vrai.

Benoît Rayski

Benoît Rayski

Benoît Rayski est historien, écrivain et journaliste. Il vient de publier Le gauchisme, maladie sénile du communisme avec Atlantico Editions et Eyrolles E-books.

Il est également l'auteur de Là où vont les cigognes (Ramsay), L'affiche rouge (Denoël), ou encore de L'homme que vous aimez haïr (Grasset) qui dénonce l' "anti-sarkozysme primaire" ambiant.

Il a travaillé comme journaliste pour France Soir, L'Événement du jeudi, Le Matin de Paris ou Globe.

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On croyait jusqu'à maintenant que les Arabes avaient inventé les mathématiques. Ce qui, soit dit en passant, est discutable car les Egyptiens, les Hébreux, les Grecs et les Romains savaient quand même compter avant eux. Mais bon… Ils ont donc, selon Malek Chebel, inventé les préliminaires. Mieux que les positions acrobatiques du Kâma-Sûtra. Plus raffiné que ce que montrent les fresques érotiques de Pompéi.

Cette innovation constitue, à n'en pas douter, un grand bienfait pour l'humanité. Et particulièrement pour sa partie féminine. Merci pour elles ! Les millions et les millions de femmes qui, à travers les siècles, ont séjourné dans les harems n'ont donc pas dû être très malheureuses. Et on admirera la patience de leurs maîtres infatigables et entièrement dévoués pendant mille et une nuits, et plus, à leur procurer d'ineffables félicités.

Le sujet, sous des apparences badines, est sérieux. Si Malek Chebel l'évoque, c'est pour demander un retour à l'âge d'or et jeter un regard consterné sur ce qui se passe aujourd'hui dans le monde arabo-musulman. Car il arrive aux peuples de perdre leur mémoire. On viole place Tahrir au Caire. Sans préliminaires. On viole en Irak et en Syrie. Sans préliminaires. Et les nombreux "crimes d'honneur" châtiant les pècheresses se passent, eux aussi, de préliminaires.

Un monde où l'on enferme les femmes dans des harems d'abord, sous des burqas et des voiles ensuite, est un monde perdu. Abîmé par des refoulements délétères. Prédisposé à des éruptions de violences sexuelles et autres. Il est, on le voit bien, condamné à vivre (si on peut appeler ça vivre) au rythme de ses pulsions mortifères. Je tue donc je suis.

Le spectacle offert par la Syrie, par l'Irak, par l'Afghanistan, par le Nigeria (où, pour des raisons évidentes, on enlève de jeunes chrétiennes) est là pour en témoigner de façon abjecte. Oui, dans la sphère où l'Islam exerce son pouvoir, c'est bien à la femme que l'on refuse d'être l'avenir de l'homme. La vraie révolution qui aura lieu, espérons-le, là-bas sera érotique. Mais en attendant ce printemps… 

Et n'oubliez pas : le A-book de Benoît Rayski, Le gauchisme, cette maladie sénile du communisme, est toujours disponible à la vente sur Atlantico éditions : Le gauchisme, cette maladie sénile du communisme

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