Sommeil : repousser l'heure de son réveil, une habitude nocive pour la santé<!-- --> | Atlantico.fr
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Chaque matin, plus de la moitié des Français repoussent l'heure du lever en appuyant sur la touche "snooze" de leur téléphone.
Chaque matin, plus de la moitié des Français repoussent l'heure du lever en appuyant sur la touche "snooze" de leur téléphone.
©Flickr/kellyhogaboom

Fausse bonne idée

Chaque matin, plus de la moitié des Français repoussent l'heure du lever en appuyant sur la touche "snooze" de leur téléphone. Mais le sommeil ainsi grappillé est tout sauf réparateur...

"Allez, j'ai encore un peu le temps". C'est ce que se disent 64% des Français entendant leur réveil sonner, selon une étude réalisée par Opinion Matters pour Whitings, un fabriquant d'objets de santé connectés. Ainsi donc, chaque matin, plus de la moitié des Français repoussent l'heure du lever en appuyant sur la touche "snooze" de leur téléphone. Mais s'ils appliquent cette technique dans l'espoir de s'accorder un peu de rab de sommeil, elle est en fait très nocive pour la santé, affirment de nombreux spécialistes du sommeil...

Selon cette étude, on passerait au moins quatre mois de notre vie à appuyer sur la touche "snooze" de notre téléphone. Mais le temps de sommeil ainsi grappillé est tout sauf récupérateur puisque l'on se trouve dans un entre-deux, mi-endormi, mi-réveillé. Quand vous utilisez la touche "snooze", "vous restez dans un état de somnolence qui n'est pas du tout reposant', explique Sylvie Royant-Parola, médecin et psychiatre spécialiste du sommeil, interrogée par Le Parisien. Cette touche provoque une sensation de stress qui peut durer quelques minutes ou même toute la journée. "Vous vous levez quand vous n'avez plus le choix, ce qui est hyper-stressant. Vous êtes mal. Un état qui dure pendant une bonne demi-heure", ajoute Sylvie Royant-Parola. Or, 54% des Français admettent qu'un mauvais réveil affecte leur moral, 40% leur concentration et 30% leur bien-être, écrit Le Parisien.

Pour bannir définitivement l'habitude de la touche "snooze", les spécialistes conseillent donc d'adopter des horaires de coucher et de lever plus réguliers. "La régularité des horaires doit être bien marquée. On se couche le soir à la même heure, pareil pour le réveil. On peut s'accorder une petite grasse matinée, avec une heure et demie de sommeil en plus le week-end, mais pas plus. Il ne doit pas y avoir de rupture de rythme, sinon cela introduit une fatigue", avertit la présidente du réseau Morphée, consacré aux troubles du sommeil et à leur prise en charge. Par ailleurs, plutôt que de repousser petit à petit l'heure de son réveil, mieux vaut régler directement la veille son alarme un quart d'heure plus tard.

Lu sur le Parisien

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