Zapping politique du jour : Laurent Fabius, Mélenchon, Copé... Tout ce qu'il faut retenir

La phrase du jour : Jean-François Copé, président de l'UMP, sur iTélé

(Sur la Syrie) "C'est une lueur d'espoir dans un ciel sombre. Pour la première fois, nous avons une initiative diplomatique qui laisse à penser que chacun comprend qu'on ne peut pas laisser totalement impunie l'utilisation d'armes chimiques".

La vidéo du jour : Jean-Luc Mélenchon, président du Front de gauche, sur RTL

Jean-Luc Mélenchon : "Il y a un ras-le-bol de...par rtl-fr

L'essentiel de ce mardi matin

Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, sur Europe 1

La proposition russe ? "Nous accueillons la proposition russe avec intérêt et prudence. Intérêt parce que c'est la première fois qu'il y a cette ouverture, et prudence parce qu'il s'agit quand même d'un revirement russe. Il y a eu une succession de positions de leur part. Les Russes niaient au départ qu'il y ait un armement chimique en Syrie, ensuite ils ont nié qu'il y avait eu une attaque chimique. Ils ont évolué, c'est très bien.Notre fermeté paye et ils se rendent compte que les preuves d'un massacre chimique sont de plus en plus accablantes. Ils veulent pouvoir un peu se dégager de l'emprise syrienne".

"L'attitude qu'on a eu dès le départ, cette fermeté réfléchie, c'est cette attitude qui peut permettre d'avancer", a estimé le ministre des Affaires étrangères. La France sera associée aux pourparlers entre les Etats-Unis et la Russie. J'aurai dans la journée mon collègue américain, je dois me rendre en Russie la semaine prochaine. J'aurai mon collègue chinois, nos collègues européens, le secrétaire général des Nations Unies, c'est une discussion permanente".

L'Iran ? "L’armement de l'Iran est extrêmement dangereux. Il y a la menace de l'arme nucléaire iranienne. Derrière la Syrie, il y a cette question qu'il faudra régler car comme chacun le comprend, c'est un problème dans cette région éruptive".

Pierre Moscovici, ministre de l'Economie et des Finances, sur RMC

Le budget 2014 ? "Il y a un objectif : retour de la croissance et de l'emploi. Si les deux trimestres qui nous reste sont à 0% nous aurons une croissance à 0,1%. L'OCDE qui disait -0,3% annonce maintenant une croissance de 0,3. La France a qui on promettait la récession est en train de rebondir. Nous n'avons pas souhaité ajouté de la rigueur à la croissance. Le déficit sera donc supérieur à 3,7% fin 2014. Le déficit public va baisser en 2014 et sera en deçà des 3% en 2015. Le déficit structurel : la France tiendra ses objectifs". 

La Syrie ? "Ce n'est pas à moi de décider. Je sens François Hollande serein et déterminé. Nous verrons la réactions des autorités française. Si c'était une avancée cela montrera que la fermeté a une importance. La position française est forte et nous ne sommes pas isolé".

Eric Ciotti, député UMP, sur Europe 1

Les propos de François Fillon sur le FN ? "Ça n’a pas changé. Sa position est toujours claire. C’est un débat très artificiel. Les socialistes ont voulu installer une polémique. On est un peu dans le bal des faux culs. Ils dénoncent le Front national et en même temps, ils rêvent d’un duel avec le FN. Le Front national, c’est la bouée de sauvetage du PS".

"La consigne de l’UMP est claire, elle n’a pas varié d’un iota : pas d’alliance avec le Front national. Nous n’avons pas les mêmes valeurs. Mais nous nous battons sur nos idées. Je refuse qu’on se positionne par rapport au Front national. Le FN ne doit pas être le référent de la vie politique. Il l’est peut-être pour le PS, mais nous ne leur ferons pas ce cadeau."