Zapping politique du jour : Jean-François Copé, Cazeneuve, Cambadélis... Tout ce qu'il faut retenir

La phrase du jour : Jean-Christophe Cambadélis dans Le Figaro

"C’est insupportable ! Les ministres ont une attitude d’enfants gâtés. On dirait l’équipe de France en Afrique du Sud !On ne se rend pas compte du tsunami qui nous attend".

La vidéo du jour : Christian Estrosi, maire de Nice, sur iTélé

L'essentiel de ce mardi matin

Jean-François Copé, président de l'UMP sur RTL

Travail dominical ? "Il n'est pas question de renoncer à un temps de répit hebdomadaire. Mais il est le temps d'avoir une plus grande liberté sur le travail. Il faut introduire plus de souplesse et de liberté. Je pense que c'était une loi qui a des imperfections mais il ne faut pas être si sévère. Il faut la faire évoluer. Il est nécessaire que l'on discute ça par branche ou secteur d'activité mais pas à Matignon. La modification de la loi devra être fondée sur la souplesse".

La réforme des rythmes scolaires ? "Je pense qu'il faut faire évoluer les rythmes scolaires des enfants oui mais pas comme ça. Les premiers retours sont catastrophiques. Les enfants sont fatigués et les enseignants ne sont associés à rien. En plus, on n'a pas les moyens de la financer dans les municipalités. Elle doit être reportée car nous n'avons pas le financement en zone rurale. A Meaux, par exemple, je ne vais pas augmenter les impôts locaux pour la financer et l'appliquer".

Réforme des retraites ? "Le sens de l'histoire, c'est de reporter l'âge légal de la retraite. Pour nous, ça doit être fixé à 65 ans. Il faut alléger le fardeau qui pèse sur les jeunes. Tous les pays européens l'ont fait sauf la France. (...) François Hollande a été élu sur un programme démagogique". 

Bernard Cazeneuve, ministre du Budget sur RMC

La politique de François Hollande ? "Ce qui compte, ce sont les perspectives. L’inversion de la courbe du chômage, le redressement des comptes publics, le retour de la croissance, sans oublier ce que ressentent les Français".

La polémique sur les Roms ? "La ligne gouvernementale sur les Roms, c’est de la fermeté lorsqu'il y a des campements illicites, et de l’humanité, parce que nous devons aider à l’intégrer des populations Roms. C’est la position de Manuel Valls et de Cécile Duflot. Lorsqu’elle mobilise des moyens d’hébergement, nous sommes dans la mise en œuvre du pacte républicain. Lorsque Manuel Valls dit que le droit doit passer, c’est le pacte républicain. (...) Le président est au-dessus d’un certain nombre de contingences. Ce qui compte, c’est que la ligne soit tenue. Chaque ministre doit s’effacer derrière sa responsabilité". 

Revalorisation de la prime pour l’emploi ? "Le débat aura lieu. Je suis plutôt favorable à l’augmentation du revenu fiscal de référence, qui va permettre à des Français de sortir de l’impôt, car ils n’avaient pas vocation à y rentrer. C’est pour ça que nous avons procédé à une réindexation du barème. Ma préférence est celle-là".

Aurélie Filippetti, ministre de la Culture, sur Europe 1

La cacophonie au gouvernement ? "Le président de la République a l'autorité démocratique. Ce n'est pas des agitations politiciennes qui doivent le détourner de sa mission et enlever son autorité. 

Projet sur l'audiovisuel public ? "Je suis fière d'avoir redonner de l'indépendance de l'audiovisuel public. C'est révolutionnaire car l'opposition et la majorité vont choisir les membres du CSA. Le président de la République n'en nommera plus. 

"Je ne dois pas me prononcer sur la qualité des programmes des l'audiovisuel public. France Télévisions fait un travail de qualité dans la diffusion et la création même s'il doit parfois, et c'est normal, y avoir des ajustements. L'important, c'est que les programmes intéressent le plus de personnes possibles même si l'audience n'est pas le seul critère".

"Il y aura un suivi de l'inflation pour la redevance de l'audiovisuel cette année, mais pas d'augmentation".