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Zapping politique du jour : Harlem Désir, Hidalgo, Le Roux... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce mardi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : Daniel Cohn-Bendit, député européen sur Europe 1

"Il s'agit d'un formidable coming-out de Mélenchon. Après Castro, Chavez, Maduro, Ianoukovitch et Poutine, maintenant il a trouvé son orientation : ‘je hais les masses’, voilà ce que dit Jean-Luc Mélenchon. Monsieur résistance, Monsieur la Révolte, en fait, méprise le peuple". 

La vidéo du jour : Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes à l'Assemblée, sur iTélé


L'essentiel de ce mardi matin

Harlem Désir, Premier secrétaire du Parti socialiste sur RTL

L'affaire Copé ? "La présomption d'innocence existe mais hier il n'a apporté aucune explication. Il a fait diversion. Il n'y a pas de surfacturation au PS. Chaque campagne, les comptes sont contrôlés. C'est un état de droit et il faut le respecter. Il y a une loi sur la transparence des comptes des partis politiques qui existe. Jean-François Copé a voulu faire un écran de fumée, il a échoué".

"Nous ne voulons pas faire la comparaison avec les comptes socialistes. Chez nous, ils sont accessibles à tous. On est prêt à faire la publication détaillée de tout ce que l'on fait. On est prêt à montrer avec qui on travaille et combien on leur donne. C'est une question de volonté et pas une question de loi. Nous sommes prêts à tout publier. Il n'y a aucun problème de transparence pour nous".

Les élections européennes ? "Nous voulons réconcilier les Français avec l'Europe. Pour la première fois, le Parlement va élire le président de la Commission européenne donc c'est très important pour nous". 

Anne Hidalgo, candidate PS à la mairie de Paris, sur RMC

Le gouvernement au bout du rouleau ? "Le gouvernement continue à avancer. Il y a des points positifs mais des points sur lesquels je m'interroge notamment sur la fiscalité. Je soutiens la politique du gouvernement. C'est la bonne façon d'avancer, par le dialogue. Mais sur les collectivités, il faut faire attention à comment on procède. (...) Les gens parlent des problèmes mais il n'y a pas de rejet du gouvernement aujourd'hui. Oui, les gens ont peur et c'est normal mais à Paris, ce n'est pas pareil, la gauche a réussi".

Remaniement ? "Je pense que s'il y en a un, il y en aura un après les municipales. Je pense qu"'il faut resserrer le gouvernement pour redonner la confiance à l'équipe et aux Français. (...) Je pense que l'on ne peut pas se passer de Bertrand Delanoë au niveau national. La France a besoin d'une personnalité comme la sienne".

Les affaires en politique ? "Je comprends le désamour des Français pour la politique. Je crois qu'il faut que les Français s'engagent pour que cela change. Chacun doit participer à sa façon".

L'affaire Copé ? "Personne n'est victime des médias. Le procès qu'il a fait n'est pas le bon. Chacun doit balayer devant sa porte. Tout le monde est logé à la même enseigne. C'est le jeu politique".

Roselyne Bachelot, ex-ministre, dans Direct matin

Les remaniements, une bonne chose ? "Une chape de plomb pèse sur les ministres et leurs collaborateurs. Vous êtes dans un couloir de la mort politique. Les membres du cabinet font des cartons, l’ambiance est glauque. Le Premier ministre présente sa démission au Président sans  avertir les membres du gouvernement, qui l’apprennent par l’AFP. Il faut ensuite attendre le verdict dans son ministère où la vie semble suspendue. (...) C’est une procédure absurde qui perturbe l’administration de l’Etat et nuit à sa continuité. Les lois sont votées mais les décrets jamais pris, vos successeurs n’ayant pas la volonté de faire vivre un texte qui ne portent pas leur nom". 

La difficulté d'être ministre ? "Les ministres travaillent avec cœur, ils donnent tout. Et le lendemain, ils se retrouvent sur un trottoir en se demandant ce qui leur est arrivé. Car ce ne sont pas les meilleurs qui restent, et ceux qui ont démérité sont débarqués avant. Le choix relève de calcul, de copinage, d’équilibre entre les régions ou entre les hommes et les femmes".

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