Zapping politique du jour : François Bayrou, Copé, NKM... Tout ce qu'il faut retenir

La phrase du jour : Thierry Lepaon, CGT, sur RMC

"Les patrons ont pris l’offensive, ils ont l’oreille de ce gouvernement. Plus il cède aux patrons, moins les salariés sont audibles. Ce gouvernement est autiste de son oreille gauche, il entend bien à droite".

La vidéo du jour : François Bayrou, président du MoDem sur iTélé

L'essentiel de ce mardi matin

Jean-François Copé, président de l'UMP, sur RTL

L'écotaxe ? "Je pense que Jean-Marc Ayrault doit décaler cette écotaxe sine die. Et ça partout en France. Il y a des appels de détresse de la part de tous les patrons qui sont écrasés par les charges. Il faut retrouver le chemin de la croissance et donc changer de politique. Il est nécessaire d'aider les gens et leur faire payer moins de taxes. Il y a urgence à décider son report.

"L'écotaxe est la goutte d'eau qui fait déborder le vase, car cela vient s'ajouter à une augmentation massive des charges. 55 millions d'euros de plus en deux ans. Quelle économie pourrait tenir ? Aucune. Il faut une nouvelle donne fiscale. Il faut une stabilité fiscale, stop aux aller-retour".

La droite décomplexée ? "La droite française ne fera jamais d'alliance avec le FN. Mais la contrepartie c'est qu'on ne fera pas de langue de bois. Ce qui fait monter le FN, c'est le déni de réalité. Les Français expriment leur inquiétude par ce vote. Mais la seule alternative, c'est l'UMP. D'ailleurs nous préparons un pacte présidentiel dans lequel seront regroupés l'ensemble de nos projets".

Taubira insultée ? "Je m'oppose avec force aux actes racistes, islamophobes, homophobes. Je condamne ces propos". 

Popularité ? "J'aimerais en permanence avoir de bons sondages mais je demande aux Français de me juger sur le fond et la durée. J'ai beaucoup été caricaturé. J'ai le soutien des Français sur certaines questions comme l'immigration, les baisses d'impôts... C'est ce que je retiens"

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate UMP à la mairie de Paris, sur Europe 1

L'écotaxe ? "Cette réunion est une réunion de façade. La décision est déjà prise par Jean-Marc Ayrault. Mais sur le fond, je reste persuadée que la fiscalité écologique est une bonne chose. Le problème, c'est qu'avec cette accumulation d'impôts, le gouvernement a créé une overdose fiscale. Ils ont tué celui qui avait du sens. C'était initialement un bon projet. Je ne suis pas comme Le Foll qui disait à l'époque que c'était son idée et qui dit aujourd'hui que c'est l'idée des autres. Quelle hypocrisie !!!

La taxe sur les épargnants puis le recul ? "Les Français n'y comprennent plus rien, c'est  une overdose fiscale. Les socialistes ont reculé sur la taxation des PEL, c'est déjà çà, mais ce n'est pas suffisant. Il faut faire plus pour les Français".

Les Roms à Paris ? "C'est un problème croissant. Il faut faire appliquer les décisions de justice. Avant on avait des arrêtés anti-mendicité qu'il faut remettre en place. Enfin, il faut une police de quartiers. Cela permettrait de régler certains problèmes liés à la délinquance".

Jean-Jacques Urvoas, député PS du Finistère dans Le Figaro 

La crise en Bretagne ? "Le gouvernement sait que la situation en Bretagne est singulière. Depuis des mois, les Bretons vivent au rythme des dépôts de bilan et des licenciements massifs : les volailles Doux, les abattoirs Gad, et d'autres entreprises encore. Ils nourrissent une vraie inquiétude qui s'est cristallisée sur l'écotaxe. L'objectif du gouvernement de Jean-Marc Ayrault est d'y répondre par un plan d'avenir pour la Bretagne, pour lequel 15 millions d'euros déjà été annoncés. Mais ces projets ne sont pas audibles tant que l'écotaxe, devenue un symbole à travers les portiques cristallisera les tensions. Je plaide pour son ajournement".

"La situation est comparable à la crise de la sidérurgie en Lorraine dans les années 80".

"Cette réforme de l'écotaxe, votée en 2009 aurait dû être appliquée en 2011. La droite qui l'a repoussée ne peut nous faire le procès de l'impréparation. Les discussions autour de l'écotaxe ont débuté au printemps, et dès cette date, nous avons fait valoir que la Bretagne est dans une situation géographique particulière".

Comment sortir de la crise ? "Après 1945, la France a passé un pacte avec cette région : il s'agissait de nourrir le pays à bas coût. Ce qu'elle a bien fait. Cette époque est désormais révolue. Un modèle économique s'arrête, un autre est à reconstruire. Les Bretons n'on pas un tempérament de révoltés et sont prêts à travailler".