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Zapping politique du jour : Christian Jacob, Placé, Dupont-Aignan... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico.fr vous propose ce mercredi de retrouver les meilleurs moments de l'actualité politique.

La phrase du jour : Nicolas Dupont-Aignan, député et président de la République sur RMC

"Il ne faut plus payer à la place de ceux qui volent les Français. Ce ne sont pas de petits fraudeurs. Ce sont des grandes entreprises". 

La vidéo du jour : Alain Vidaliès, ministre des Relations avec le Parlement, sur iTélé

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L'essentiel de ce mercredi matin

Christian Jacob, député UMP, sur RMC

La discorde entre Valls et Duflot ? "Je pense que ce qui est ridicule c’est d’avoir deux ministres qui en sont quasiment à l’insulte par presse interposée. On a l’impression quand on regarde le gouvernement d’un bateau. La cacophonie entre les ministres est invraisemblable. On apprend que ce matin le président va faire un recadrage en conseil des ministres, c’est ridicule, on gère les affaires de la France. En principe ça se fait avant ou après, ça ne se fait pas dans ce cadre-là. On est dans un ridicule patenté".

La situation de l'UMP ? "L'’UMP va plutôt bien. On a eu une crise extrêmement violente cet hiver, on a eu du mal à s'en sortir, on a réussi à s’en sortir. Nous venons d’avoir nos journées parlementaires".

Réforme des rythmes scolaires ? "M. Peillon est sans doute un philosophe brillant mais il ne résiste pas à l’épreuve des faits. Je pense qu'on est sur une réforme mal préparée. Je demande le report d'un an. Le report permettrait au gouvernement de s’en sortir la tête haute. Cette réforme est un échec invraisemblable. Moins de 20% des communes s’y étaient engagées. Cette réforme est inapplicable, on demande le report".

Jean-Christophe Cambadélis, député PS, sur RTL

Des couacs au gouvernement ? "Je lance avec 20 parlementaires, un appel à la raison, à mettre de côté les querelles des ministres. Il se passe quelque chose de grave en France et en Europe avec la montée de l'extrême-droite. Le Front national tutoie les 25% dans certaines villes. Quand on regarde la situation en Autriche, en Italie, on doit se ressaisir et prendre conscience que la situation est grave. Les ministres doivent en avoir davantage conscience".

Le manque d'autorité de François Hollande ? "Le président de la République a du sang froid, il prend sur lui et je ne comprends pas la polémique sur ce soi-disant manque d'autorité. La situation vécue avec Delphine Batho était différente de celle vécue avec Cécile Duflot". (...) "Manuel Valls ne menace rien du tout et fait son travail. Mais n’aiguisons pas les polémiques. Le moment est grave. Il faut démontrer que les socialistes sont unis sur l'essentiel. Sur le fond, le gouvernement est uni, marche ensemble".

Réforme sur les rythmes scolaires ? "Réformer l'Education nationale n'est pas simple mais je voudrais revenir sur la manière dont on instrumentalise les enfants dans ce débat, c'est indigne. Jean-François Copé manipule l'opinion à des fins électorales, c'est insupportable".

Jean-Vincent Placé, sénateur EELV, sur Europe 1

Cécile Duflot et ses attaques à Manuel Valls ? "Quand on tient des propos aussi inadaptés que Manuel Valls, on a raison de réagir. Il est ministre de l'ordre, pas pour mettre le désordre au gouvernement. Le Premier ministre a dit que la circulaire sur les Roms devait être appliquée et il a raison. (...) Je connais de nombreuses villes qui réussissent l'intégration des Roms. Ils sont 15 000 donc assez faciles à intégrer".

Le rôle d'EELV ? "Nous sommes passionnément écologiques, on pense qu'il y a urgence à faire quelque chose pour la planète. On se retrouve confronté à la real politique, c'est vrai mais il y a des avancée. (...) Nous sommes fidèles et loyaux envers le gouvernement mais cela ne veut pas dire qu'on ne parle pas des véritables problèmes de la France. (...) Nous attendons un cap stratégique de la part du gouvernement mais également de l'ordre".

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