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Zapping politique du jour : Benoît Hamon, Taubira, Touraine... Tout ce qu'il faut retenir
©Reuters

A ne pas rater

Atlantico vous propose de retrouver les moments forts des émissions politiques de ce vendredi matin.

La phrase du jour : Marisol Touraine, ministre de la Santé, dans les Echos

"Si nous voulons préserver notre modèle envié dans le monde, le statu quo est impossible. Nous devons faire le pari de l’innovation, relever les défis du vieillissement ainsi que les ­contraintes financières". 

La vidéo du jour : Jean-Michel Baylet, président du Parti radical de gauche

L'essentiel de ce vendredi matin

Benoît Hamon, ministre de l'Education nationale, sur RTL

Agression sexuelle de Lille ? "C'est difficile de savoir ce qu'on aurait fait. Mais ça dit beaucoup de cette société, le lien social est ébranlé par la crise". 

Assouplissement des rythmes scolaires ? "Aujourd'hui beaucoup d'enfants sont en situation d’échec, il y a un taux d'échec qui grandit. Il faut maintenir les 5 matinées qui sont un socle de cette réforme. Il y aura la possibilité pour les maires de concentrer les activités périscolaires sur une seule demi-journée. On va encore donner la possibilité d'alléger la semaine et rattraper le temps au détriment des vacances. Les maires pourront opter pour une semaine de 23 heures, mais devront rattraper les 36 heures dégagées sous la forme d'un allongement du temps de travail. L'objectif reste la réussite de l'élève. L'immense bénéfice de cette mesure c'est que les enfants vont travailler lorsqu'ils sont le plus attentifs, c'est à dire le matin. L'organisation scolaire était la pire des pays de l'OCDE, c'est une dégringolade à laquelle je ne veux plus assister sans rien faire".

"Le cadre réglementaire doit s'adapter à ce qui se passe sur le terrain. Cela fait deux ans donc il faut qu'à la rentrée de septembre, tout le monde l'applique. (...) 60 000 postes supplémentaires sont maintenus, car cela est le carburant de la réforme. On a discuté de ce qui devait être fait en matière d'économies et l'Education nationale ne devait pas être touchée".

Christiane Taubira, ministre de la Justice sur Europe 1

Viol au 36 quai des orfèvres ? "Le viol est un crime grave. Ces policiers sont présumés innocents. S'ils sont coupables, ils seront punis par leur administration et la justice".

Réforme pénale ? "Je ne connais pas encore la date. Nous avons toujours dit que ce sera après les élections municipales. Il y a des procédures à suivre, il y a eu des auditions, des amendements. Il faut donc entrer dans le contenu du texte, en juin. (...) Il n'y a pas de feuilleton entre Valls et moi. Il ne faut pas inventer des feuilletons. Nous prenons des dispositions pour l'application des peines. Il n'y a pas de philosophie différente, il ne faut pas me faire de procès en laxisme. J'ai organisé des réunions et le texte de loi est le fruit des arbitrages. Ce n'est pas mon texte, la loi s'est écrite collectivement. Des avis différents ont été pris en compte. Ce texte de lois contient des délits et pas sur les crimes, strictement, et crée une contrainte pénale (...) Nous voulons être efficaces".

Les sifflets contre Hollande à Carmaux ? "Ça fait mal au cœur parce que le Président a un souci permanent, presque obsessionnel, d’améliorer la situation des Français. Si je me permets de lui faire un reproche, ce qui est très antirépublicain, c’est que ce Président à une trop grande élégance institutionnelle. Il n’a pas voulu faire état du bilan. Nous savons dans quel état nous avons trouvé les finances publiques. Nous avons trouvé, nous trouvons encore des sanctions européennes sur la France, par négligence de l’ancien gouvernement. Mais François Hollande a une telle notion de la responsabilité qu’il a voulu tout prendre sur lui et nous faire tout prendre sur nous. Cette élégance institutionnelle nous pénalise d’une certaine façon. C’est profondément injuste, parce que c’est chez lui une obsession, d’améliorer la situation générale du pays et de lui redonner du lustre".

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