Vœux de François Hollande : "je n'ai qu'un objectif : l'emploi"<!-- --> | Atlantico.fr
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François Hollande adresse ses vœux aux Français
François Hollande adresse ses vœux aux Français
©Reuters

Bonne année

Le président de la République s’est adressé aux Français.

"Mes chers compatriotes…" Exercice obligatoire et traditionnel pour un président de la République : les vœux. François Hollande s'est donc adressé ce mardi soir aux Français. Le chef de l'Etat est tout d'abord revenu sur 2013 qu'il a qualifié d'année "intense et difficile" car la "France a pris ses responsabilité dans de graves crises internationales et car le gouvernement a engagé des reformes". "L'état même du pays a justifié que je vous demande des efforts", a-t-il aussi reconnu. Par la suite, il a concédé que : "les impôts sont lourds, trop lourds". C'est pourquoi "les résultats sont forcément longs à apparaître, mais ils sont là, et j'ai confiance dans les choix que j'ai fait".

"Je n'ai qu'un objectif : l'emploi", a poursuivi avec insistance François Hollande. Cet engagement le président l'a martelé à plusieurs reprises : "En 2014, nous aurons besoin de la mobilisation de tous pour gagner cette bataille. C'est pourquoi je propos un pacte de responsabilité aux entreprises" qui devrait permettre "plus d'embauches et plus de dialogue social". De plus, le président de la République a annoncé "trois décisions fortes" : "réduire la dépense publique" ; "simplifier la vie de chacun d'entre vous (...) tout doit être rendu plus facile" ; et "que le pays accomplisse sa transition énergétique". "La nation doit se mobiliser autour de son école". Chômage et éducation reste donc les deux priorités de François Hollande.

Puis, le chef de l'Etat a déclaré : "La France sera forte si elle est intraitable dans le respect de ses règles" (et notamment la laïcité). "Le modèle français n'est pas négociable" a-t-il insisté. Pour exemple, le chef de l'Etat a évoqué "les valeurs de la République". "Je serai intransigeant face à tout manquement, face à l'antisémitisme, face au racisme", a prévenu Hollande.

"Ce n'est pas en défaisant l'Europe qu'on fera la France de demain", a certifié François Hollande au sujet des deux élections à venir, municipales et européennes. Le chef de l'Etat s'est un peu plus épanché sur ces dernières en affirmant s'opposer à "ceux qui nient les valeurs de l'Europe, qui veulent retourner dans les vieilles frontières, sortir de la zone euro". "Plus que jamais, il faut aimer la France. Rien n'est pire que le dénigrement de soi." Il a conclu ses vœux faisant un hommage aux six otages français dans le monde après avoir salué la libération du père Georges Vandenbeusch.

L'exercice s'annonçait toutefois délicat pour un chef de l'Etat crédité d'une cote de popularité qui reste la plus faible des présidents de la Ve République, à la veille d'une année électorale difficile. Il y a un an, François Hollande avait fait le pari de parvenir, "coûte que coûte" à inverser la courbe du chômage fin 2013, faisant ainsi de cet indicateur le marqueur de son action. Problème : douze mois plus tard, le retournement n'est pas avéré, malgré les affirmations du gouvernement. Les chiffres du chômage pour novembre ont accusé une nouvelle hausse (+ 17 800) qui a pratiquement effacé la baisse du mois d'octobre (- 20 500). Il faudra cependant attendre la publication des chiffres de décembre, fin janvier, pour savoir si le pari présidentiel est gagné ou perdu.

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