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Un rapport choc vise à éradiquer la corruption chez les élus
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Le service central de prévention de la corruption a énuméré les mauvaises pratiques des politiques et a cherché les solutions pour les restreindre.

Ne pas tomber dans le "tous pourris". Voilà quels sont les intentions du Service central de prévention de la corruption (SCPC). Pour cela, il a édité un rapport dans lequel il tente de trouver des solutions pour éradiquer la corruption pratiquée par certaines personnalités politiques. Auparavant, le SCPC a donné le descriptif des fraudeurs parlant "d'une élite administrative ou politique, qui dispose du pouvoir et de l'entregent permettant de freiner, voire d'éviter la divulgation de ces actes, et donc leur sanction".

Pour lui, les révélations des affaires sont peu nombreuses grâce à des "jeux d'influence" et des "rapports de force" qui permettent un "étouffement des agissements". Le SCPC précise dans son rapport rendu public par Le Point qu'entre "1995 et 2013, 1 905 élus locaux et 1 427 fonctionnaires territoriaux ont été poursuivis pénalement pour des atteintes à la probité. En moyenne, ce sont aujourd'hui trois élus locaux qui sont mis en cause par semaine, tout type d'infractions confondu". Il rappelle malgré tout que "près de 99,8 % des élus locaux ne sont pas inquiétés pendant leur mandat".

Le SCPC donne quelques pistes pour faire baisser ce taux de 0,2% de personnalités qui réalisent des actes de corruption. "Pas d'élection sans casier judiciaire vierge, aller plus loin dans le non-cumul des mandats, faire des déclarations d'intérêts et de patrimoine pour tout le monde, mettre en place un statut protecteur pour les directeurs généraux, multiplier les conseils municipaux et améliorer la traçabilité, créer une charte de déontologie des élus" font partie de cette liste de pistes. 

Lu sur Le Point

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