Un premier centre de déradicalisation va ouvrir dans l'Indre-et-Loire...alors que des élus locaux n'étaient pas au courant<!-- --> | Atlantico.fr
Atlantico, c'est qui, c'est quoi ?
Newsletter
Décryptages
Pépites
Dossiers
Rendez-vous
Atlantico-Light
Vidéos
Podcasts
France
Un premier centre de déradicalisation va ouvrir dans l'Indre-et-Loire...alors que des élus locaux n'étaient pas au courant
©Reuters

Ah bon?

Le centre, qui serait situé sur la commune de Beaumont-en-Véron, accueillerait une trentaine de jeunes adultes âgés de 18 à 30 ans en cours de radicalisation.

Le centre constituerait une première en France. Un centre de déradicalisation devrait prochainement ouvrir ses portes à Beaumont-en-Véron. Situé près de la centrale nucléaire de Chinon, le lieu servait jusqu'à maintenant d’hébergement pour des mineurs étrangers isolés. Dès le mois de juin, il accueillerait une trentaine de jeunes adultes âgés de 18 à 30 ans en cours de radicalisation. Ils suivraient un parcours de désendoctrinement et d’insertion professionnelle pendant dix mois, porteront un uniforme et participeront chaque semaine à la cérémonie du salut au drapeau tricolore.

Problème : nombres d’élus locaux n’étaient pas au courant de l’affaire. Cité par metronews, le maire divers droite de Chinon déclare : "Nous n'étions pas du tout informés. J'ai appris ça ce matin en buvant ma tasse de thé en écoutant la radio. Passé l'émoi, j'ai appelé le préfet pour savoir ce qu'il en était, il n’était pas plus au courant. Le pilotage du dossier, c'est le cabinet du Premier ministre, m'a-t-il dit. Nous avions rencontré des gens il y a quelques semaines, mais je ne suis pas sûr que notre avis les intéresse."

"Ils n'ont pas fait de bêtises jusqu'à maintenant et ce sont des gens volontaires pour suivre une formation", a tempéré le maire de Beaumont-en-Véron, Bernard Château, cité par Europe1. "Ils ont pu avoir accès à ce que l'on sait via les réseaux sociaux, mais pour autant ils n'ont pas envie de basculer dans la radicalisation, n'allons pas effrayer la population", souligne l'édile.  Mais l’inquiétude demeure dans les rangs de la population locale. En effet, le lieu ne sera pas fermé, et selon une habitante : "bien sûr que ça fait peur à la population, tout le monde se pose plein de questions".

A terme, le ministère de l’Intérieur souhaite ouvrir une dizaine de centre de déradicalisation.

A LIRE AUSSi : Investir dans la "déradicalisation" des islamistes : une belle idée qui a très peu de chances de produire le moindre résultat, du moins dans l’immédiat

Lu sur Metronews

En raison de débordements, nous avons fait le choix de suspendre les commentaires des articles d'Atlantico.fr.

Mais n'hésitez pas à partager cet article avec vos proches par mail, messagerie, SMS ou sur les réseaux sociaux afin de continuer le débat !