UMP : lors de nouvelles élections, Fillon ne serait pas candidat

La crise à l'UMP

"C'est un spectacle lamentable car l'élection a été lamentable dans son organisation. Tout le monde reconnaît qu'il faut revoter. J'ai essayé de trouver des solutions et des compromis. J'ai accepté de discuter avec Jean-François Copé. Je suis un homme de bonne volonté et mon souci premier est l'unité de ma famille politique. Avec lui, on est d'accord sur les modalités d'un nouveau vote, mais on a un problème sur la date. Je suis d'accord avec toute solution démocratique raisonnable. La seule chose que je ne peux pas accepter c'est qu'elles (les élections) se déroulent après les municipales. Je dis aujourd'hui, ça suffit, il faut que les élections aient lieu dans un délai raisonnable".

"Je ne me bats pas pour moi. Je veux engager un effort de redressement national. Je pensais que je pouvais être utile à la tête du premier parti de France. Je veux un nouveau vote avec de nouvelles personnalités. Je pense que les militants veulent s'investir et revoter rapidement. (...) Je pourrai ne pas être candidat. (...) Je présiderai le R-UMP jusqu'à l'organisation d'un nouveau vote. Je ne demande pas le départ de Jean-François Copé. Mais aujourd’hui, il n'est pas légitime. 

Législatives partielles 

C'est une condamnation sans appel pour François Hollande et sa majorité. Je vois le gouvernement socialiste qui mène notre pays à la récession. Les socialistes ont  fait preuve durant la campagne d'un déni total de réalité. Ils y sont confrontés aujourd'hui. (...) Il a mal géré Mittal en promettant des choses qu'il est incapable de tenir. Le chef de l'Etat tourne le dos à la réalité et il oublie qu'il doit relancer la compétitivité en France. Ce doit être la priorité.