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Toni Musulin : il regrette d'avoir "raté son coup"
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Libre

L'ancien convoyeur de fonds, libéré de prison, se raconte dans un entretien accordé à "Paris Match".

Après quatre ans d'incarcération, Toni Musulin est sorti de prison. Le 5 novembre 2009, cet ancien convoyeur de fonds dérobait les 11 millions d'euros qu'il transportait dans son fourgon. Paris Match est allé à sa rencontre, quelques jours après sa libération. Habitué au silence et à la solitude, Toni Musulin a longtemps dérouté les enquêteurs, qui relèvent à de nombreuses reprises son "mutisme". Il va même jusqu'à refuser de recevoir des visites, refuser "d'imposer" la prison à ses proches.

Une attitude aussi surprenante que sa volonté de purger sa peine jusqu'au bout, refusant même une possibilité de libération avancée à condition de porter un bracelet électronique pendant quatre mois. "Je voulais effectuer ma peine jusqu’au bout et être libre de mes mouvements à la sortie", explique-t-il. Son incarcération ne ressemble pourtant pas à une situation confortable de laquelle on aurait du mal à s'extraire. S'il fait beaucoup de sport, l'ancien convoyeur de fonds a également beaucoup de violence à expulser. En témoigne son altercation avec plusieurs gardiens et le mitard qui en a découlé. "Le mitard, c’est une cage. Les plats arrivent par terre, à travers une petite grille. C’est comme pour nourrir les lions", se rappelle-t-il.

Après avoir passé trois ans et demi en isolement, Toni Musulin dit ne rien regretter, à part d'avoir "raté (son) coup". Il ajoute : "Si j'avais su ce que j'allais endurer en prison, je ne me serais jamais rendu". Il reste enfin bien énigmatique au sujet de son avenir, confiant vouloir "régler deux ou trois petites choses" avant de se "casser au plus vite".


Lu sur Paris Match

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