Syrie : les Etats-Unis prêts à étudier la proposition russe

Les Etats-Unis se disent ouvert à la discussion afin de déterminer si la proposition russe de placer les armes chimiques syriennes sous contrôle est digne de foi. Toutefois, le conseiller de Barack Obama a prévenu que Washington ne relâcherait pas pour autant la pression sur Damas, ajoutant que les Etats-Unis se méfient d'une tactique visant à retarder les frappes contre le régime Syrien.

Un peu plus tôt, le chef de la diplomatie syrienne à Moscou, Walid Mouallem, avait salué la proposition de la Russie de placer sous contrôle international ses armes chimiques déclarant : " la Syrie salue l'initiative russe, fondée sur les inquiétudes des dirigeants russes concernant la vie de nos citoyens et la sécurité de notre pays".

Le Premier ministre britannique, David Cameron, avait lui aussi salué cette requête russe devant les députés britanniques, jugeant que "si la Syrie mettait ses armes chimiques hors d'usage, sous supervision internationale, clairement ce serait un grand pas en avant et cela devrait être encouragé", avant d'ajouter par précaution qu'il est nécessaire de s'assurer "qu'il ne s'agit pas d'une manœuvre de diversion".

Alors que le monde attend le vote du Congrès américain sur l’intervention militaire ou non en Syrie, le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a indiqué ce lundi dans une brève allocution, que la Russie avait appelé Damas à placer ses armes chimiques sous contrôle international puis à les détruire. Une proposition dans le but d’empêcher des frappes contre la Syrie. Le ministre russe, avait déclaré : "Nous appelons les dirigeants syriens à non seulement accepter de placer sous contrôle international son stock d’armes chimiques, et ensuite de les détruire, mais aussi à rejoindre pleinement l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques".