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Syrie : le Congrès américain se réunit ce lundi
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Les parlementaires américains vont entamer lundi leurs discussions sur le bien-fondé d'une intervention militaire en Syrie.

La semaine sera décisive pour le camp des Etats favorables à une intervention armée en Syrie. Les parlementaires américains se réunissent en Congrès ce lundi à Washington où ils commenceront à discuter du bien-fondé d'une punition militaire contre le régime de Bachar al-Assad, accusé d'avoir employé des armes chimiques contre sa population le 21 août dernier. La date du vote n'est pas encore fixée mais celui-ci pourrait intervenir dès cette semaine.

Barack Obama a multiplié les efforts pour convaincre les élus de tous bords de se prononcer en faveur d'une réponse ferme contre le régime syrien. Son administration aurait rencontré plus de 250 parlementaires durant les deux dernières semaines, selon des officiels du gouvernement. Dimanche soir encore, le président tentait de convaincre des sénateurs républicains au cours d'un dîner à la résidence du vice-président Joe Biden. Principal argument avancé : le risque de banalisation de l'usage des armes chimiques si aucune réponse n'y était apportée.

L'accord du Congrès est pourtant loin d'être acquis. Dans les rangs des parlementaires, certains des plus fervents supporters d'une intervention ne cachent pas leur pessimisme quant aux chances de succès, selon le Washington Post. Et pour cause : l'opinion publique américaine reste encore largement opposée à un engagement en Syrie. Surtout que, d'après le quotidien allemand Bild, des écoutes réalisées par les services secrets allemands tendraient à montrer que c'est l'armée syrienne, et non directement Bachar al-Assad, qui aurait pris la décision d'utiliser des armes chimiques.

Alors que la Russie et la Chine, membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU, restent toujours opposées à une action militaire, les ministres des Affaires étrangères de l'Union européenne ont appelé samedi à une "réponse claire et forte" à ces attaques.

François Hollande, de son côté, a annoncé vendredi à l'issu du G20 de Saint-Pétersbourg qu'il attendrait le résultat du vote au Congrès américain et les conclusions du rapport des enquêteurs de l'ONU avant de se prononcer sur une intervention militaire, à laquelle il s'est déjà dit favorable.

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