Rythmes scolaires : Copé attaque et parle de "taxe Peillon"

Jean-François Copé a fait de la réforme des rythmes scolaires un de ses objectifs prioritaires. Il le répète : "il faut la repousser". Ce mercredi matin, le président de l'UMP a réitéré son intention au bureau politique du parti. Devant ses "camarades, il a parlé de "taxe Peillon" estimant que les collectivités locales vont devoir supporter de lourdes charges. 

Selon ses proches, le député de Meaux estime que les maires vont peut-être être contraints à une "augmentation des impôts locaux". "Quand un sujet touche le pays réel, c'est un bon sujet", a expliqué Jean-François Copé. "Il ne faut jamais craindre, en tant que responsable de l'opposition, de l'assumer et de le porter" a-t-il insisté.

Il faut dire que l'UMP est très investie sur ce sujet ayant multiplié les tracts et les actions de communication. Mais le grand objectif de Copé reste de pousser Peillon vers la sortie. "Il faut que l'on continue à demander le report avant que le peuple de France ne demande la démission de Peillon, si ça continue comme ça" a-t-il conclu. Mardi déjà sur RTL, Jean-François Copé estimait qu'il s'agissait d'une "réforme peu préparée et contraire à l'intérêt des enfants, des parents et des enseignants".