Proche-Orient, réforme territoriale, Julie Gayet... Les petites confidences de François Hollande

François Hollande apprécie les dîners moins protocolaires. Le président de la République se prête donc toujours volontiers au repas avec les journalistes de l'association de la presse présidentielle qui avait lieu cette année à la maison des Polytechniciens, dans le 7ème arrondissement de Paris.

Mais lundi soir, le chef de l'Etat a voulu resté maître dans l'art de la confidence. Il ne fallait pas "trop en lâcher". Blagueur, comme à son habitude, le président a semblé détendu selon un journaliste du Figaro. Il a fait "du Hollande". Commençant par un "merci de me sortir de l'ordinaire, merci de me sortir tout court", il a ensuite évoqué la situation au Proche-Orient et celle plus internationale. "C'est un moment lourd sur le plan extérieur, avec des crises, des conflits, une tragédie. (...) Il faut être très vigilant". Peut-il y avoir des conséquences sur la France : "C'est l'été, la fin du ramadan, il faut faire attention". 

Et que pense-t-il des débordements à Barbès et Sarcelles ? Ciblant "des groupes très organisés", il explique que "c'est terrible pour les musulmans: comment être identifiés à ce qui s'est produit. C'est terrible pour les juifs: ne peut-on plus vivre en paix en France ? C'est terrible pour nos concitoyens: dans quel pays est-on ? Mon rôle, c'est d'arriver à unir, fédérer". Quant à la Syrie, "cela restera le moment le plus difficile, éprouvant, que j'ai vécu" depuis 2012.

Puis François Hollande a évoqué la réforme territoriale, une "bonne réforme" et un "élément de modernisation de la France". Revenant sur les critiques de quelques élus, il justifie : "ce n'est pas parce qu'il y a des oppositions que je ne dois pas avancer. Il n'y a pas d'excuses à l'immobilisme. (…) Je ne me suis pas engagé dans ma vie politique pour renoncer. C'est lent, oui. Moi aussi, je vis cette lenteur".

Enfin, la question sur un futur mariage avec Julie Gayet le 12 août lui a été posée. Réponse amusée de François Hollande : "le 12 août, c'est mon anniversaire. Si vous voulez venir me le souhaiter, vous serez les bienvenus. Mais ce n'est pas la peine d'apporter des présents ou des dragées".