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Primaire à droite : Bruno Le Maire ne sera le Premier ministre de personne
©Reuters

Struggle for life

Le candidat républicain, qui se veut celui du renouveau, annonce couper les ponts avec l'ancien régime de la droite.

Même si les sondages le placent encore dans la course, Bruno Le Maire sait qu'il doit rapidement se distinguer des autres candidats de la primaire. Ne serait-ce que pour garder son statut d'unique outsider de la droite. Si aujourd'hui, comme il le reconnait, le député souffre encore d'une faible notoriété auprès des Français (qui n'ont pas gardé un souvenir impérissable de son passage au ministère de l'Agriculture), les choses doivent changer. En embuscade derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy, il est souvent cité comme étant le troisième homme de la primaire de novembre, et entend garder cette position stratégique.

Le virage offensif pris par son principal adversaire et ancien Premier ministre François Fillon l'oblige à riposter. Dans un entretien donné à BFM TV, le député de l'Eure a assuré qu'il ne concevait pas "de devenir le Premier ministre de Juppé ou Sarkozy". L'oubli de François Fillon est évidemment volontaire, et s'inscrit dans cette stratégie d'incarner seul l'alternative aux ténors des Républicains. Et du même coup, de réaffirmer sa volonté de faire passer à la trappe les candidats du passé et de l'establishment.

Il a insisté sur la cohérence de son engagement : "On ne peut pas vouloir devenir chef de l'Etat et accepter de prendre le poste de Premier ministre de son ancien concurrent en acceptant d'appliquer son programme qu'on a critiqué pendant la campagne, c'est indigne."  Faire table rase du passé ou ne rien faire du tout, le programme est annoncé.

Du même coup, Bruno Le Maire en a profité pour annoncer qu'il disposait des parrainages nécessaires, rattrapant le retard qu'il avait pris sur ce domaine vis-à-vis de François Fillon.

Pour finir, il s'en est pris à Emmanuel Macron, l'autre personnalité politique qui incarne aux yeux des Français le "renouveau", thème phare de la campagne de Bruno Le Maire. Il a taclé son goût clinquant pour les médias et son indécision : "Il ne faut pas se contenter de faire la une de Paris Match, il faut aussi se présenter devant les Français."

Lu sur Europe 1

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